Marre de chez marre ! u____u"

C'est qui "marre" ? Oh une personne sans importance dans la globalité des cas, mais pas cette fois-ci. Cette petite gens, "marre" s'avère être bien étrange, elle s'infiltre en vous, vous dérègle et vous fait faire des choses absurdes que vous regrettez dans les secondes qui suivent. Comment éviter ce petit lutin malicieux ? Je ne sais pas moi-même où il vit, dans quelles conditions ni comment l'attraper alors pour l'éviter ... Mais vous comprendrez sûrement un jour, comme moi la fois où j'ai pris une initiative inconsidérée à cause de "marre" ... "marre de chez marre" ...

Citation :

Je gambade dans les rues qui me semblent toujours aussi bondées, ces rues interminablement longues, ces rues semblables que je connais par cœur à force d'y vadrouiller jour et nuit. Les gens parlent et filent à travers la ville. Enfin je devraient plutôt dire qu'ils hurlent et qu'ils bousculent inconsidérément tout le monde sur leur passage. Encore une fois, je me promène seule dans le lot de population sauvage que je déteste tant, je prends mon bain de foule débile quotidien. Ceci n'empêchant pas cela, il m'arrive parfois quand même d'imaginer la vie de ceux que j'aperçois, je me questionne sur qui ils sont, sur ce qu'ils doivent endurer. Pourquoi fend-il ainsi la foule ? Problème ou au contraire bonne nouvelle ? Exagération ou véritable prise de considération ? Mhmm que de réflexions. Huhu voilà que je m'égare encore dans des descriptions inutiles et superflues à votre grand désarroi à n'en pas douter. Je vous prie de m'excuser. Je disais donc être prise au dépourvue devant 3 imbéciles heureux. Non ? Mince je me suis encore paumée ... F*** ... Alors je devais être en train d'épiloguer sur l'atmosphère gonflante de la ville. C'est ça. Ouais donc cette atmosphère j'en peux plus, ça m'étouffe, me submerge, m'envahit. Et pour agrémenter les choses, il doit y avoir les agressions verbales et physiques. Enfin je veux dire, la population dont je parlais tout à l'heure, elle vous crie dessus, elle vous marche sur les pied, elle vous fait soupirer et bougonner mais au moins elle ne s'adresse pas à vous tout particulièrement. Ce que certains malins se permettent, ce qui a le don de m'agacer. Alors que je sautille à l'arrêt de bus après avoir sauté les marches une à une à pied joints pour descendre de l'immense transport en commun, je ne peux m'empêcher de réajuster ma jupe que j'avais choisie un peu trop serrée, remonter mes chaussettes et me lisser les cheveux, coiffés en arrière tout simplement aujourd'hui. Ce manège ne manqua pas d'attirer l'attention, et bizarrement ce sont toujours ceux qui s'y prêtent le moins qui remarquent ces choses là ... Pourquoi fallait-il que ce soit ce vieux monsieur d'au moins la 70aine qui me matte derrière son journal. Discret dis donc ... Enfin bref ça ne m'empêchera pas de profiter de ma journée ...

Je m'adosse donc au poteau qui soutient la pancarte d'information des bus de la ville et déboutonne un peu ma chemise pour laisser voir mon impressionnante poitr... Mhmmm pour me soulager de la chaleur environnante. Étant en équilibre plutôt précaire je me dois de monter une jambe, s'appuyant sur la barre. oh c'est vrai que les talons n'aident pas vraiment mais bon ... Et puis ça relève un peu ma jupe courte trop serrée qui me tien chaud, laisse mes jambes un peu plus à l'air que ce qu'elles sont déjà. C'est agréable. Tellement agréable que je ne peux m'empêcher non plus de me passer les deux mains dans les cheveux et de fermer les yeux en entrouvrant à peine les lèvres. Mon soupir d'extase m'échappe ... Alors que mon second bus arrive et que je monte à l'intérieur, le vioque s'écroule à terre en se tenant la poitrine, probablement à cause du coup de vent qui a malencontreusement soulevé mon habit plutôt volatile, laissant voir la totalité de mes jambes. Dommage ... Je m'assois au fond, un sourire affiché sur mon visage. Celui-ci disparait rapidement, me revoici nageant dans la foule.
J'accélère le pas, j'ai quitté le bus plus vite que d'habitude, je préfère marcher à la limite plutôt que de me faire bousculer toutes les 30 secondes. Oui mais accélérer le pas en talon c'est assez zélé. Je me concentre donc sur ma démarche quand une voix âpre et cassante me tire de cet état presque de semi-coma. Je me retourne et tombe nez à nez avec deux individus au moins suspects aux comportements ambiguës. Bref aucune importance. Je reprends mon chemin au son des sifflements et des "hey poupée viens avec nous" ; "hey on va boire un verre ensemble" ou encore "holala faut pas le prendre comme ça, de toute façon il y a rien dans cette direction". Je ne sais même pas de quoi il parle ni ce que j'ai pris mal. Le papier logé au creux de ma main importe lui, lui seul.
J'arrive enfin dans l'entrepôt délabré que l'on m'a indiqué et décrit avec l'adresse correspondante. Pas de trace de ce que je cherche. C'est mort. Complètement mort. L'agacement et la déception m'envahit, rendant à mon visage cette expression peu connue du monde extérieur, visage déprimé et cœur battant. Je dévale les marches et frappe un cailloux du bout de ma chaussure compensée. Il rebondit sur le mur en face de moi, le son se répercute en écho dans la grande salle. Puis comme une réponse, la répercussion de rires vient s'y ajouter. Trois silhouettes apparaissent des trois coins de la pièce. Leurs démarches assurées, leurs rires, leurs attitudes, je suis révulsée rien que de les voir. Et comme si ça ne suffisait pas 2 autres firent leur apparition derrière moi : "ha bah si finalement on dirait qu'il y a quelque chose dans ce coin là, n'est-ce pas les gars ? Hahahaha ..."
Cinq, combien de temps mettrai-je pour les étriper ? Ha pardon, j'ai peur que vous me preniez pour quelqu'un de violent, laissez-moi vous expliquer. Juste que ce genre d'individu est irrécupérable, ils ne comprendront pas tant que je n'aurai mis les points sur les 'i'. Je prends ma position préférée, jambes tendues, penchée en avant, mains jointes en arrière, jouant à ma balancer sur la pointe de mes pied.

"Vous venez jouer avec moi les enfants ... ?"

Mon cartable est délesté en un rien de temps et il repose déjà sur le sol alors que je dégage mes deux tantô de leur cache. Ils sont maintenant bien visibles, se reposant encore dans leurs fourreaux, dans le creux de mes reins. Un seul être a déjà réussi à atteindre cet endroit par amour autre que mes sabres, ces 3 là étaient les seuls à avoir jamais touché cette partie attirante de mon corps avec le consentement de mon âme. Je me tiens toujours dans la même position face à ce qui s'annonce être mon premier adversaire. Il tire un long sabre de son côté droit et m'attaque en piqué plongeant d'un seul coup rapide. Pas assez car j'ai largement le temps de tournoyer sur moi-même en dégainant Kyu. A la fin de mon esquive celui-ci vient s'abattre sur la lame adverse, la fait riper. L'homme peu habile est entraîné en avant avec sa lame. La mienne n'attend pas d'invitation pour remonter de suite et trancher la tête du gêneur. Kyu retourne au fourreau avant que le sang n'ai eu le temps de s'étaler un peu partout. Les 4 autres ne comprennent strictement rien à la scène, normal, c'est trop rapide pour eux. Pour eux, leur ami avait attaqué puis il avait perdu sa tête. Comme si elle avait été arrachée, comme si une force invisible l'avait guillotinée. C'est pourquoi, à mon grand désespoir, il ne reculent pas. Cette fois-ci, alors que 2 personnes se mettent en place devant moi, je dégaine mes deux sabres courts et récite une incantation de mon invention, une incantation figurant parmi mes préférées, très utilisée par le passé. Shi s'enflamme et le feu semble couler de la lame comme un liquide visqueux. Le liquide s'étale sur le sol, en un long fil ardent relié au manche du sabre de mort. Un mouvement de poignet et le tout claque comme un fouet à l'oreille du plus proche. Un sourire sadique s'étale sur mon visage. Je lance le sabre de souffrance toujours vers le plus proche qui le reçu en pleine poitrine et avant qu'il ne s'effondre, mon fouet improvisé s'enroule autours du manche et ramène Kyu entre mes doigts. Je me tourne vers son acolyte et le lance encore une fois mais il l'esquive avec grâce. Agacée et déjà bien énervée je ne manque pas d'allonger le fouet incandescent qui s'agrippe encore une fois au manche de Kyu le ramenant et égorgeant au passage l'inconnu assez ch***t. Les deux derniers courent en direction de la sortie, j'en ai marre, marre de chez marre. Je brise les digues retenant mon énergie et lui laisse libre court. Un déchaînement d'énergie d'une violence inouï me brusquant un peu à chaque fois, mais nécessaire. Traces de l'existence de ces abjectes rejets de la nature : le sang rependu sur le sol en d'immondes flaques.
Marre ! Marre de chez marre ! Je coure littéralement maintenant dans l'entrepôt pour trouver le bureau que l'on m'a indiqué, le papier toujours serré dans le creux de ma main. Je pousse une porte, deux, trois ... Mais pu*in il est où ce bureau à la c*n ! Mes talons claquent sur le sol et ça aussi ça commence à me gonfler sérieusement. Après 1 bonne heure de recherche je tombe enfin (par hasard) sur le bureau en question. La pagaille y règne mais je trouve pourtant rapidement (allez savoir pourquoi) ce qu'il me fallait. Je rédige vite fait le billet et ressort pour le poster. ceci fait je re-rentre pour attendre les futurs visiteurs ...

Voilà comment réaliser une grosse con**rie sous la pression de plusieurs "marre". La ville, les gens, les annonces anonymes, la conscience, la morale. J'ai craqué, j'en ai eu marre, marre de chez marre de tout ça. Oh maintenant je ne regrette plus, mais sur le moment ...
Vous voulez peut-être savoir ce que dit ce billet quand même :

Réponse à ce poste-ci : ici

Noir, ténèbres, une ville en ruine, des ombres envahissantes … Je dors, ça j’en suis sûre, je me souviens parfaitement que ma tête ballotait sur ma poitrine puis mes yeux se sont fermés et le sommeil m’a engloutie … Mince ! Mais alors où suis-je ? Je parcours un peu les ruelles malodorantes et étroites de ce qui semble être les bas-fonds de l’obscurantisme … Je ne peux m’empêcher de sautiller par instant, au-dessus de tel mur ou de telle palissade, ou même en pleine rue, pour m’amuser à passer le « temps » durant ce rêve étrange … Mais des détails m’interpellent et me poussent à me prendre plus au sérieux. Une blessure, une douleur. Des sensations, une intuition, un mouvement mystérieux caché par la pénombre … Beaucoup de signes …

Je sursaute, j’ai mal au cou à force d’avoir dormi dans cette position inconfortable, je le masse avant de me rendre compte qu’un homme se tient face à moi. Que fait-il ici ? Cet étrange rêve … Lui … Suis-je morte … ? Non j’ai toujours eu une théorie sur la mort et je ne pense pas avoir trouvé ma preuve … Imaginons que mon horloge interne se soit arrêtée en même temps que mon cerveau. Comme toute horloge, elle a ralenti en s'arrêtant. Donc la pensée, fixée sur l'horloge interne, elle a aussi ralenti, mais seulement par rapport aux autres pensées. Mais pour la pensée rattachée à cette horloge, la vitesse n’a aucunement changé. Donc cette pensée augmente encore d'intensité au fur et à mesure que l'horloge s'arrête. Et comme la limite de la pensée est indéfinie, elle se retrouve prise dans un temps infiniment petit juste avant l'arrêt total de l'horloge. En gros on a une éternité en pensée. Remarque pour avoir réussi à aligner toutes ces questions et réponses d’affilée dans un temps si petit … Je suis peut-être morte … Alors cet homme serait-il en fait Dieu ? Dieu n’existe pas … Si, il existe ? Raisonnons ensemble …
Pourquoi l'homme s'est-il créé un dieu ? Je pense souvent à un exemple frappant, de ces dieux d'Égypte auxquels ont attribuais les crues du Nil. On pense aussi que l'apparition, dans la spiritualité humaine, d'un dieu, est étroitement liée à sa peur de la mort. Forcément. Tout comme le Nil, dont les crues à l'époque semblaient inexplicables, la mort elle même est inexplicable. Pourquoi donc la mort n'est elle pas explicable ? Pour moi, et j'aime bien m'écouter en tant que femme, la réflexion sur la mort est proche de la réflexion sur l'infinité dans le sens mathématique ou galactique. En effet … Essayez de définir l'infini mathématique. C'est impossible, inconcevable, c'est aberrant, comment définir quelque chose qui est par définition non-fini ou indéfini. Aussi … Essayez avec l'infini galactique. Sortez de chez vous maintenant, et regardez les étoiles. Alors ? Que voyez-vous ? Des étoiles certes merci de vos réflexions enrichissantes ... Des étoiles d'accord, des planètes et des nébuleuses, tout ça sur un fond noir d'encre. Maintenant, imaginez que vous pouvez voler plus loin et plus vite que tout, même que la lumière. Allez dans un sens, vous quittez la galaxie, vous voyez des galaxies partout, surement une boule de galaxie. Et au-delà ? Le vide sidéral, pourquoi pas. D'autres ensembles de galaxie ? Pourquoi pas aussi. Mais au-delà ? Nous voici au cœur du problème. Infiniment grand. Infiniment petit. Le fait qu'un ensemble, constituait toujours, avec d'autres ensembles, un nouvel ensemble qui en rejoindra d'autres et ainsi de suite, une sorte de phénomène récurant se répétant infiniment. Tout ça pour dire que l’on n’est pas ici face à un problème purement arithmétique. Nous sommes ici au cœur de la limite des conceptions humaines. Nous sommes dans la zone limite où au delà, notre cerveau est incapable de concevoir une quelconque théorie valable et finie. Nous sommes à la limite de notre capacité cérébrale.
Et bien c'est là, le souci avec Dieu.
Dieu, notre cerveau arrive à l'imaginer. Étrange pour quelque chose qui est censé être omnipotent, omniprésent, infini. Pourtant, l'infini fait des gosses, l'infini joue avec des cellules et créé des races et créé des créatures. A ceci rien de surprenant, soit on sait déjà faire, soit d'ici quelques centaines d'années, nous seront capable de la même chose. Mais il y a plus important encore ! S’il existe un dieu, alors pourquoi arrivons-nous à le concevoir ?
Parce qu'il n'existe pas. Parce qu'il est une création de notre cerveau, de notre imaginaire. Parce qu'il répondait aux questions, à l'époque, sans réponses. Parce qu'il rentre dans nos limites de conceptions. Il n'est pas "réel" dans la mesure où il rentre dans les "critères de réalité" que notre imagination peut générer.

Autre chose d’après l’homme se tenant devant moi … Il n’a pas l’air heureux hors, même s’il y a toujours quelqu’un de plus heureux que nous, personne ne peut être plus heureux que Dieu … Mais Dieu est-il heureux ? Est-il heureux de nous faire souffrir ? Si l’on considère qu’il est normal, c’est-à-dire, humain, de faire souffrir ceux qu’on aime, alors … Dieu est un homme.
Si Dieu ne nous aimait pas, il nous aurait exterminés depuis longtemps ! Ou bien, il ne nous aime pas, et dans ce cas, Dieu n’est pas homme, mais content d’avoir la réputation de ne jamais se tromper, il préfère ne pas montrer qu’il s’est trompé, donc il ne nous extermine pas. Il ne voudrait pas avoir l’air ridicule en nous tuant. Mais, s’il nous extermine, il n’y aura plus personne pour le tourner en ridicule … Mhmmm … Y aurait-il quelqu’un de plus grand que Dieu ? Donc, Dieu nous aime. Or, un homme n’est pas parfait, c’est lui qui l’a dit, alors il n’existe pas de « Dieu de tous les hommes » ! Cela nous amène à penser qu’il existe bien un Dieu de chaque homme, valable dans toutes les religions, et que donc, nous sommes nos propres maîtres. Ceux qui croient ce que je dis là, sans même y avoir réfléchi une seconde dans leur vie sont des imbéciles, car c’est là la nature même d’un imbécile : croire aveuglément en ce que disent les autres. Donc, ceux qui croient aveuglément en Dieu, c’est à dire profondément et sans avoir réfléchi à tout ce que « Dieu » veut dire, ceux-là, ce sont des imbéciles. Par contre, ceux qui croient profondément en Dieu, après avoir réfléchi et sans avoir été endoctrinés par leurs familles, ceux-là sont intelligents. Tout ça pour dire que je ne remets pas non plus en cause les croyances de chacun … Mais en ce qui me concerne voici mes conclusions.

Soit, si Dieu existe, il est inconcevable, et la représentation que nous nous en faisons est largement erronée.
Soit, Dieu, tel que nous le concevons, n'est rien, pas plus qu'une pensée rassurante quand vient le dernier souffle.
Pour moi le choix est décidément fait. Le monde est rationnel, Dieu n'y a pas sa place !

Je me lève d’un bond et fait face à l’intrus, il ose me demander qui je suis et porter la main à son arme ! Il parle ensuite du Rukongaï, endroit où je n’ai pas mis les pieds depuis … Des images de mon récent rêve me reviennent à l’esprit … Je ne mets guère plus de quelques secondes pour faire le rapprochement … L’habit, l’arme, la stature … Une enfl*re de shinigami !! A mon tour je ne peux m’empêcher de penser à ce que je pourrai lui faire avec Kyu et Shi … Mais il y a plus urgent …

" Ayane Saki, ancienne membre de la 9ème division, gerclée du Goteï sans bonne raison … Autant que ce que je faisais au Rukongaï, toi que fais-tu ici, dans mon hangar ?! Et qui es-tu accessoirement … ?"

Que faire de plus ? Rien …

" D’ailleurs monsieur le Capitaine, que faisais-tu si loin de ton petit lit douillet et luxueux ? C’est étonnant venant de la part d’une bourgeoisie pétant plus haut que son c*l "

Décidément … Je suis vraiment pas du matin …

" Ayane Saki, ancienne membre de la 9ème division, gerclée du Goteï sans bonne raison …"

La femme était sublime certes, mais après ces paroles, Seppan perçu avec une très grande facilité qu'elle dégageait une immense colère envers les shinigamis. Et on peut la comprendre, elle doit sûrement faire partie du clan des vizards, des shinigamis bannis du Sereitei pour toujours, car le plus souvent ils ont commis des fautes graves voire impardonnables. Certaines légendes disent qu'ils ont développés leurs capacités à un tel point qu'ils peuvent emprunter le pouvoir des hollows, mais surtout, le plus surprenant ce qu'ils arriveraient à le maitriser. Leur niveau serait donc au-dessus de celui d'un capitaine de division. Certes Seppan était au courant qu'ils existaient encore de nos jours, mais il ne pouvait croire qu'ils avaient les facultés des légendes. Pour lui, aucun shinigami digne de ce nom ne voudrait avoir de tels pouvoirs, surtout pour ressembler encore plus à ces ennemis. Cependant, il savait que ceux-ci pouvaient être très puissants et qu'il vaut mieux les compter dans ses alliés que dans ses ennemis et cela le capitaine de la huitième division devait tous faire pour que cela se réalise.

"Autant que ce que je faisais au Rukongaï, toi que fais-tu ici, dans mon hangar ?!"

Comme à son habitude, l'homme été perdu dans ses pensées sans perdre des yeux, la magnifique étrangère, il se souvenait qu'elle lui avait demandé ce qu'il faisait dans son hangar. Alors, il avait atterrit dans un hangar, sur terre, mais où ? Là était encore le problème. Pour la première fois, il dégageait son regard de la vizard, pour se concentrer sur son environnement. Il regarda plusieurs fois autour de lui. Le hangar paraissait très vieux, limite en ruines, c'était surement un lieu désaffecté, à l'abandon total. Des craquements des tôles émanaient des tout côtés, des vieux canapés traînaient un peu partout, des vieux trucs gisaient au sol un peu partout. Une partie du toit était béante, laissant traverser une partie des rayons du soleil en plus de ceux qui passaient sur les vitres latérales qui sont pour la plupart explosé en plusieurs morceaux.

"Et qui es-tu accessoirement … ?"

Le capitaine se réveilla subitement de ses pensées débordantes et répondit d'un ton sec :

" Osanagokoro Seppan, capitaine de la huitième division du Sereitei ! "

" D’ailleurs monsieur le Capitaine, que faisais-tu si loin de ton petit lit douillet et luxueux ? C’est étonnant venant de la part d’une bourgeoisie pétant plus haut que son c*l "

** Agressive la petite, elle n'en devient que plus attirante encore ! **

** Est-ce qu'un jour tu arriveras à calmer tes ardeurs ? pfff ! **

** Impossible, c'est dans ma nature, on ne peut pas aller à l'encontre de la nature ! **

" J’étais en mission, d'après les directives du capitaine de la première division, cependant tu te trompes sur un point, je ne fais pas partie de la bourgeoisie de la Soul Society hélas. " (Seppan afficha un sourire narquois)

Au bout de quelques instants, les idées fusaient de nouveau dans la tête du Taisho, il n'avait pas vu Seiji et les autres capitaines depuis un lustre, Qu'est ce qu'ils pouvaient bien devenir ? A son retour au Sereiteï, il devra prendre contact avec eux. Mais pour le moment, il doit s'occuper de cette charmante demoiselle. Mais que doit-il faire, Seppan n'était pas vraiment très doué pour ce qui de la négociation. Alors, la négociation avec une femme, n'en parlons pas. Son regard croisa celui de Saki puis ce fixa pendant plusieurs minutes, le capitaine essayait de découvrir plus de choses sur la femme par ce regard, il tentait de savoir un peu plus d'informations sur son histoire, ses secrets les plus profonds. Cependant, à sa grande surprise, rien ne vint, rien du tout, pas un brin d'infos. Désespéré, l'homme silencieux se décida à parler.

" Ayane Saki, tu m'intéresses beaucoup, oublions les bêtises du passé et tentons désormais de former un nouveau lien fort entre Shinigami et Vizard ? Dis moi plus sur ton histoire et sur ton groupe ? "

[HRP : Bon Saki tu réponds encore une fois mais ensuite il vous faudra laisser entrer un autre vizard dans la conversation. D'une part pour qu'il puisse Rp dans un but précis lui aussi et par la même occasion entrer dans l'histoire, d'autre part ça risque de devenir intéressant. =) Sur-ce bon Rp, continuez bien ^__^ /HRP]

HRP : Désolé pour le retard je suis vraiment débordée en ce moment é___è j'espère que vous me pardonnerez ...

Corrompu ... Tous corrompus. Vous corrompez tout ce que vous touchez. Vous l'apportez avec vous comme si vous contaminiez un monde d'une toxine virulente, nocive et contagieuse. Vous osez me répondre ? Oui cela ne m'étonne pas de vous en fait ... Mais vous répondrez, vous répondrez de vos actes ! Un sort ! Vous avez jeté un sort sur les pays que vous gérez, que vous contrôlez ! Et vous ne vous gênez pas pour risquer, tout risquer. Et même risquer autant de vies et d'âmes qu'il le faut. Ou qu'il faudra ...
Et ainsi vous brûlerez ... Non vous brûlez déjà en enfer, pour répondre de vos pêchers. Je comprends ce que vous vouliez devenir mais ce que vous êtes devenus est contraire à vos rêves. Et la liberté se consume d'elle-même ...

Incline-toi ...

Mort ... Vous apportez la mort. Vous tuez tout ce que vous touchez. Mais vous devez payer pour vos crimes. Vous allez payer. Et vous supplierez toutes ces âmes, vous vous agenouillerez devant toutes ces vies. Et le sortilège sera brisé, les pays libérés. Et vous brûlerez ... En enfer ... Vous brûlez déjà dans cet enfer, vous y baignez, pour vos pêchers ...

"Désolé ... J'étais encore dans mes rêves ... J'étais un peu perdue ^___^ J'espère que tu m'excuseras <3"

Mais je sens la mort non loin, s'il me touche ... Je mourrai ... Il est peut-être temps pour quelqu'un d'intervenir, le miracle viendra-t-il ? C'est le moment pour que quelque chose de ce goût là arrive. Que quelqu'un me sorte de là ... Que quelqu'un me sorte de là ... Que quelqu'un me sorte de là ... Peut-être que l'homme tapi dans l'ombre m'aidera lui ...

"J'espère sincèrement ... Aidez-moi !!!!"

Faites qu'il intervienne ...

HRP : C'est très petit certes mais j'ai fait le maximum pour ne pas trop bloquer non plus =S

[HRP : J'avoue que c'ets étrange comme mise en commun Sinon, je signale juste que j'ai préféré garder les répliques de Seppan-san en blanc pour ne pas les confondre avec les miennes]


Aujourd’hui encore, le galeriste quittait son lieu de travail en esquissant un visage soulagé. Cette fois-ci, il avait du effectuer plusieurs visites de suite qui avait fini par épuisé sa patience. Mais au final, il s’en était bien sortit et c’est que peu de temps après qu’il regagna l’allée amenant à sa demeure. Mais alors que la suite semblait être dédiée à la plaisance, quelque chose le fit arrêter son mouvement et tourner son visage vers l’Est.

- Ce ciel…


La tension chez l’un des deux êtres à zanpakuto commençait à monter, rendant la situation étrange vue de l’extérieur. Il n’y avait encore eu aucun geste agressif, mis à par le ton qu’utilisais la jeune Vizard pour s’adresser à cet homme bien loin de chez lui. Mais pourtant, rien ne présageait un quelconque danger, et c’était avec une voix teinté de lacement que le capitaine de division s’est exprimé :

- Ayane Saki, tu m'intéresses beaucoup, oublions les bêtises du passé et tentons désormais de former un nouveau lien fort entre Shinigami et Vizard ? Dis moi plus sur ton histoire et sur ton groupe ?

Qui l’aurait cru qu’un capitaine tout droit sortit de la soul Society puisse tenir de tels propos…d’ailleurs, ils furent si soudains que même Saki ne sembla pas s’en rendre compte. Celle-ci, plongée dans ses pensées (et que pouvaient-elles bien êtres d’ailleurs dans une telle situation) venait à peine de reprendre vie…avant d’entrer d’un était d’inquiétude imprévu…contrastant avec le sourire niais apparu cinq secondes plus tôt.
Qu’y avait-il de si inquiétant tout d’un coup ? Qu’est-ce qui pouvait changer le comportement de cette jeune femme qui pourtant abritait quelque chose de bien plus monstrueux que Seppan… ? D’ailleurs, comparer le capitaine de la huitième division à un Hollow n’était pas fort flatteur pour le premier…à moins que celui-ci ne cache une part de mystère lui-même. Après tout, rien n’expliquait sa présence ici.
C’est peut-être tous ces questionnements qui étaient à l’origine de la soudaine prise de conscience de Saki, avait-elle fini par sentir qu’il n’y avait pas que du bon sous ce haori protecteur et ce visage serein…. En attendant, ce fut surtout les mots prononcés par le capitaine qui résonnèrent au milieu des creux d’une troisième paire d’oreilles voisines…

- J'espère sincèrement ... Aidez-moi !!!!

La jeune fille vit alors une silhouette se passer devant elle avant de se placer à un mètre à sa gauche. Elle n’eut pas le temps de le voir qu’il prit la parole dune voix calme teintée de sympathie, se tournant vers le capitaine de division qui remarqua le shumpo discret qu’il venait d’effectuer.

- Je ne suis pas sur de vous plaire autant Osanagokoro-taisho, pourtant vous voulez former un nouveau lien fort entre nos deux races…

Par chance pour Saki, Shuyin était apparu et s’était placé comme sauveteur de la jeune fille…bien que son attitude et sa disposition ne puisse prétendre un quelconque désir de sortir la jeune femme de cette rencontre. Le visage calme, esquissant un simple sourire, l’homme aux yeux bleus suivit sa remarque d’un petit souffle amusé avant de suivre sa lancée :

- A moins que votre intérêt pour cette jeune demoiselle soit autre…qui sait, après tout il est rare de voir un capitaine de division apparaître dans ce monde… sans bonne raison…

Par la suite, le galeriste se contenta d’adresser un sourire à l’adresse de la jeune femme tout en laissant le temps au capitaine de réagir. D’ailleurs, malgré son visage calme et jeune, Shuyin pouvait aisément sentir qu’il n’avait pas un simple capitaine en face de lui…s’il déjà l’on pouvait dire de ces gens qu’ils étaient simples… L’homme d’art avait apprit, durant ses longues années au temple des montagnes, qu’un homme tranquille pouvait déchainer la plus furieuse des tempêtes. Aussi était-il hors de question de créer des hostilités, surtout si cela n’était pas dans les goûts de l’ex-shinigami. Pourtant, il s’agissait bien de Kannon qu’il tenait dans sa main droite…

- Oh…toutes mes excuses capitaine…demoiselle…j’ai omis de me présenter : Seijaku Shuyin, et j’imagine qu’il est inutile de vous dire d’avantage sur moi. (Il posa alors ses yeux dans ceux de la jeune femme) Je ne doute pas que vous sachiez vous défendre…mais aviez-vous réellement besoin d’aide. Je doute qu’il s’agisse plutôt d’une arme à laquelle je ne peux lutter qui motive ce cher shinigami…

Sur ces mots, il tourna son attention vers le sujet à savoir l’homme au haori :

- Loin de moi l’envie de m’infiltrer, mais peut-on savoir ce qui amène un capitaine de huitième division sur terre… ? J’ai souvent pensé qu’il s’agissait de la tache des officiers de la 6ème…

Après ses dernières paroles, Seppan sentit soudain une énorme tension pesée dans l'atmosphère. Était-il allait trop vite ? Comme d'habitude, il n'était vraiment pas doué pour engager "gentiment" les premières rencontres. De ce fait, la femme en face de lui, semblait complètement paniquée, et c'est ce que le capitaine souhaiter le moins du monde. Plusieurs minutes s'écoulèrent, pendant lesquelles, chacune des personnes présentes ici, se perdirent dans leurs pensées, réfléchissant toutes à comment se sortir sans accrochages de cette situation. Au bout d'un moment des paroles vinrent troublées ce doux silence, c'était celle de Saki :

"J'espère sincèrement ... Aidez-moi !!!!"

L'homme voulut se justifier, mais il se rétracta rapidement, un étranger avait fait son apparition. C'était un homme cette fois-ci, le taisho repéra rapidement qu'il était spécial lui aussi, au vu de son accoutrement et de son armement, un magnifique sabre dans sa main droite. Il sortit de l'ombre et s'approcha rapidement de la jeune femme, doucement il prit la parole :

- "Je ne suis pas sur de vous plaire autant Osanagokoro-taisho, pourtant vous voulez former un nouveau lien fort entre nos deux races…A moins que votre intérêt pour cette jeune demoiselle soit autre…qui sait, après tout il est rare de voir un capitaine de division apparaître dans ce monde… sans bonne raison…"

Le capitaine de la huitième division se réjouissait de cette venue, avec un homme, il n'avait plus à s'inquiéter de ses problèmes de "première rencontre". Il murmura doucement :

"Partout où l'homme fait preuve de fragilité, il trouve sur sa route un "sauveur" pour le tromper."

Le vizard fit mine de ne pas l'entendre et se tourna vers sa collègue :

"Oh…toutes mes excuses capitaine…demoiselle…j’ai omis de me présenter : Seijaku Shuyin, et j’imagine qu’il est inutile de vous dire d’avantage sur moi. (Il posa alors ses yeux dans ceux de la jeune femme) Je ne doute pas que vous sachiez vous défendre…mais aviez-vous réellement besoin d’aide. Je doute qu’il s’agisse plutôt d’une arme à laquelle je ne peux lutter qui motive ce cher shinigami…"

Enfin, après tout cela, il décida finalement de s'adressait au shinigami :

"Loin de moi l’envie de m'infiltrer, mais peut-on savoir ce qui amène un capitaine de huitième division sur terre… ? J’ai souvent pensé qu’il s’agissait de la tache des officiers de la 6ème…"

Le capitaine sourit de nouveau, il devait absolument avoir une bonne relation avec ces deux-là, de plus il ne voulait surtout pas engager un combat contre eux sans connaître leurs véritables capacités, cela serait de la folie, il reprit rapidement ses esprits et leur parla d'une voix monotone :

" Je vois que vous êtes bien au courant de la façon de procéder de la Soul Society, mais je ne suis pas ici pour une mission officielle, donc la sixième division n'a rien à voir la dedans. J'ai besoin de savoir si nous pouvons ensemble faire une alliance, un jour ? Vos "vies" m'intéressent beaucoup. Mais tout d'abord j'aimerais connaître la raison qui à fait que cette "douce demoiselle" se retrouve dans la Soul Society ? Voilà la raison de ma venue, mon devoir de capitaine m'oblige à le découvrir, mais vous devez surement vous en doutez vu que vous étiez d'anciens shinigamis, Ai-je raison ? "

Trop long, cette discussion commençait à devenir trop longue, beaucoup trop longue. Le capitaine de la huitième division avait beaucoup de mal à le supporter. Cette femme ne répondait en aucun cas, aux réponses qu'il tentait désespérément de poser. Elle semblait l'évitait même. Quelle bonne idée, il a eu encore de suivre un étranger en pleine nuit et pourquoi donc avoir tenté de lier d'amitiés avec ces énergumènes. Qu'on se paye sa tête, ça, Seppan ne pouvait pas l'acquiescer et pourtant il le voyait bien que les deux, aussi bien la femme que l'homme le faisaient. Le shinigami sentait la colère montait en lui, ses tentatives amicales n'avançaient pas comme il le voulait. Cependant, il devait absolument se calmer, perdre son sang froid dans ce genre de situation n'était pas digne de lui et de son rang. Il savait que quelque chose devait se préparer dans un futur proche et il savait aussi que la Soul Society aurait besoin de renforts supplémentaires pour faire face à celui-ci. Les vizards étaient tout désignés pour cela. Après de longues minutes de silence pesant, la jeune femme prit la parole :

« Bon alors puisque c’est si étrange pourquoi ne pas aller dans mon bureau, s’assoir autours d’un bon thé et parler tranquillement de la renaissance des vizards ? … Ah oui c’est vrai que monsieur Capitaine de la 8ème n’est pas vizard … Viens quand même, on sait jamais à quoi tu pourrais servir, à moins bien-sûr que tu compte accourir vite au pied de ton maître en haletant … »

*** Qu'est ce qu'elle nous veut encore cette c............ ? Elle commence sérieusement à me faire c.... à se la péter comme ça !!! ***

*** Warui, calme toi voyons ! Ne vois-tu pas que si tu t'énerves de la sorte tu rentres dans son jeu ! Le mieux que nous pouvons faire actuellement, c'est de la suivre dans son bureau, partir dans un moment pareil serait le signe évidant d'une marque de faiblesse. ***

Enfin, après tant d'attentes, les espérances du capitaine semblaient exaucées peu à peu. Il allait enfin avoir des réponses à ses questions et pour cela, il était capable de suivre cette femme n'importe où. Rassuré, il lui répondit, d'un ton moqueur :

" Pour ma part rien ne presse, mon maitre n'a pas besoin de moi actuellement, je n'ai donc pas à accourir à ses pieds en haletant, comme vous le dites si bien. Permettez moi donc de vous suivre "

Toutefois, Seppan était quand même inquiet, cela faisait presque une éternité qu'il n'avait eu aucune nouvelle d'aucuns membres de la Soul Society, que pouvez-t-ils tous bien faire pour ne pas donnez des preuves de leur existence ?

Entré en jeu quelques minutes plus tôt, Shuyin se sentait déjà comme faisant partie du décor…sans vouloir dire qu’il en était pour autant ignoré. Ayant conservé sa position, il s’était contenté d’écouter la réponse que lui avait offerte le capitaine, avant de laisser les deux premiers interlocuteurs en retrait. Pendant ce temps, il jeta quelques regards discrets à Saki et Seppan, remarquant que ces derniers semblaient bien être assez complémentaires pour des personnes ne semblant pas, à première vue, l’être. De plus, le regard qu’afficha Osanagokoro en direction de Kannon n’échappa pas au Vizard qui se contenta de soupirer intérieurement…même un ninjato impossible à dégainer créait des pulsions combatives… Malgré son éloignement de la Soul Society, quelque chose restait toujours pareil au fil du temps : et ce quelque chose, Shuyin le sentait en Seppan…
Mais…

- Bon alors puisque c’est si étrange pourquoi ne pas aller dans mon bureau, s’assoir autours d’un bon thé et parler tranquillement de la renaissance des Vizard ?

Le demi-sourire de Seijaku se changea en une expression indifférente, ne témoignant d’aucune réaction extérieure bien qu’il était assez étonné de cette soudaine proposition de la part de la jeune fille. De plus, il y avait ce mot « renaissance » qui était utilisé comme s’il mettait en contexte une bonne chose…un événement qui se voudrait heureux ne pouvait être lié aussi simplement avec le mot « Vizard ». Le galeriste finit par fermer les yeux, écoutant la suite des propos de l’autre Vizard. Quelque part dans son esprit, le chant de Kannon se faisait entendre de moins en moins fort…

- Ah oui c’est vrai que monsieur Capitaine de la 8ème n’est pas Vizard … Viens quand même, on sait jamais à quoi tu pourrais servir, à moins bien-sûr que tu compte accourir vite au pied de ton maître en haletant …

Les yeux clairs de Shuyin se posèrent sur Saki, quelle étrange personne pouvait-elle bien être pour organiser un tel meeting ? En y repensant, il est vrai que le galeriste n’était venu ici que par intuitions, d’autant que des barrières dissimulaient toujours des secrets. Il n’avait donc pas été mis au courant de la demande de Saki, mais même après cela, cette demande devenait étrange lorsqu’elle y ajoutait un capitaine du Seireitei.
Sur ces réflexions à moitié entamée, l’homme fin un mince sourire en écoutant la réponse de Seppan. Mais il comprit alors qu’il y avait encore autre chose dans l’air…mais ne le vit que trop tard :

- Hey vous là-bas, il y a un problème ?

Le temps d’observer le nouvel arrivant, Shuyin remit son éternel sourire simple au goût du jour, comme ravi de voir une autre personne sans pour autant paraitre rassuré de sa présence. Ce dernier contrairement aux deux autres, dégageait directement une sensation d’appréhension…quelque chose d’autre qu’un Hollow intérieur : car il était évident qu’il s’agissait d’un Vizard…


Chadmamukha… il fait froid ici…

Cette courte intervention de Kannon confirma les appréhensions de Shuyin qui ne mit pas longtemps à en venir à la parole. Son zanapkuto avait cessé de chanté dans son esprit.

- Etrange situation que voici comme vous dîtes…le passé se fait futur par ici… (Il regarda Saki) Malheureusement je ne peux accepter votre offre, car elle ne m’est pas adressée : ni de part la possible cause des Vizard…ni par le Gotei 13. En attendant, qui sait...peut-être un jour vous crierez véritablement à l'aide : mais faites attention de ne pas tomber dans cette fable, jeune femme.

Dans un demi-silence, il s’inclina auprès des deux premières personnes avant de quitter le champ de discussion d’une marche calme et non hâtée. Au passage, il passa à côté d’Okami sans pour autant lui adresser un regard. Cependant, cela ne voulait pas dire que ce dernier venait d’être observé de très près…

Il ne s’agit pas du même froid que celui du monastère…pourtant j’ai une fine impression.

C’est la soif qui caresse ton esprit, c’est la faim qui fait gronder ton ventre. As-tu encore honte que l’on voit que tu as faim ?

Je n’ai pas à avoir faim de cette nourriture là

Pourtant même le nouveau né ressent la faim.

Sur ces mots, et arrivé à une quarantaine de mètres des trois autres…Shuyin disparu grâce à un shunpo imprévisible. Ainsi, il se dirigea ailleurs, quelque part loin de ce groupe afin de reprendre un court…comme avant sa venue.
Les choses bougeaient à Karakura…et bientôt on menaçait de faire sortir Shuyin de son inaction… Il savait qu'il allait bientôt revoir les deux Vizard, étant moins sur pour Seppan (bien qu'a présent, plus rien ne semblait sûr). Mais il savait aussi qu'il devait amener chaque chose en son temps, et l'âret du chant de Kannon signifiait tellement et si peu en même temps...

Le capitaine était de nouveau perdu dans ses pensées comme à son habitude. Cependant, quelque chose vint rapidement troubler cette douce somnolence :

"- Hey vous là-bas, il y a un problème ?"

Seppan se tourna rapidement vers les lieux du bruit. Ce n'était ni plus ni moins que les paroles d'un homme, un troisième vizard faisait son apparition et prit part à la discussion. Osanagokoro regarda avec attention ce jeune homme : il était stupéfiant.

D'un côté, on voyait au premier coup d'oeil que celui-ci ne faisait pas du tout attention au regard des autres au vu de ses vêtements, on pourrait même mieux dire, de son accoutrement puisque qu'ils ne ressemblaient à rien : aucune correspondance des couleurs, aucun style, aucun goût. On aurait dit que cette personne s'habillait endormi chaque matin. Il faut avouer quand même que le shinigami présent ici réagit de la même manière quand il est question de choix vestimentaire sauf qu'heureusement pour lui, il a prit l'habitude d'utiliser l'uniforme traditionnelle des anges de la mort. Ce qui au final, n'est pas visible aux étrangers.

Toutefois, d'un autre côté, cet étrange personnage avait un physique éblouissant, contrastant fortement avec son goût vestimentaire des plus particuliers : yeux vairons, regard pénétrant et oppressant digne des animaux les plus sauvages.

La réaction chez les vizards fut vive aussi. Seijaku Shuyin fixa à son tour le nouvel arrivant. Au bout de quelques instants, il s’adressa au reste du groupe :

-Etrange situation que voici comme vous dîtes…le passé se fait futur par ici… (Il regarda Saki) Malheureusement je ne peux accepter votre offre, car elle ne m’est pas adressée : ni de part la possible cause des Vizard…ni par le Gotei 13. En attendant, qui sait...peut-être un jour vous crierez véritablement à l'aide : mais faites attention de ne pas tomber dans cette fable, jeune femme.

Sans demander son reste, après ces belles paroles, on le vit disparaître grâce à un shunpo imprévisible. Ayane Saki, quand à elle, prit subitement la parole :

" Graaaaaaah mais je rêve, pourquoi débarquer comme ça sans prévenir ?! Hein, pourquoi ?! Franchement ! Tout se déroulait parfaitement bien, on était en train de discuter posément et calmement, j'en arrivais presque à apprécier la compagnie de l'autre pingouin là, quand il fallait qu'un autre arrive sans s'annoncer. Juste 'hey vous là-bas, il y a un problème ?', juste ça. "

Toutefois, ces paroles étaient de toute évidence en contradiction avec son comportement. Elle ne sembla pas indifférente au physique du jeune homme et à sa vue, elle se transforma en véritable gamine. D’un coup elle s’écria, tout en lui martelant le torse des poings :

" Baka baka baka baka baka baka baka !! >___< "

Puis, toujours avec le même zèle, elle se retourna précipitamment et croisa les bras avec ardeur, tout en tapant du pied, comme une petite fille qui serait en colère. Au bout d'un moment de réflexions solitaires, elle passa d'un extrême à l'autre : du stade de petite fille à celui de femme épanouie, se tourna vers le taisho, qui était là silencieux. S'approchant doucement, elle mit son doigt sous son menton et le leva légèrement en le fixant dans les yeux.

" Bon mon petit Seppan ... "

*** Elle sait parler aux hommes, celle-là dis donc ! J’adore, continue comme ça ma belle ! ***

*** Dis donc, ce n'est pas toi qui la traitais de c......, il y a même pas deux minutes ? ***

*** Ben quoi, il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis ! ***

*** Pitoyable ! ***

" ... Que dirais-tu de te joindre à nous deux pour converser ... Vu que l'autre nous a lâchement abandonné ... Tu verras que tu seras bien en ma compagnie et celle de ... "

Avec autant d’énergie qu’auparavant, elle fit un bon théâtral, s’éloignant ainsi de l’inconnu. Puis le pointa du doigt en écarquillant les yeux.

" Mais qui es-tu en fait ? Et que fais-tu ici ?! "

La réponse ne se fit pas attendre, même si elle semblait sortir avec beaucoup de difficultés de la bouche de l’étranger :

"Je ne vois pas pour quelles raisons je répondrais à cette question, si je suis ici ce n'est pas pour me présenter mais plutôt pour répondre à l'étrange annonce que tu as passé sur le journal, suite à ta réponse je pourrais décider de t'en dire plus sur moi ou pas, la balle est dans ton camp ..."

*** Ils ne font jamais simple dans leurs réponses, ces gens-là ou quoi ? Toujours avec des sous-entendus, jamais quelque chose d’explicite, c’est énervant tout ça !***

Le dirigeant de la huitième division qui était resté silencieux pendant tout ce temps, prit soudainement la parole :

" Bon revenons à nos moutons, je ne vais pas passer par quatre chemins, Vizards, vous qui vivez ici bas, n’avez-vous rien remarqués d’étranges ces temps-ci, du style regroupement d’individus qui sortiraient du lot des gens ordinaires ? D’habitude la Soul Society préfère se charger de ses problèmes, elle-même, mais là cela dépasse même notre entendement. "

Oups désolé, semaine et week-end chargé, par contre je serai plus cool ces jours-ci, donc je poste bientôt, excusez-moi pour l'attente =S