Une courte visite...

Seppan n'eut même pas le temps de réagir que l'exequias gisait déjà au sol, aux pieds du commandant Seiji. Orienté face au shushou, Le dirigeant de la soul Society lança une très forte expression de menace, puis d'un pas vif, il s'approcha du capitaine. Arrivé à une certaine distance de celui-ci, il le regarda droit dans les yeux. Un moment de silence s'installa entre les deux hommes. Le regard que portait le capitaine de la première division était très profond comme si celui-ci voulait tous découvrir sur son subordonné. Quant à lui, il ne bougea pas et resta impassible, ne savant pas quoi faire face à la curiosité grandissant du capitaine sur son être. Au bout d'un certain moment, Seiji lui tourna le dos et s'éloigna, en marchant il prit la parole :

- Bien très beau travail. Mais je ne l'aurais pas laissé agonisé aussi longtemps. Il était évident qu'il allait tomber avant de t'atteindre, mais ... Le regarder se noyer dans son sang était vraiment ignoble. Même moi je n'aurais pas pensé à cela. Je crois que je commence à te cerner. Bien, rejoins la quatrième division, tes blessures ne sont pas très graves, mais il vaut mieux les soigner. Quant à moi j'ai quelque chose à faire.

Le capitaine de la huitième division tenta de répondre, mais c'était inutile, Seiji était déjà trop loin et ne semblait pas ouvert, à ce moment-là, à la discussion. Silencieux, il décida donc d'obéir aux ordres du commandant. Nettoyant et rangeant son zampakutôh dans son fourreau, il se dirigea vers le quartier de la quatrième division.

Après quelques minutes de marche, il arriva face à une immense porte où était gravé de façon simple, mais très élégant, le signe de la division et son symbole, la gentiane. Après l'avoir bien observé, il se décida à l'ouvrir. La salle où il entra était aussi au même niveau architectural que la porte. C'était une immense pièce qui était, comme pour la porte, très simple, mais magnifiquement bien décorée. Il y régnait une atmosphère des plus détendue, pas un bruit superflu ne se dégageait de ce lieu, même une église ou un hôpital était bruyant face à ça. Les shinigamis dans ce bâtiment ne portaient pas de sabres, mais possédait tous une sacoche verte. Son entrée avait été remarquée, toutes les personnes présentes dans cette salle c'était arrêté pour le regarder, rapidement le capitaine de la quatrième division s'approcha avec quatre autres personnes. Il l’ausculta puis donna quelques ordres aux anges de la mort qui l'avaient suivi puis s'éloigna. Ceux-ci s'activèrent rapidement, en silence, il avait enlevé le zampakutôh du capitaine et l'avait dirigé vers une petite salle. On l'allongea sur un lit. Tandis qu'on lui procura les premiers soins nécessaires, son esprit s’évada.

¤¤ Flashback ¤¤

Cinq personnes se tenaient là dans un salon, un salon des plus ordinaires, il était décoré simplement, une table basse en verre, un canapé et quelques fauteuils aux tissus blanc crème, une télé écran plat. Cependant, l'ambiance entre les personnes ne semblait pas elle tout à fait ordinaire, ils semblaient tous inquiets. En effet, deux hommes tenaient en joug, un homme et une femme, un couple surement. L'homme semblait assez jeune, les cheveux en bataille, il était en costume cravate. La femme quant à elle, était d'une très grande beauté, le teint d'un blanc laiteux, les lèvres peintes d'un rouge nacré, vêtue d'un somptueux kimono de soie ornée de fleurs de camélia d'un rouge éclatant.

Un sixième ravisseur armé fit son apparition tenant dans sa main un liasse de billets et deux bagues, s'avançant il s'adressa à un homme qui était assis sur un fauteuil et qui observait silencieusement la scène.

" Chef, ils nous ont menti, j'ai trouvé ça dans un cachette d'un de leur tiroir "

Sans rien dire l'homme se leva, s'approcha de la femme, frôla de ses lèvres le coup de la femme. En enlevant sa tête, il sortit un revolver.

" On ne vous a pas appris à l'école, que c'est vilain de mentir, il afficha un sourire forcé, cela mérite une punition, d'un mouvement rapide du poignet il ouvra son revolver et y inséra une balle, cependant je vais être un gentleman, je vais donc laisser le hasard décidé du sort de cette magnifique créature. "

Quand il eut finit de parler, il referma le revolver et fit tourner le barillet. Laissant celui-ci s'arrêtait de son plein gré, il le colla contre le menton de la jeune femme, se réalisant il se mit à sourire et s'adressa à la femme :

" Voyons voir si tu as de la chance, ma jolie "

A ce même instant, il appuya sur la gâchette et le coup partit. La balle touchant celle-ci en plein dans la tête, conserva l'expression de surprise qu'avait dégagée la femme pendant ces derniers instants. Yeux grande ouvertes et bouche écartée, elle tomba en arrière sur le canapé, colorant celui-ci d'un rouge vif.

L'homme se tourna alors vers le veuf et d'un ton ironique :

" Dis donc, elle n'a vraiment pas de chance, ta copine "

L'homme ne pouvait plus se retenir, d'un mouvement rapide, il repoussa celui qui le tenait en joug et se précipita vers le meurtrier de sa fiancée. Celui-ci très calmement pointa son arme vers son assaillant et tira. L'homme reçut la balle au niveau de sa gorge et tomba lourdement à terre. Il avait l'impression que du feu le brûlait de l'intérieur consumant ses entrailles petit à petit. Sa vision commençait déjà à se troublait. Une voix lui parvient au loin, c'est celle de son meurtrier :

" Zut que je suis mauvais joueur, j'ai oublié d'enlever les cinq autres balles ! Tu diras désolé de ma part à ta copine au paradis , mon gars !"

" Allez les gars, il n'y a plus rien à faire ici, on se barre !"

Il entendit encore très faiblement des bruits de pas qui s'éloignèrent de plus en plus et au bout d'un moment plus rien, plus aucun bruit, plus aucune douleur. La mort l'avait emporté.

¤¤ Fin du flashback ¤¤

Le capitaine se réveilla en sursaut, des gouttes de sueur perlaient le long de son front, les shinigamis qui l'avaient soignés avait disparu. Après avoir remarqué les bandages qu'on avait placés sur les différentes parties de son corps, il pouvait facilement en déduire qu'ils avaient fini. Il resta là, songeur, à regarder le plafond. Il pensait à cette affaire avec l'exequias et les groupes des Adjuchas et se disait que les problèmes étaient loin de se terminer. Il se demandait aussi où était tous les capitaines. À la dernière réunion, ils étaient que quatre divisions présentes : La première, la dixième, la treizième et la huitième.

** C'est impossible que le Goteï 13 soit aussi affaibli ! Je me demande si Hitsugaya et Akazune s'en sortent bien. Certainement ce sont des capitaines de division après tout ..... **

Il voulut penser à d'autres choses, mais la fatigue le prit et il s'endormit de nouveau.