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 Réminiscence d'un Monstre

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2 participants
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Asano Yumeko
Fraccion #3



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MessageSujet: Réminiscence d'un Monstre   Réminiscence d'un Monstre Icon_minitimeSam 8 Aoû - 5:05

*Je ne suis plus qu’une étincelle au centre d’un caveau de brume. J’aurais hurlé ma haine si j’avais pu sentir seulement mes lèvres dans ce néant. Je suis vide et horrifiée par l’orifice de cette mort affreusement nulle. Nulle dans le sens mathématique du terme évidemment.

Il fallait que je fuie. J’ai couru. Je ne sais si c’est uniquement dans ma tête ou si mon corps a suivi mes désirs de mouvement. Je n’ai pas la moindre idée de l’endroit où je me trouve. Je n’ai pas la moindre idée de qui je suis à vrai dire. Le trou qui s’est creusé en moi a dévoré ma raison. Englouti ma satisfaction, ma témérité, et tout ce que je pensais à l’époque être insensé.
Je suis plus folle que jamais. La démence a envahi mon horizon. Je me souviens de choses. De choses que je ne saurais replacer.
Je cours encore suivi par les voix criardes de mes tourments.
Je trébuche souvent. Mes pas ne me mènent nulle part. Je suis emprisonnée, loin au dessus du monde. Je tourne en rond dans un temple aux statues de jade. De la jade aussi réelle solide qu’une illusion de brouillard. Ce brouillard qui repêche mes maux et les rempli d’insectes immondes et de grouillements d'effroi. Je suis morte. Je suis morte et rien ne vient. Pas un dieu. Pas un soleil, pas un sourire d’acceptation et de pardon. Non je suis Seule. J’ai toujours été seule !
Il n’y a personne ! Il n’y a personne dans l’au-delà pour m’aider.

Que suis-je venue faire ici ?! Dites le moi, vous, vous qui écoutez mes pensées. Car je sais qu’on m’épie. On m’épie et je hais le monde entier pour cela. On m’observe et j’entend les sourires mauvais qui me narguent. Je vous entends traîtres ! Arrachez moi le cœur s’il existe encore ! Je vous vomis, tous ceux qui m’ont donné autant de haine à revendre. Qu’ai-je donc enduré pour vous honnir autant ?! Vous aguichez tous mes élans d’abolition ! Attendez vous à ce qu’ils vous bâfrent au moment où vous vous y attendrez le moins !
Je suis petite, je ne suis rien dans cet Enfer qui n’existe pas. Oui, je suis une mite, une gigantesque poussière, qui perds chacun de ses combats. Je voudrais m’écarteler pour ne plus jamais écouter vos regards. J’aurais du rejeter la beauté, la passion l’amour et l’espoir…

Ils ne m’ont rien apporté.
Rien sinon cet immense gouffre dans lequel je vous emporte aujourd’hui. Cet abîme au centre de moi même. Ce creux immense et sublime dans lequel je vous attire pour vous noyer dans mes propres pensées, mon propre dégoût de vous et de moi-même.
Oh vous m’en voudrez certes, et c’est ce que je veux ! Je suis sale. Oui, mon esprit et sale : plein d’idées morbides et perverses d’avarices et d’envie. Vous qui ne m’avez pas libérée de ces geôles infâmes, je vous retiendrai tous.
Vous les dieux, vous les maîtres. Vous qui m’y avez plongée. Je vous rendrai chacune de mes afflictions.
Autour de moi dans le temple de mes Enfers, des hurlements. Des coups violents : ils entrent dans la pièce. Un homme et une femme, qui tirent une fillette aux cheveux écarlates par le bras. Ils la rouent de coups. Elle pleure.
« Toi la bizarre ! Tu n’es pas normale ! Tu n’es qu’une pauvre idiote incapable de te comporter comme n’importe quelle fillette ! Tu ne mérite pas de faire partie de notre famille ! Dégage !»
Ils disparaissent.
D’autres mots déjà entendus résonnent à mes oreilles…Ou dans ma tête ?

…J’ai peur pour toi …

Un vieil homme est allongé dans un lit de fortune fait de cartons et de paille, au beau milieu d’une gare. La fillette est assise près de lui, écorchée en plusieurs endroit, les larmes aux yeux.
« Ne pleure pas fillette tout se passera bien… » L’homme murmure et sa voix s’éteint doucement tandis que ses yeux semblent fixer l’infini, loin derrière la petite fille. La petite pose sur son torse une petite boite à musique qui joue encore. La main du vieil homme qui serrait le bras de la gamine se détend tout à coup. Il est mort.
La scène se dissipe.

…Pense un peu à ce qu’elle pourrait faire morte …

D’autres âmes rentrent. La fillette a grandi quelque peu. Sa crinière est toujours aussi rougeoyante. Ses grands yeux rubiconds se sont un peu durcis.
Elle est nue. Un enfant tient ses vêtement avec un sourire satisfait et moqueur. D’autre gamins la surplombent tout autour d’elle et rient en la montrant du doigt. Baisse les yeux, impuissante, désarmée et abattue.
L’image s’estompe à nouveau et est remplacée par celle d’un jeune homme en plein flirt avec une brunette, pendant que la jeune fille aux cheveux de feu observe la scène, amère, pleine de ressentiment. Une larme coule, silencieuse. Il n’entendra plus jamais parler d’elle.

…Tu ne souffriras jamais comme j’ai souffert, jamais…

Une nouvelle scène, un autre homme. Deux à vrai dire. La fille, presque adulte marche entre les deux hominiens qui la mènent dans une ruelle sombre. Elle rit aux blagues des deux hommes. D’un coup, l’un des deux lance un clin d’œil à l’autre.
S’ensuivent les cris de la fille.
Douleur, souffrance. Une torture atroce. Les deux hommes la frappent, la déshabillent, la frappe à nouveau.
L’image se désintègre encore.

…Pardonne moi, je suis là, je t’ai vengé, je l’ai tué…

Que d’humiliations…Si seulement j’avais su que la mort me mènerait dans ce mouroir gris sans ouverture aucune, simplement ampli d’amertume et de nausées.
De Rage surtout.

…Laisse toi glisser…

Ce courroux qui bouillonne en moi, violent et impossible à contenir. Cette colère qui semble hurler sans fin jusqu’à me rendre sourde…Que quelqu’un la fasse taire !
Cette fille rousse… était-ce moi ? Ne suis-je donc pas qu’un amas de rancune, un monstre hideux dont le plus sain projet serait la destruction…ou le suicide ? Ai-je déjà aimé ?
D’ailleurs, qu’est-ce qu’aimer ? Je ne m’en souviens plus…Je ne me souviens plus de tout ce qui est beau, de tout ce qui est bon…
Tout…sauf peut-être ce visage. Un homme, ou je ne sais qui réellement. De longs cheveux d’un noir étincelant. Une peau poudreuse. Des yeux profonds et pleins d’une émotion brûlante...Palpable… Des larmes sur son visage d’ange.

…Regarde moi, n’oublie pas mon visage, surtout n’oublie pas mon visage…

Encore une âme qui souffrait. Qui était-ce ? Etait-ce de ma faute s’il pleurait ? J’ai envie de hurler. J’aimerais me percer les veines pour laisser se déverser mon acrimonie mais hélas je suis déjà morte. Que faire lorsque l’éternité semble vouloir vous faire subir les supplices des damnés ?
Des morceaux de parchemin volent autour de la pièce. Ils sont tous bien trop haut pour que je puisse les attraper et lire les mots qui y sont inscrits... Mais je sais qui ils sont.
Ce sont chacune de mes défaites. Chacune de mes haines, chacun de mes ennuis, chaque déception que j’ai vécue.

…Ne m’oublie pas, je…

Certaines des ramettes rouges semblent jouer des mélodies en tournoyant…Si seulement je parvenais à les lire…Mon identité y est peut-être inscrite…
J’ai une boîte à musique à la main… D’où vient-elle ?

…Porte sur toi ma boite, ma précieuse mélodie…

Je perçois des arbres en dehors de mon temple. Une forêt…Une forêt que j’aurais sans doute appelée luxuriante, magnifique, sublime…Une forêt mirifique…
Mais aujourd’hui rien ne me semble beau. Ce bois semble disgracieux, odieux à mes yeux…
Et l’homme à la toison noire parle encore.

…Je suis Dante di Allessandro…

Un nom….
C’est tout ce que j’ai…Une appellation ! Que suis-je sensée en faire ?!
Je suis un monstre sous une carapace solide bâtie sur des souvenirs, des regrets, des rancœurs…
Que quelqu’un vienne me chercher ! Que quelqu’un me demande !
Non je ne sais pas si je lui répondrai… Peut-être le tuerai-je…Je ne sais de quoi je suis capable, emportée dans mon tourbillon de ressentiment et de répression. Je ne suis qu’une fourmis dans un corps de géant.
Je suis petite, je ne suis rien dans cet Enfer qui n’existe pas. Oui, je suis une mite, une gigantesque poussière, qui perds chacun de ses combats. Je voudrais m’écarteler pour ne plus jamais écouter vos regards. J’aurais du rejeter la beauté, la passion l’amour et l’espoir…

…Surtout n’oublie pas mon visage…

Ils m’ont tuée, voyez ?

Et la boîte à musique joue, une nouvelle mélodie…*
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Asano Yumeko
Fraccion #3



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MessageSujet: Re: Réminiscence d'un Monstre   Réminiscence d'un Monstre Icon_minitimeJeu 13 Aoû - 15:36

*Il s’approche de la masse noire qui s’est installée tout autour de moi. Il me paraît soudain minuscule…Cet être seul que mon esprit a retenu…Cet être seul qui semblait tenir à moi. Il tente de m’approcher, il est flou, il est translucide je crois…Le vois-je vraiment ou n’est-ce qu’une illusion créée par un démon cruel voulant me détourner du réel ?

La douleur a pulsé incessamment dans mes membres pendant ce qui m’a semblé être une longue et périlleuse éternité. Est-elle encore présente ? Je ne sais pas, plus rien ne semble concret à part ces mots dans ma tête…Mais est-ce que j’existe ?
Héracles a pris possession de moi, ou peut-être est-ce un Djin ? Je ne ressens plus rien, chacun de mes sens est troublé par les mille et unes aiguilles de glace incandescentes qui semblent me transpercer de toutes part.
Et plus Il approche, plus la souffrance se fond en moi comme une âme sœur le ferait. La peur se joint à la mêlée, me prévenant des risques de cet abord. C’est Lui qui me torture, c’est son visage d’incube qui me manipule. Il est une maladie vicieuse, Il est l’horreur même. Son prénom ? Agonie ! Ou Appolon peut-être? Il est le fils de Hel, la déesse des Enfers. Oui, c’est un dieu guerrier de l’espèce Paradoxe. Il m’offre des maux que je souhaite…Je le supplie de m’enfoncer, de m’enterrer en me blessant le plus possible pour éteindre le brasier aguichant et agressif qui me charroie. Il me fait mal et ses affliction semblent creuser une fausse délicieuse…qui ne sera jamais garnie !

Car je suis morte, n’est-ce pas ? Morte, partie, disparue, décédée, trépassée, perdue !
Mais qui ressens ma perte ?! La perçoit-il, Lui qui me tourmente sans fin ? Pense-t-il à moi de ces pensées étranges que je savais émettre plus tôt et qui ont déserté toutes mes capacités ? Je ne peux plus rien produire de doux, de calme, de sensé… je suis une braise.
Un bûcher qui consume les restes de ce que j’étais…Humaine ! L’ignition incinère mon corps et avec lui ma raison… Et la braise devient chose… Bestiale et violente, je me risque à débattre contre mes désirs aliénés.
Je me détruis. Je ne ressemble plus en rien à ce que j’étais auparavant. Je suis grande. Très grande. Je le sens.

Il s’en va ! Il s’éloigne… Et à nouveau la douleur revient encore plus puissante que lorsqu’il avançait vers moi… Il s’écarte, et devient de plus en plus flou, de plus en plus transparent. Je hurle pour qu’il reste. Je sais que s’il me quitte je plongerai dans un océan d'acmé infini, peuplé des âmes de mes fantômes assassins.

Et pourtant il disparaît, il s’efface, dernière escarbille de beauté dans mon monde de glas intérieur.

Un cœur bat… Ou semble battre. Il pulse semblant vouloir me crier un mot que je ne veux entendre. Encore un autre nom pour le démon qui me hante….Dante di Allessandro…Un mot qui va si bien à son visage, à ses yeux doux et flamboyants aux larmes qu’il versait pour moi dans mes souvenirs…Un mot que j’aurais affectionné, que j’aurais chéri si mon cœur l’avait hurlé plus tôt…Un mot que je ne peux plus penser sous peine d’augmenter ma pénitence sans limite…
Il est trop tard….Bien plus tard que ça…Et je suis si changée, si dissemblable de celle que j’étais dans l’antan…

Il est parti…*
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Dante
Tercero Espada | Vasto Lorde
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MessageSujet: Re: Réminiscence d'un Monstre   Réminiscence d'un Monstre Icon_minitimeDim 16 Aoû - 20:27

Il avait fais tout ça pour un mort...Au moment ou ses yeux avait englobé l’espace sombre ou aurait du se trouver l’objet de toute cette agitation, le Shinigamis capturé par les humains. Il s’était posé non sans colère sur le vide, le néant, seul quelques particule spirituel prouvant que son âme avait résidé en ces lieux quelques minutes auparavant. La colère était montée en lui, tandis qu’il réalisait avec effarement qu’il avait mis en danger Asano et c’était privé du rituel de mort qu’il lui avait prévu, ne pouvant l’accompagner dignement dans la fin de sa vie charnel. Qu’il l’avait abandonné et laissé à son sort, prenant le risque qu’elle se fasse prendre en chasse. Qu’il l’avait blessé, peut-être avait-il érodé sa confiance, chose dont la pensée même le rendait fou de rage…tout ça pour découvrir un vide inquiétant à la place du corps de l’homme qu’il était venu chercher. Sa colère n’avait pas de cible, sa frustration était immense, mais plus encore sa tristesse était sans borne. Il comprenait qu’il avait laissé partir Asano pour rien et le risque qu’elle soit retrouvée par un quelconque Shinigamis qui la purifierait avant qu’il ne la retrouve le terrifiait. Que deviendrait-il sans sa Fraccion qui avait pris une place considérable dans sa vie en si peu de temps…il n’était pas encore l’heure qu’elle le quitte, elle avait choisi sa voix et il devait la guider, non pas la laisser seul face à ce sentier ténébreux comme il venait de le faire. Le remord lui dévorait l’âme et la raison et il se mit sans vraiment s’en rendre compte à chercher frénétiquement la trace de son énergie spirituel. Avant de comprendre qu’elle avait du légèrement changer, puisqu’elle était à présent Hollow. Ouvrant totalement ses Pesquisas et son esprit, à la recherche de toute forme d’énergie Hollownique il retient plusieurs piste dont certain furent immédiatement abandonnée. Plusieurs Espada étaient encore dans la zone à l’instant et c’était leur aura qu’il captait.

Se concentrant, il se focalisa sur sa trace fondamentale, pour tenter de trouver ou elle s’était enfoui. Toute âme comportait une trace fondamentale d’énergie qui, si on était capable de la distinguée, l’identifiait immédiatement car unique et différent en chaque âme. C’était l’une des découverte qu’il avait faite en observant les Reiatsu des différentes races et apprenant à les comprendre. Tous l’ignorait, mais lui l’avait très bien compris et s’en servait pour retrouver la trace de personne connu lorsqu’elle était hors de son champ de perception habituel. Il lui sembla l’identifier, mais c’était très floue, comme souvent chez les Hollows simple, dont l’âme était extrêmement instable et donc l’énergie très fluctuante et difficile à cerner, plus difficile qu’un Shinigamis, un Arrancar ou un humain en tout cas. Ne s’encombrant pas de politesse et autre facétie il se tourna droit vers la direction de l’aura qu’il avait accroché, s’imprégnant de ses maigres émission et traversa sans encombre les mûre des bâtiment pour en sortir, en les démolissant d’un grand Cero, il doutait que qui ce soit dans la pagaille actuel n’interviennent et si c’était le cas, il les tuerait, simplement. Il était de très mauvaise humeur, cette journée avait été effroyable et la mort de Saki laissait en outre un vide incompréhensible en lui qu’agrandissait celui autant physique que mental d’Asano, qui n’était pas à ses côtes et dont le contact mental, rompu à sa mort physique lui manquait déjà.

Une fois sorti il se dirigea plus ou moins vers l’endroit où il avait perçu ce qui pourrait être l’aura du Hollow qu’était désormais Asano. Il espérait qu’elle n’avait pas déjà totalement sombrer dans la haine, la peine et la douleur sans quoi il serait obliger d’user des techniques de soumission que les Hollow utilisait entre eux…Et celle des Arrancar était loin d’être amusante et sympathique. Ça pouvait allez de simple pression de Reiatsu à un imposition totale de sa présence et de son pouvoir spirituel ou infliger de véritable douleur physique. Car les Hollow étant à moitié animal et n’obéissant pratiquement qu’à leur instinct, il se soumettait essentiellement à la loi naturel la plus élémentaire, celle de la force, la loi de la jungle comme l’appelait innocemment les humains sans comprendre toutes les terribles connotation que cela possédait et impliquait.

Alors que ses pieds se posait sur le sol à proximité de la présence qu’il avait repéré et dont il était sûre depuis quelques minutes que c’était un Hollow sans être encore certain qu’il s’agissait d’Asano. Tout s’éclairait en lui, il trouva son esprit en un instant, comme si elle n’avait jamais quitté son corps de chaire, gracile et à la peau blanche, dont il avait tant aimé les reflets su sa peau, sous le soleil de Las Noches. C’était elle, il en était sûre, et son cœur saignait, la solitude se mêlait d’ores et déjà à une indicible douleur qu’il partageait instinctivement avec elle. Son désaroi le frappa de plein fouet, comme un bête sauvage, failli le jeter à terre, avant qu’il le repousse, reprenne ses esprit et se démarque des ténèbres qui la tourmentait. Il sentait son esprit affolé et un peu de sa panique intérieur le gagnait. Les millions de questions qui la taraudait envahissait son esprit d’un seul coup, sans qu’elle veuille lui parler et sans même qu’il ne veuille se lié avec elle. Pourtant il l’avait fais, automatiquement, comme si son corps avait été en manque d’une drogue quelconque, comme un mendiant affamé qui se jetterait sur de la nourriture. Sidéré par la puissance du lien qui les unissait et qui s’était rétabli directement à peine avait-il pris conscience de sa présence, il le rompit…Comme un enfant il se réfugia dans la pénombre, il ne comprenait pas vraiment ce qui venait de se passer, il avait senti que c’était elle et au moment ou il l’avait compris, son Reiatsu avait fusé, avait rétabli le pont, le lien entre leur âme, leur énergie et leurs esprit qui les avaient unis sans discontinuer ces derniers jours. Comme si physiquement il éprouvait un soulagement certain au contact de ses pensées.

Mais l’esprit d’Asano était bouleversé et les milliers de sensation, de pensée et d’émotions qui la traversait avait franchi leurs lien et s’était déversé en lui. Ce qu’elle ressentait l’emplissait de honte, de remord et de chagrin, différents état dont il ne comprenait que trop peu la nature, lui qui ne les avait jamais ressenti en tant qu’Arrancar. Il lui semblait qu’à son contact, il était revenu un instant lui aussi à l’état de Hollow et pris d’une peur viscérale de régression, avait rompu le lien et c’était détourné. Caché hors de portée des yeux de sa Fraccion, qui le cherchait sans comprendre dans la pénombre, voulant comblé le vide que sa présence retrouvée et à nouveau perdue venait de créer. Il reprit enfin son calme et sorti doucement de sa cachette. Laissant se dérouler un filament d’énergie, exécuta Reiatsu d’Asano et que leur esprit s’enlace à nouveau. Lorsqu’il furent à nouveau relié, il senti Asano méfiante, réticente, son esprit cherchait avec force à le rattacher à ses souvenirs si flou. Mais il représentait pour elle des choses bien contradictoire semblait-il, quoi de plus normal…

Dante s’approcha doucement, ses mains tremblante ses tendirent vers le masque de sa Fraccion et se posèrent sur sa surface lisse et blanc. Il la senti tressaillirent, mais pour des raisons qu’elle ne comprenait pas sans doute elle-même, elle le laissa faire. Sa peau blanche semblait se fondre dans le décor de fond que formait son masque et ses yeux rouges accrochèrent le regard du Hollow.


« Asano… »


Son esprit laissa s’échapper vers elle quelques souvenir, tandis que son nom résonnait encore entre eux. Il lui laissa redécouvrir avec curiosité les souvenirs de leur première rencontre, les imprégna de leurs nome, qu’il répétait à chaque visage qui se dessinait au rythme langoureux de leur pensée. Il s’assit face à elle et libéra son énergie, chaude, rassurante, apaisée de la retrouver à nouveau et si heureux de la voir vivante. Il senti la conscience d’Eshu au loin, qui semblait leur envoyer un signal. Il partait sans doute, mais il n’en avait que faire, il reviendrait plus tard, quand ils auraient savourés leurs retrouvaille après cette brève mais terrible séparation. Il laissa aussi filtrer les images du combat, de sa mort, de ses larmes, lui demandant de la sorte pardon encore une fois, fît passer vers des intuitions, des émotions, pour la rassurée et ramener en elle le souvenir complet de son identité. Il souffrait de la voir ainsi douté et peu à peu il comprit qu’elle percevait sa souffrance.

« Oui, c’est moi, Dante di Allessandro, tu as oublié mon visage ? Moi je n’ai pas oublié qui tu es, je suis venu te chercher comme je l’avais promis. Je suis là et nous allons rentrer tout les deux, comme je l’avais promis. Ne me laisse pas, souviens-toi, je suis là désormais, je ne partirai plus, c’est terminé, je reste avec toi et toi avec moi. »

À
nouveau il faisait passer ses émotions, qu’ils ne comprenaient pas toujours lui-même, il redécouvrait bien des choses lui aussi et comme il l’avait su dès qu’il l’avait aperçue, c’est à travers elle et avec elle uniquement qu’il pouvait recouvrir toutes ces sensations perdues. Réapprendre…elle aussi devait réapprendre, mais elle irait plus vite que lui, ne traverserait pas ces terribles épreuve auquel il avait lui été soumis. Elle ne perdrait pas son humanité assez longtemps pou oublier, mais si en cet instant elle ne pouvait tout se rappeler. Il caressa sa joue osseuse, ses yeux continuellement planté dans les siens, dans lesquels brillait ce qu’il ne pouvait exprimer et ce qui le dépassait encore et dont la douceur qui en émanait contrastait avec le froid sibérien qui pouvait d’ordinaire être le sien. Il ne savait pas encore que la foule de sentiment qui s’éveillait en lui, était caractérisés pour chacun d’entre eux par un nom, dont il ne possédait pour l’instant que des réminiscences. Pour l’instant de toute les façon il s’en fichait éperdument. Il profitait simplement de sa présence retrouvée à ses côtés. Comprenant plus que jamais qu’elle était la chose la plus importante qui lui soit arrivé.


« Nous sommes ensemble maintenant, rien ne pourra plus t’enlever à moi que ta volonté propre et je n’aurai de cesse que de te protéger. Je ne te laisserai plus souffrir, je te l’ai promis, tu te souviens ? Tu ne vivras jamais ce que j’ai vécu. Viens vers moi, contemplons ensemble le monde qui nous jalouse désormais et partons tout les deux. »


L
e parfum qui émanait d’elle lorsqu’elle était humaine entourait toujours sa forme Hollow et Dante s’en enivrait à loisir. Comprenant qu’elle était toujours quelques peu perdue, il prît la boite à musique qui était la sienne et qu’elle gardait toujours sur elle. Cette musique les avait lié, par bien des aspectes elle avait scellé entre eux leur destin et les avait réuni malgré les différence. Doucement sa main ouvrit le couvercle ciselé d’or et d’argent et laissa la musique envahir l’atmosphère de ses notes déchirantes. Posant le petite objet dans l’herbe, il accrocha a nouveau le regard d’Asano et lui adressa un sourire invisible, plein de compassion et de ce que bien des humains aurait appelé tendresse.

« Je suis revenu… »

Il lui souffla ces mots à l'oreille, se penchant vers elle et frôlant avec ses longs cheveux noirs son visage. Il parlait comme s’il avait peur de la réveiller ou de l’effaroucher. Comme s’il avait peur de casser les mots, qui seraient de précieux et fragiles objets de cristal qu’il manipulerait avec précaution.


Dernière édition par Dante le Jeu 20 Aoû - 14:49, édité 1 fois
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Asano Yumeko
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MessageSujet: Re: Réminiscence d'un Monstre   Réminiscence d'un Monstre Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 4:14

Les bourrasques de réminiscences envahirent l’esprit du monstre qu’elle était devenue. Elle commençait à comprendre. Peu à peu, les images envoyées par cet être dont le visage l’avait hantée commençaient à faire leur effet sur l’esprit troublé du Hollow.
Oui, à présent elle comprenait ce qu’elle était devenue. Elle ressemblait à ces choses immenses et brutales qui détruisaient les décors qu’ils traversaient sans regret. Elle aurait bien détruit elle aussi. Oui, elle aurait aimé incinérer les arbres qui l’entouraient, éveillant en elle une claustrophobie qu’elle ne s’était jamais connue. Elle se sentait captive, embastillée par le monde entier.

Mais il était revenu. Il était réapparu et il s’était approché d’elle. Elle qui se noyait, chétive dans un puits de mélancolie sans fond. Il avait marché vers elle et elle avait tremblé et sursauté en se rendant compte que le geignement monstrueux qu’elle avait entendu était sorti de sa mâchoire osseuse. Elle était un crabe, un insecte, un rock. Elle était dure et elle sentit à peine les long doigts fins de Dante lorsqu’il les leva jusqu’à son masque solide. Elle se sentait comme Scylla, monstrueuse, monumentale, terrifiante et répugnante, et tout à la fois comme Charybde, rageuse et affamée. Elle se sentait capable de dévorer la ville toute entière, par simple plaisir de la voir disparaître. Elle se rebutait elle-même.

Mais les résurgences de sa vie après cette transformation, de sa rencontre avec Dante, des liens qui les avaient liés, puissants et infrangibles commençaient à la ramener à sa conscience humaine sans qu’elle soit complètement apte à s’identifier à la jeune fille qu’elle voyait dans les souvenirs de celui qu’elle concevait à présent comme étant son précepteur. Des larmes gigantesques semblaient vouloir frayer leur voie hors des creux en forme d’amandes qui se discernaient sur son masque. Son maître l’avait recherchée. Il avait ressenti sa perte. Plus encore, il souffrait de la voir dans cet état, et le Hollow ressentit à cette pensée un sentiment qu’elle ne parvint pas à identifier. Elle avait considéré chaque scène mentalement avec un semblant de concentration, son cerveau infatigablement troublé et agité. Elle savait que c’était elle qui avait vécu tout cela, mais elle n’arrivait pas à totalement l’identifier à ses propres mémoires. Elle avait observé comme on regarde un film, ou comme on lit un livre, et elle s’était identifiée à la jeune fille comme on s’identifie à un héro mais elle avait assimilé toutes ces informations comme on apprend un cours, et non pas comme si elle avait recouvré réellement sa mémoire. Ses pensées de sa vie précédente, ses sentiments lui restaient inconnus. Elle ne pouvait que faire des suppositions.

Seule la relation qu’elle avait avec cet homme, cet être qu’elle savait s’appeler Dante et être un Espada du Hueco Mundo, semblait inchangée. Une relation basée uniquement sur des sentiments puissants et violents, qu’elle ressentait à présent et qui contredisaient pourtant tout le reste. Il semblait, selon les images qu’elle avait vues qu’elle avait juré de passer l’éternité à ses côté, et lui même lui répéta de vive voix que ce serait le cas. Elle était hésitante. Pouvait-elle avoir confiance en cet homme ? Selon les images, il avait déjà failli de la protéger….

*Il souffre…*

Oui il souffrait, il était aussi empli de remords et de regrets qu’elle ne l’était de tristesse et de déception. Il était plein d’une culpabilité sans borne et semblait prêt à tout pour se faire pardonner. Mais et si c’était un stratagème pour la récupérer, pour la faire obéir ? Une vague de paranoïa semblait se dessiner une voie au beau milieu de son esprit embrumé. Elle était terrifiée. Dans le même temps, le petit tiroir sauvegardant le reste de son humanité se battait pour s’ouvrir afin de laisser sortir quelques pensées réfléchies.

*Que peut-il y avoir de pire que de rester là à te morfondre et à ressasser des souvenirs plus vieux encore ?!* semblait hurler faiblement la voix de sa raison. Plus faiblement encore, elle sembla murmurer trois mots avec supplication : *Il t’aime…*

Mais la partie animale de Yumeko grognait et gémissait plus fort encore et elle ne put entendre ses propres pensées car elles furent masquées de suite par sa douleur toujours présente. Elle le suivrait. Elle ferait ce que cet homme lui ordonnerait. Elle le suivrait et vivrait l’éternité à ses côtés comme elle semblait l’avoir prévu avant de trépasser. Pourquoi ? Elle ne savait pas…Mais elle savait à présent que la douce voix qui avait ponctué ses souvenirs douloureux pendant sa chute dans les abîmes de sa conscience était celle de Dante Di Allessandro. Et cela confirmait les souvenirs qu’il lui avait montrés…

« Surtout n’oublie pas mon visage » avait-il dit…

Et à présent ses mots la berçait comme on berce une enfant capricieuse.

« Nous sommes ensemble maintenant, rien ne pourra plus t’enlever à moi que ta volonté propre et je n’aurai de cesse que de te protéger. Je ne te laisserai plus souffrir, je te l’ai promis, tu te souviens ? Tu ne vivras jamais ce que j’ai vécu. Viens vers moi, contemplons ensemble le monde qui nous jalouse désormais et partons tout les deux. »


Le monde avait-il des raisons de les jalouser ? Réellement ? Peu à peu son esprit humain semblait reprendre en force, malgré la bataille destructrice que tentait encore de mener ses instincts animaux au reste de ses commémorations. Il allait la sortir de là. Il allait lui rendre une humanité…peut-être…Il la rendrait forcément plus heureuse…Oui elle lui vendrait son âme, son corps, son esprit…Elle se dit que cela avait peut-être déjà été fait, mais ne s’en souvenant plus, cela ne pouvait pas être de trop de le refaire. Elle s’offrirait à lui, et en échange il la rendrait meilleure, et il lui offrirait la joie d’observer son visage angélique chaque jour durant…l’éternité…

Elle baissa les yeux sur le visage pâle de l’homme dont les cheveux d’un noir lumineux caressaient avec douceur son visage.

« Je suis revenu… »
murmura l’homme à son oreille, doucement…

C’est alors qu’un sentiment extrêmement curieux la traversa. C’était presque douloureux. C’était une version puissante des sentiments contradictoires qu’elle avait ressentis plus tôt. Oui c’était quelque chose qui aurait dû être agréable et qui pourtant ici se retrouvé gâché car ses autres sentiments de haine de supplice et de terreur tentaient de l’étouffer. Elle allait avoir du travail à faire pour redevenir humaine. Elle le savait. Elle était prête.
Ses yeux tristes se penchaient encore vers Dante, tentant de lui faire comprendre ce qu’elle méditait…Elle le suivrait, et elle sut en le pensant que le Quinta Espada avait comprit. Il était dans son esprit comme elle voyageait dans le sien et c’était une sensation qu’elle aurait sans doute qualifié d’agréable et de fabuleuse en tant qu’humaine. Cela lui manquait. Elle avait hâte de récupérer sa capacité à sourire.
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Dante
Tercero Espada | Vasto Lorde
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MessageSujet: Re: Réminiscence d'un Monstre   Réminiscence d'un Monstre Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 20:50

HRP: Post pas très long je sais, mais je n'ai pas jugé nécessaire de prolonger ici. Je crois que tu es d'accord non?On peut considérer que j'ouvre le Garganta de retour dans la salle du trône directement.

Il senti sa conscience se réveiller et un irrépressible désir d’humanité s’emparer d’elle. Il n’en demandait pas tant, le simple fais qu’elle le reconnaisse et s’abandonne à lui le comblait de bonheur, alors même qu’il avait faillir une fois. Les remords était présent, la honte aussi un peu, mais il n’était pas idiot, il savait qu’il ne pouvait maîtriser toute chose. Il savait que quelques soit sa puissance il ne pouvait toujours la protéger, que le combat était un duel avec la mort que chacun menait et sur lequel il ne pouvait toujours influer. Mais tout de même, cette promesse qu’il lui avait faite était entaché d’un premier échec et il ne comptait pas que ça se reproduise. Il avait sa petite idée sur comment il s’y prendrai, pour à l’avenir lui éviter tant de tourment. Mais d’abord elle devait devenir Arrancar, ce serait d’ailleurs un premier pas vers l’accomplissement de sa promesse, Arrancar elle serait plus forte, doté de nouveau instinct, plus rapide. Et moins fragile, tout en conservant les fondements de son être, même si elle devrait réapprendre, comme il le faisait à son contact chaque jours, bien des choses. Mais elle n’aurait pas un chemin aussi laborieux à arpenter que le sien au travers des méandres de la conscience humaine. Elle aurait passé trop peu de temps dans le peau d’un Hollow et sa mémoire serait beaucoup moins altéré, comme son être tout entier, que le sien ne l’avait été.

Il était hors de question qu’il laisse la haine, la tristesse, la solitude et la souffrance piétiné tout ce qu’elle était comme ça avait été le cas pour lui. Non seulement il avait promis de la protéger mais en plus de ne jamais laisser personne lui infliger les souffrances qu’il avait connue. Et c’est deux promesses qu’il tiendrait. Il n’y aurait plus d’échec, pour éviter qu’elle ne se repose sur lui et qu’il ne puisse jamais laissé l’ennemi face à elle, ce qui induirait en danger plus grand encore, pour lui comme pour elle. Il la rendrait forte il lui montrerai le chemin et la voix du guerrier, de l’Arrancar. Elle deviendrait puissante et il la protégerait tant par le biais de son enseignement que de sa lame. Il ne pouvait toujours protéger la vie de Yume sans condition, il le savait, il fallait qu’elle sache se débrouiller seul s’il voulait pouvoir la protéger. Et c’est ce qu’il allait faire. Il se tourna vers les étoiles, regarda l’horizon, caressa du regard la voute céleste, tandis que ses yeux embrassait la lune son amie. Un légère brise souleva sa cape et sa longue crinière noire…Il était temps de rentrer. Maintenant que tout était pardonné, qu’elle était revenue et que Dante pouvait de nouveau avancer, il était de rentrer et de rendre à Asano ce qui lui revenait de droit. Il ferma le couvercle de sa boite à musique, les notes cristalline cessèrent et un vide étrange envahi l’atmosphère comme un vide. Que ce monde semblait faux, que ce monde semblait vint, en dehors de ses étoiles et de son ciel.

« Partons, nous n’avons plus rien qui nous retiens ici…Ce monde nous rejette à nouveau, pour l’instant… »


D’une impulsion mental, il ouvrit un Garganta face à lui, la bouche noir et ténébreuse du tunnel qui menait au Hecuo Mundo s’étira lentement face à lui et Asano. Il sentait son regard coloré peser sur lui, sa présence, immense le rassurait, il se sentait à nouveau entier, même si elle ne l’était pas encore. Ça viendrait, il n’était pas pressé, pour l’instant le simple soulagement de lavoir retrouvé suffisait à son bonheur. Il ne l’avait pas abandonné et c’est tout ce qui comptait. Il profitait de l’instant simplement sans plus de considération pour demain, le temps était clément, la compagnie plaisante et il rentrait chez lui…Cette état particulier n’avait rien d’humain et démontrait encore la différence incroyable entre Shingamis, humain et Arrancar ou Hollow. Ces derniers était capable de repousser toute questions, toute considération et de nier le temps même tel qu’il le concevait normalement, pour ne se référer qu’au chose simple qui émaillait leur vie. Aucune autre conscience que celle du sable sous leurs pieds, rien d’autre le plaisir de la chasse donné à une âme perdue dont il se délecterait. Un plaisir animal, mais libérateur…

Il avait ses inconvénients, car c’est lui qui risquait d’éteindre la plus petite flamme d’humanité qui résidait en chaque Hollow ou d’atténuer ses attributs retrouver chez les Arrancars. Mais c’était aussi un de seul moyen de comprendre et de profiter pleinement du Hueco Mundo, d’en saisir le sens (paradoxalement à l’état dénué de toute considération dont il était question) et d’accepter d’y vivre sans chercher à la transformer. C’était aussi pour les Hollows le seul moyen pour ne pas être englouti complètement par leur ténèbres qui les rendait alors fou de rage et les amenait inéluctablement à s’éteindre consommer par leur propre haine. Il y avait un équilibre à trouver en toute chose, eux n’était pas différent, il luttait contre la faim incessante et les sombres tourments qui les taraudaient. Comme d’autre luttait contre d’autre choses encore qui eux ne les touchaient pas. Les Arrancar avait cependant l’avantage de ne plus ressentir la fin et les émotions puissante d’un Hollow qui occultait parfois leur instinct. Il n’en était pas moins de simple forme évolué et leur humanité retrouvée demandait un apprentissage constant et difficile. Il était pourtant parmi les êtres les plus intelligents et les plus puissants de l’univers.

« N’aie pas peur, nous rentrons… »

Il mit un pied dans le Garganta, doucement, puis l’autre invitant Yume à le suivre, soufflant son nom que le vent portait à son oreille, avançant dos au Garganta afin de garder le regard encré dans celui de sa Fraccion.

« Allons récupérer ton corps et ton être… »

Peu à peu il s’enfonça dans les ténèbres et quelques parts, de l’autre côté, un autre Garganta s’ouvrit laissant apparaître la silhouette de Dante de dos, sa cape rouge élimée laissant s’installer une impression étrange lorsqu’elle sortait des ténèbres et que peu à peu, les yeux jaune de Yume apparaissaient dans le noir.

**C’est l’éternité que nous embrassons avec insolence désormais tout les deux…Une éternité à laquelle toi comme moi nous donnons, comme elle se donne à nous, comme je me donne à toi et comme tu te donnes à moi.**
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