La mort dans l'âme

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On devrait pouvoir rire de tout. On devrait ... Et se foutre du temps. C'est bien dérisoire, d'être ... Encore parmi nous. Quand on a découvert que l'on n'est pas grand-chose on doit tout mettre en œuvre pour se rassurer ou alors être pétrifié, et se laisser enliser dans une demi-vie bien morose. Un jour quelqu'un me soutient, reste je t'en prie, je sais que je n'ai que ma vie, et qu'elle brûle. Pourrais-je la donner sinon où est le sens ? Parce que dans la mort, rien n'a vraiment de prix. Ainsi dois-je partir, ainsi dois-je apprendre. Comment être certain de ne pas être rien ? Rêver encore du bonheur le plus intense, chercher la personne capable d'entendre, comprendre ensemble qu'à la fin rien ne s'annule et … Entrainer tous les autres à répandre le bien. Moi je voudrais m’extirper de ce corps, sorte de chose vaguement charnelle, cette enveloppe falsifiée prétendument mienne. Renoncer aux reflets dévoilant les tréfonds d’une anonyme, ignorante de la passion. Pouvoir quitter un visage emprunté, abandonner l'éternelle cage fêlée, celle d’un autre ego me recouvrant de sa peau, épelant épointement mes mots.
Quelque part sur cette Terre doit se trouver un homme ou une femme revêtu de ma chair. Et usant de ma personne, de mes mains, pour assouvir ses machiavéliques désirs … Et sans honte ni remords, prétend, si retord, que c’est son tain, sa peau, son timbre … Se pavane,
fier.
Berné par les incantations fourbes et impures de moult souillés mon éducation corrompue par les changements d’us et coutumes, qui devrait être évolution n’est autre en fait que régression. De toute valeur est en carence un peuple vidé de toute essence. Ma connaissance est damnation, elle coule à flots dans tout mon être et je ne réalise que trop à quel point toute ma vie n’est basée sur rien. Accablée par la banalisation du meurtre cruel et bestial. Actes barbares et infamies m’envahissent dans un maelström et mes mains maintenant ensanglantées par les crimes des « civilisés », inhumains sont mes mentors mais maintenant il est trop tard …
Résultant d’un désir malsain de corruption et d’hécatombe, laissant pour mortes les convictions d’un passé clair de toute encombre, le refoulement des émotions qui jadis étaient bagatelle enfouies tout au fond de mon âme, aujourd’hui surgissent avec haine.

Mon esprit chute vers le néant dévoré par les braises de la vengeance. L’ignorance fut naguère bénédiction mais désormais la décadence s’impose à moi sans préavis car au monde je suis éveillée … Ce que je croyais être dévore juste ma substance immaculée. La mort dans l’âme je plane ! L’esprit pur d’un temps révolu par trop de libertés fut corrompu. La mort dans l’âme je vole ! La négation est dépassée la réalisation m’a embrasé. Les anciennes valeurs furent effacées : Dieu au profit de l’argent fut renié. À contre-courant je ne puis nager, par mon désir d’un meilleur monde je suis noyé … La flamme de la masse pourtant m’éteint … Au fond des eaux troubles j’achève mon chemin …

Nous sommes assis autour d’une table basse, dans mon bureau, chacun une tasse de thé dans la main, la théière fumante au milieu. Juste le silence, pas un mot ou plus un mot plutôt. Bizarrement l’atmosphère s’était tendue depuis les derniers mots du shinigami et le nouveau vizard et moi-même restions tout ouïe vis-à-vis de ces paroles pour le moins attrayantes. Je reste attentive, je tente de décrypter tout, pour dénicher l’indice qui me donnera la clef de la découverte et de la connaissance. Pour comprendre. Mes jambes croisées me picotent pourtant déjà, je dois bouger, je le sens. Et plus que tout je sens que Kyu et Shi s’agitent, ils savent quelque chose que j’ignore. A moins qu’ils ne supposent mieux que moi … ? Bref …

« Et monsieur le Capitaine … Que voulez-vous savoir exactement ? Je vous prierai de ne pas tourner autour du pot, donnez les informations dont vous disposez, je vous donnerai les miennes. Mais n’essayez de me contourner, de m’utiliser avec une main et de m’évincer de l’autre, je ne le supporterai pas. D’autant plus que notre ami ici présent à l’air plutôt vif aussi. Au minimum, je ne vous le conseillerai pas, les conséquences pourraient être néfastes. Dites-moi tout donc, et nous aviserons. Ce que je peux vous promettre du moins c’est la protection du monde des humains … Eux et ce qu’ils représentent m’insupporte, mais je ne peux laisser des être aussi faibles sans protection. L’équilibre doit être maintenu par-dessus tout … Par-dessus même de vieux différents … »

[ HRP : désolé du temps que j'ai mit pour répondre, mais cette semaine j'étais pas mal occupé, donc voilà j'espère ne pas trop avoir bloquer le sujet ]

Sans bien trop comprendre comment, le capitaine de la huitième division s'était retrouvé, dans une pièce ressemblant vaguement de près ou de loin à un bureau, qui devait être surement celui de la très chère Saki. Rapidement, elle les fit s'asseoir autour de la table basse la plus proche. Puis, sans décrocher un mot, on la vit s'éloigner et revenir quelques minutes plus tard, avec des tasses de thé et une théière fumante. Dans sa lancée, elle servit ses deux invités, puis s'assit sur une chaise. Et là, plus rien, plus un bruit, plus un mot. L'atmosphère semblait tendu depuis les dernières paroles du taisho. Tout le monde resta silencieux, mais pas inactif. Les deux vizards étaient chacun en pleine réflexion, essayant de déchiffrer, de comprendre, de solutionner ce que le shinigami avait dit. Cependant, comme d'habitude, le silence ne resta pas bien longtemps et c'est Saki qui s'adressa la première au capitaine :

" Et monsieur le Capitaine … Que voulez-vous savoir exactement ? Je vous prierai de ne pas tourner autour du pot, donnez les informations dont vous disposez, je vous donnerai les miennes. Mais n’essayez de me contourner, de m’utiliser avec une main et de m’évincer de l’autre, je ne le supporterai pas. D’autant plus que notre ami ici présent à l’air plutôt vif aussi. Au minimum, je ne vous le conseillerai pas, les conséquences pourraient être néfastes. Dites-moi tout donc, et nous aviserons. Ce que je peux vous promettre du moins c’est la protection du monde des humains … Eux et ce qu’ils représentent m’insupporte, mais je ne peux laisser des être aussi faibles sans protection. L’équilibre doit être maintenu par-dessus tout … Par-dessus même de vieux différents … "

*** Enfin, une discussion qui prend un sens ! ***

*** Je dois l'avouer, je suis de ton avis pour une fois, peut être allons nous réussir quelque chose finalement. ***

Seppan souffla un bon coup, prit une gorgée de thé, puis prit la parole :

" Nous avions envoyé un ange de la mort sur Terre, pour une raison que je ne peux vous divulguer. Cependant, nous avons fort à penser que quelque chose d'imprévu, hors de notre contrôle du fait d'une décision trop hâtive, s'est passé. De ce fait, nous avons perdu tout contact avec cet homme. Il possède actuellement quelques secrets que nos ennemis seraient prêts à tout pour les récupérer. Nous allons envoyer des personnes pour réparer les erreurs que nous avons faites. Néanmoins, nous craignons une attaque violente et imminente de la part du Hueco Mundo. Si cela arrive, nous ne serons peut-être pas assez nombreux. Je suis donc heureux de vous entendre dire que vous pouvez protéger le monde des humains, car c'est exactement ce que j'allais vous proposer. Je ne vous demande pas de défendre la Soul Society, je vous demande de protéger Karakura en cas d'attaque et de nous fournir des informations sur toutes activités suspectes. Nous ne pouvons-nous risquer à perdre, car sinon tout l'équilibre des mondes risque d'être rompu. "

Après son discours, un long silence s'installa de nouveau, Seppan attendait avec impatience la réponse des vizards.

Mais qu'elle pouvait être cette réponse ? Allaient-ils les abandonner ? Allaient-ils les aider ? Eux seuls pouvaient le savoir et le décider.