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Dante Tercero Espada | Vasto Lorde
Nombre de messages : 141 Age : 35 Humeur : Excellente Date d'inscription : 07/12/2008
| Sujet: Portail sur rue! Ven 30 Jan - 1:23 | |
| Portail à Karkura:
Le Garganta s’ouvrit paresseusement dans un bruit de baîllement sur une petite rue déserte de Karakura laissant s’échapper de ses ombres une furtive apparition rougeâtre qui semblait se tenir en son sein. Un instant d’hésitation, le temps qu’une conscience ouvre ses Pesquisas et sonde les environs, en analysant la moindre parcelle spritituel, puis assurée qu’aucune présence qui puisse le gêner ne soit présente, une silhouette rouge sorti enfin de la bouche béante et ténébreuse, qui ouvrait sur le Hueco Mundo. Ses longs cheveux, dont les longues mèche fines s’hérissaient en pointe noirâtre quelques peu étrange, flottèrent un instant soulevée par une brise légère. Un sourire illumina un instant son visage avant de se rembrunir, cette mission reposait simplement sur ses capacités de perception et d’analyse reconnue. Il n’était pourtant pas qu’un simple radar à la disposition de qui voudra ou qui voudrait…Son visage s’adoucit à nouveau pour retrouver sa sérénité, ce n’était pas la mission la plus exaltante qu’il ait eu non…Mais au moins il avait autre chose à faire que s’enfoncer sans cesse dans ses pensées et se perdre dans son esprit jusqu’à ne plus être qu’un pauvre corps vide de sa substance et replié sur lui-même. Et puis…Son regard caressa presque langoureusement la voute céleste naissante, s’attarda sur la lune brillante et capta l’espace d’un battement de cœur la lueur éphémère d’une étoile filante. Pour ça au moins cette mission en valait la peine…C’était une vision qu’on ne voyait jamais dans le ciel sans fin et intemporel du Hueco Mundo. Et elle l’emplissait d’une fascination étonnante.
Reprenant ses esprits, son facies exalté fît place à l’expression complètement neutre qui convenait mieux à la situation. Ses sens reprirent leur vigilante et constante analyse des environs et sa conscience s’étendit dans tous les sens. Il était capable de repérer la moindre petite manifestation, la moindre de petite parcelle de Reiatsu à plusieurs kilomètres à la ronde et également de l’analyser en quelques instant. C’était d’ailleurs pour ces capacités de compréhension et d’analyse du Reiatsu qu’il était là. Tous ça parce qu’il avait perdu le sens de la parole un jour…Le souvenir de la souffrance qui avait irradié son corps lui revint, laissant un frisson glacé monter le long de sa colonne. Les Hollows n’étaient pas sensé connaître la peur, mais connaître la véritable souffrance, la souffrance qui à elle seul brisait votre esprit ainsi que chacun des muscles et des nerfs de votre corps. Cette souffrance la une fois atteinte, instillait en vous une peur tout à fais légitime pour n’importe quel être quel qu’il soit. Au point qu’aujourd’hui les heures sans fin de semi-coma qu’il avait passé dans cette indicible douleurs, morale autant que physique, le rendait malade et laissait pointer au frontière de son esprit une dangereuse lueur de folie, rien qu’à l’évocation d’un simple souvenir…
Il marchait presque tranquillement sous les lampadaires de Karakura tentant de repérer l’emplacement exact de ce mystérieux portail, dont le Primera n’avait pas cru bon de lui communiquer l’endroit précis ou il se trouvait. Soit cela ne devrait pas lui prendre trop longtemps. Comme si l’univers entier avait parfaitement compris et adhérer à cette pensée, son esprit accrocha un tourbillon étrange d’énergie spirituel qui s’élevait paisiblement vers les cieux et se dispersait au alentour. Comme un tourbillon d’air chaud qui sortirait à lot régulé d’un fissure béante creusée dans le sol. Comme une déchirure entre les mondes qui laisserait s’échapper un courant d’énergie spirituel qui sature les entres deux mondes. Un sourire de contentement se dessina sur son visage, cette étrange manifestation qui donnait un coup de fouet à son Reiatsu (comme lorsque le corps absorbe plus d’oxygène et que le sang circule alors de plus en plus vite dans le corps) ce trouvait à deux kilomètre au Nord. Il soupira et s’éleva dans les aires, prenant bien garde de na pas laisser son Reiatsu émettre une onde trop forte dans l’aire qui attirerait immanquablement l’attention sur lui. Même s’il doutait que quelqu’un fût capable de le repérer ici, alors qu’il maintenait son énergie et ses fluctuations à son niveau le plus bas. Mais mieux valait Être prudent il n’était pas là pour attirer les regards indiscret au contraire. D’un Sonido parfait il se projeta vers le portail, ne laissant derrière lui qu'un bruit bourdonnant. Il adorait ce bruit, c’était comme si un essaim de frelon venait d’apparaître, présage d’une mort violente et douloureuse autant que lente.
Il s’immobilisa au dessus de la sombre ruelle ou une petite lueur, ténue, bleuâtre que seul les êtres spirituels pouvaient distinguer. Lentement il se laissa descendre dans la ruelle, posant calmement un pied puis l’autre à terre, les mains dans les poches avant d’afficher un nouveau sourire, cette fois de curiosité empreinte d’enthousiasme. Ses sens humait, goutait, dévorait cet amas d’énergie brute qui filtrait à travers le trou béant et noirâtre empreint d’une lueur bleu qui se trouvait devant lui. Son Reiatsu s’étendit comme un tentacule pour venir caresser le courant d’énergie, son contact le fît frissonner comme nul main de femme ou d’homme n’aurait pu le faire. Son mutisme l’avait plongé dans l’étude l’analyse et la compréhension du Reiatsu. C’était un langage, un langage complexe qui se muait constamment en un chant mélodieux, ses fluctuations, ses variations, ses teintes, ses couleurs, autant d’indice qui révélait imperceptiblement et immuablement la personnalité et le caractère profond de celui qui le portait et le dégageait, comme son odeur…Ce qu’il avait développé n’était plus seulement l’odarat spirituel, les pesquisas, que possédait naturellement les Hollow, c’était aussi un toucher, avec ses mains comme son propre Reiatsu, une façon d’appréhender et de voire et enfin une nature profondément attiré par toute source spirituel. Tant et si bien que rien qu’en ouvrant sa conscience et son esprit, il ouvrait des milliers d’écoutilles en lui dans lesquels il s’imprégnait de tous les courants et de toute les énergie environnante jusqu’à pouvoir percevoir de tous ses sens mais aussi de tous son être la moindre petite variation.
Et ce n’était pas seulement valable pour le Reiatsu, mais bien pour toute les forme de manifestation et d’énergie à caractère spirituel. Ce courant de beauté pure qui s’échappait de cette faille ne faisait pas exception. Sa pureté le fascinait l’entrainait dans la faille, lui donnait des pulsions qu’il aurait bien qualifier de sexuel si seulement c’était possible. Il avait envie de coller ses lèvres sur cette énorme bouche pour en aspiré le fluide de vie qui en coulait constamment. C’était une pure merveille, son odeur, sa texture…Sa couleur. Finalement, cette mission était peut-être la meilleur chose qui lui soit arrivée jusqu’ici. Mais quelques chose d’étrange ce dégageait de ce portail, quelques chose d’étonnant qui le rendait encore plus attrayant et totalement unique. Son doigt effleura les bords du portail, plongea dans le trou noir, qui pour bien d’autre aurait signifié un désastreux présage de mort. Mais pas pour lui, il entrevoyait de nombreux confluent, remontant les courants, les milliers de courant qui saturaient le vide apparent qui constituait le monde qui se trouvait derrière ce trou noir. Chaque courant, coupait, embrassait, se mélangeait en une toile complexe et immense. Dessinant une toile au teinte colorée absolument indescriptible.
Ses courants avaient tous une source, mais les plus grands…Étaient parfaitement identifiable, s’était les fleuves de cette toile qui dessinait les vallées de ce paysage hors norme. Dante sourit, Eshuu avait parfaitement bien vu, bien vu l’importance et l’urgence de comprendre d’analyser et de s’approprier ce portail. Il était sidéré, une faille naturel absolument parfaite, d’une valeur inestimable. Une croisée entre trois monde…Peut-être même plus! Une croisée qu’il serait difficile pour un humain d’exploité en raison de l’énergie pure et incroyablement agressive pour tout autre chose qu’un corps spirituel, car trop enivrante pour celui qui vivait parmi les vivant, comme un drogue fulgurante qui vous plongerait dans un sommeil éternel et plein d'agréable rêve. Une croisée dont les Shinigamis ne soupçonnait même pas l’évidence car, en remontant le flot d’énergie qui venait droit de la Soul Society et qui apportait un vent frais dans la bruine de l’entremonde, il su que dans le monde des anges de la mort, la faille était bien plus mince et insignifiante. C'était déjà étonnant qu'il en existe seulement une d'ailleurs. Mais facilement exploitable pour les Hollows, car si chez eux aucune faille n’existait, la technique, peut-être à modifier légèrement, du Garganta devrait leur permettre de trouver facilement le chemin jusqu’ici et d’ouvrir puis refermer un passage dans l’entremonde.
La faille présente n’était pas vraiment un avantage en temps que tel dans le monde des humains, mais elle donnait sur un entre monde nouveau, différent de celui qu’utilisait Shinigamis, Hollow et peut-être même certain humain qui sait. C’était un lieu inexploré, qui se superposait probablement sur celui du passage habituel que tous utilisait, celui-ci servait au passage naturel des âmes défunte qui montait vers la Soul Society, le Hueco Mundo (certain âme montaient directement jusqu’au Hueco mundo) et peut-être même…vers l’enfer. Ce devait être le passage naturel des âmes et des courants d’énergie spirituel pure qui fluctuait entre les mondes et guidait les âmes. Un tel monde avait été imaginé mais jamais découvert. Et la Dante le tenait à porté de main, il pensait de tous son être l’avoir trouvé car jamais il n’avait vu autant d’énergie, de courants, de couleurs, différentes et uniques. Et aussi parce qu’il sentait quelques petits amas d’énergie qui glissait sur ces courants entre les mondes. Des âmes...
Et soudain il le vît et le compris, oui c’était bien ce monde, ce monde de passage, il vît une de ces petite boule d’énergie meurtrie, une de ces âmes glisser sur un courant et entrer…Par une ouverture qui venait de s’ouvrir face à elle dans la Soul Society où elle allait renaître. C’était donc ça…Il lui faudrait simplement une autre démonstration pour comprendre, comment l’entrée s’ouvrait et se refermait…Mais il devrait peut-être le voir de l’intérieur.
Il existait un monde de passage connu, celui que tous utilisait pour voyager entre les mondes et ou parfois des âmes s’égaraient, probablement en décrochant des courants qu’elles devaient suivre et ce faisait avaler par le gardien des lieu. Et celui-ci, entouré d’une bordure de néant, qui s’ouvrait sur le passage des âmes (comme il venait de le voir) et les laissaient passer vers leur destination (il arrivait qu’elles reste la aussi bloquée). C’était une découverte fabuleuse que de savoir qu’on pouvait ouvrir d’une façon ou d’une autre durablement un faille sur ce monde et peut-être même voyager dedans. Tous le problème était de savoir comment ouvrir une faille, le Garganta était surement un point de départ, la technique devrait être modifié pour appréhender les subtilités de ce monde, bien plus fin, plus énigmatique. Et pouvait-on seulement y voyager, même pour un Hollow ou un Arrancar cette énergie pouvait être dangereuse tant il y en avait. Il faudrait qu’il s’y risque…
La tête lui tournait rien qu’à l’idée de pénétré dans un lieu empli d’une énergie pure et parfaite. C’était la que le risque prenait forme, il pourrait se perdre, perdre la tête, s’enfoncer dans une contemplation muette et ne plus jamais en sortir. Il sourit, Dante di Allessandro ne reculerait pas, pas devant la plus belle œuvre d’art de tous les mondes réunit. Il s’appuya de la main droite sur un des bord épais de ce portail, et passa la tête, à la première bouffée d’air ses yeux s’agrandirent…
Dernière édition par Dante le Dim 17 Mai - 12:45, édité 1 fois | |
| | | Dante Tercero Espada | Vasto Lorde
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| Sujet: Re: Portail sur rue! Ven 30 Jan - 21:10 | |
| Il resta un instant immobile, arrêté par l’afflût de particule spirituel qui s’engouffrait dans le portail pour s’échapper au dehors, qui lui fouettait cruellement le visage et remplissait ses poumons, obstruait ses sens, faisait battre ses cheveux qui étaient comme pris par une violente bourrasque de tempête. Mais quel tempête ! De celle dont les vents transportant des millier de gouttelette, imprégnait d’humidité votre peau, rafraichissait votre visage et vous donnait un second souffle, la vie semblant soudain bien plus excitante. Les humains se tuait pour connaître ce genre de sensation. Ses pupille se dilatèrent sans même qu’il ne s’en aperçoive. C’était incroyablement vivifiant, enivrant et dangereux… Il avait à peine passé la tête que son esprit était déjà embrumé, que ses sens étaient déjà émoussé, surtout les siens particulièrement sensible. Il secoua la tête et raffermit sa volonté, serra les dents et ferma tous ses sens au émanation. C’était un piège terrible, une drogue sans commune mesure, qui vous engouffrait dans un monde parallèle annihilant votre volonté et vous laissant dériver dans vos rêves les plus fou.
Il sourit, mais le plus beau restait à découvrir lorsque l’on prenait la peine de résister. Il franchit le portail et mit complètement pied de l’autre côté. Il s’attarda un instant sur les fines couture qui délimitait l’entrée de se côté si et laissa l’étonnement marquer son visage. Son doigt passa délicatement sur les deux extrémité de cette porte, elle était parsemé de minuscule anicroche, presque imperceptible pour qui n’avait guère l’habitude de se pencher sur les techniques de déplacement entre les mondes. Comme de tout petit file de couture, ceux d’un immense tissu qui ce serait déchiré à cet endroit précis sous le coup d’une trop forte pression. Probablement ici la pression d’un courant trop puissant. Probablement ces courants en questions alimentait-il directement le monde réel et les mondes spirituel. Ce qui voulait qu’il devait y avoir eu de violent rejet d’un des mondes vers celui-ci qui avait d’un seul coup grossi la quantité d’énergie présente et avait provoqué une pression trop forte sur le tissu dimensionel qui avait craqué. Mais le problème ici était qu’il y avait une bordure de néant, qu’il parvenait parfaitement à sentir, entre le monde réel et celui du passage des âmes. La pression avait donc du être gigantesque pour percer de ce côté, jaillir contre le tissu du monde réel sans s’éparpiller dans la bordure de néant et enfin percer le tissu du monde réel…Et Dante se demandait ce qui avait bien pu provoquer une telle réaction.
La bordure de néant était a elle seul une extension de la dimension de passage qu’ils utilisaient tous. Ça tous le savait, ou tout du moins ceux qui prenait la peine de se renseigner. On pouvait le vérifier grâce à divers phénomène régulier, notamment concernant les âmes qui s’égarait entre ce monde de passage et leur destination, dans cette même bordure. L’existence de ce monde supposait qu’il était superposé sur celui qu’il connaissait déjà et qu’il était délimité par la même bordure. Et ça voulait également dire que le lieu de passage véritable des âmes étaient celui-ci et que seul les âmes tardives ou égarée passaient par celui dont eux usitaient abondement.
Mais tous ceci n’était que théorie, il se pouvait que ce soit simplement le contraire et que les seuls flux d’énergie entre les mondes voyagent par ici. À bien y penser, c’était la solution la plus pragmatique et la plus réaliste pour l’instant. Mais ça n’expliquait toujours pas pourquoi une faille s’était si soudainement ouverte ici. Et à ça il n’avait pas de réponse. Quelques théorie lui venait bien en tête mais…Elles semblaient bien improbable. Tous ce qu’il pouvait dire c’est que á n’avait rien de bien naturel ! À moins que ce genre de réaction n’arrive plus souvent mais qu’ici elle ait été plus importante et ait ouverte un plus grande porte, qu’il avait pu aisément localiser. Ce qui signifiait également qu’elle devait dès lors se refermer d’elle même, sans quoi le tissu temporel des différents monde se serait lézardé depuis bien longtemps ! Oui…Comme tous ce qui existait, y compris les âmes, les tissus qui constituait l’enveloppe des différents monde spirituel ou pas, étaient fais de particule spirituel, bien que dans ce cas elle soit particulièrement dense. Ce qui lui permettait de les sentir aussi aisément et de les comprendre aussi facilement, rien qu’en les touchants ou en les observant. Et elle étaient donc en constant mouvement et capable de soigner d’elles même leurs plaies. Comme un corps…Cette faille n’était donc pas éternel, elle allait se refermer dans un certain laps de temps.
Il ferma un instant les yeux prenant la peine de rouvrir ses sens et son esprit au flux qui l’entourait pour en percevoir les mouvements. Laissa son Reiatsu se déployer, et forma un de ces files invisible dont il avait le secret pour venir se palper puis se fondre dans la couche de particule qui formait le tissu temporel de ce monde. C’était difficile, car d’une part cela demandait une maîtrise considérable de son Reiatsu, de sa forme, de sa texture et de sa densité, mais en plus il fallait rester concentré totalement sur son travaille tout en subissant les enivrante bouffée d’énergie qui l’entourait de toutes pare et lui faisait tourné la tête. S’il s’y abandonnait, soit il succomberait complètement soit il lui faudrait faire un effort énorme pour ne pas céder, un effort de volonté colossale et fermer à nouveau ses sens. Il s’y pris donc lentement, doucement, à petit pas, repoussant les envies de céder et les vague qui l’assaillait au fur et à mesure, jusqu’à s’accommoder complètement de son environnement. Puis seulement laissa jaillir peu è peu son Reiatsu, le laissant tourbillonner autour de lui dans le sens des courants et des flux, ce qui s’avéra très complexe, pour ne pas devoir lutter contre leur poussée, et tenta de trouver à travers eux l’ouverture.
Ce qui ne fût pas compliqué, une petite rivière, un affluent dans cet océan se frottait à la paroi avant de sortir vers le monde extérieur, comme bien d’autre. Il forma dans autant de sens que possible de minuscule file de Reiatsu et les laissa s’imprégner dans la couches de particule, réglant tant bien que mal et par de d’important effort de volonté, sa densité sur celle du tissu. Puis réussi à la pénétrer au extrémité du portail, repérant mentalement (il voyait désormais à travers et dans la couche grâce à sa propre énergie…Bien que voire n’était pas vraiment le mot le plus adéquat) la déchirure. Il laissa ses filaments s’imprégner dans la course des particules spirituels, ou plutôt des plus grand groupements (impossible de distinguer une particule bien Sûr), tentant de les garder intacts, sans qu’il ne se rompe en se dispersant (il en perdu d’ailleurs plusieurs dès le début et du lutter pour garder une grande partie d’entre eux sous leur forme). C’était comme planter de minuscule algues en plein milieu d’un grand courant océanique, courant qui possédait une force prodigieuse. Il fallait tenter de s’imprégner et de vivre dans ce courant sans se laisser emporter. Finalement il réussi, et se laissa dériver jusqu’au bord, pour constater qu’en effet les particules poussaient avec force vers d’un côté comme de l’autre (il avait pris soin de répéter la même expérience de l’autre côté de la faille) pour refermer ce portail.
Lentement il reflua son souffle était court, ses poumons sur le point d’exploser et les millier de filament rompu avait été autant d’énergie gaspillé. Certes il en possédait encore à revendre, mais l’effort physique (pas dans le même sens qu’un humain certes mais tous de même), mental et spirituel pure conjugué l’avait quelques peu assommé. D’autant qu’il avait sans cesse lutter pour ne pas se laisser emporter par les tourbillons d’énergie extérieur et sombrer dans la béatitude de la drogue qu’était cette énergie brute. Tout ça l’avait fatigué à un point qu’il ne soupçonnait pas, lentement prudemment il referma ses sens et laissa son Reiatsu refluer en lui. Puis souffla d’un coup. Son regard de braise s’attarda sur le sol ou il posait ses pied. Il n’avait pas pensé à y jeter un coup d’œil, il avait enfaite une couleur verte, il se trouvait dans un couloir d’émeraude qui était enfaite un courant lui même d’énergie, celui la même qui se précipitait frénétiquement vers la sortie. Tous du moins le principale car bien d’autre venait s’engouffrer à l’endroit ou il était. Mais ses yeux ne pouvait tous en capturer l’image.
Ce monde en était entièrement constitué, partout, qui s’entremêlait et s’enlaçait. Contrairement au monde qu’il utilisai pour les passages, pas une parcelle de ténèbres et de néant n’avait sa place. Il n’y avait que d’immense tunnel d’énergie qui s’entassait l’un sur l’autre. Il devait y avoir si et là des sorte d’entrée naturel d’ou les flux rejoignaient les monde. Non pas des déchirures comme ici mais des endroits ou le tissus devait être plus mince et permettait de filtrer les particule spirituel pour les laisser entrer sans pour autant dévoiler ou laisser une entrée visible pour les habitants des mondes réel ou spirituel. Ces même passage que devait pouvoir emprunter les âmes…Oui…Cela voudrait donc dire qu’il existait un passage naturel…À moins qu’un corps spirituel solide ne soit pas capable de le franchir.
Il haussa les épaules et constatant en jetant un regard dehors que la nuit était plus avancée qu’il ne l’aurait cru. Il avait du passer plusieurs heures sur l’étude de cette entrée qu’il ne l’avait cru. Il n’avait pas fais attention à vrai dire. À regret il sorti de la faille, constatant au passage qu’elle avait en effet rétréci depuis son arrivée. Il se pencha encore une fois vers la porte. Il n’était pas pressé et avant de partir voulait tenté une dernière expérience. Il enleva le gants d’or au doigts crochu, qui formait de redoutable griffe en situation de combat, de sa main droite. Et ses deux mains se posèrent de part et d’autre de la faille, palpant à nouveau délicatement ses deux côtés. En s’inspirant de la technique du Garganta il tenta de saisir les tissus, en voulant s’imprégner et reconnaître leurs textures et leurs odeurs, leurs finesses, pour pouvoir les retrouver. Et de la même façon que les Hollow déchiraient d’un effort de volonté concentré ou non, au bout de leur bras ou simplement par une pression de leur énergie, l’aire ou allait s’ouvrir le Garganta. Il concentra son esprit et son énergie spirituel au bout de ses mains et surtout de ses doigts, et tenta d’accrocher mentalement les fibres qui constituait le tissu pour les rapporcher. S’aidant physiquement pour mieux y parvenir et mieux sentir le tissu et sa constitution il referma lentement la faille. Mais c’était bien plus dure que pour un simple Garganta, ou une simple pression de son esprit suffisait. Ici, le tissu était bien plus raffiné et solide à la fois, ses composantes plus denses et plus nombreuse, plus difficile à bouger. Pourtant il y arriva peu à peu et finit par refermer pour de bon le portail.
Il s’assit un instant dos au mure, il n’était même pas sûr de pouvoir le refaire…Il avait passé ici plusieurs heures à l’intérieur et s’était de ce faite imprégné de l’essence même de ce monde, sans oublier qu’il s’était fondu (au risque même de se perdre maintenant qu’il y pensait) dans le tissu même du monde, une expérience inédite et particulièrement éprouvante qu’il n’était pas près de recommencer. Sans ces heures d’immersions, il était convaincu qu’il serait incapable de reproduire cette effort. Et puis il serait probablement bien plus intense pour l’ouvrir que pour le refermer. Car ici, le tissu tendait à rapprocher ses deux extrémités déchirée tandis que pour ouvrir une porte, il était fort probable qu’il résisterait. Et vu la densité de ce dernier il résisterait ardemment. Il secoua la tête pour éloigner ces pensées. Ce n’en était pas moins une découverte incroyable. Et ce monde était exceptionnel, il y retournerait et l’explorerait. Il arriverait à ouvrir un passage…Et puis il y avait l’existence potentiel de ces zones plus sensible…
Il se leva, le soleil commença a poindre à l’horizon et quelques rayons léchaient déjà onctueusement le ciel ou quelques étoiles récalcitrante tentait encore de résister. Le Garganta s’ouvrit devant lui, il s’émerveilla de la facilité avec laquelle il l’avait ouvert. Accrocha encore quelques étoiles du regard, caressa la lune de ses yeux de braise puis contempla le soleil et sourit, d’un sourire carnassier, satisfait, de carnivore repus et contenté.
« Cette fois je crois que nous avons pris un bel avantage… »
Dernière édition par Dante le Dim 15 Mar - 14:41, édité 1 fois | |
| | | Asano Yumeko Fraccion #3
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| Sujet: Re: Portail sur rue! Mer 4 Fév - 3:14 | |
| *Breathless* dernier post Ouf...Quelle journée pourrie! Après avoir rencontré le nouveau balayeur de la boutique Urahara, Yumeko avait tenté d'adresser la parole au drôle de type qui l'avait "sauvée" avant de se prendre un coup de balai dans la figure, mais celui ci semblait n'avoir rien d'autre en tête que des images peu catholiques dont elle semblait être l'objet principal... Bref, cela ne la réjouissait en rien... Agacée d'avoir perdue encore une de ses journées et de n'avoir rien apprit de nouveau, elle marchait d'un pas rageur, laissant ses pieds la guider à travers les rues sombres de Karakura qu'elle connaissait si bien... Fredonnant la musique de son film préféré (le Seigneur des Anneaux), Yumeko observait en broyant du noir son ombre changeante sus les lampadaires de la ville , tentant de remettre en place ses idées... Tout à coup, un mouvement dans le ciel dégagé attira son attention. C'était à peu près la même chose que ce qu'avait fait cet homme, celui qu'elle avait trouvé beau, celui dont les cheveux argentés scintillaient et dont les yeux changeaient de couleur, celui qui avait réveillé en elle l'espoir de retrouvé son parrain, celui pour qui elle avait ressenti plus de choses que pour personne d'autre et qu'elle savait pourtant dangereux... Elle se mit donc à courir vers la source de la fissure qui déchirait à présent le ciel... Le cœur battant à tout rompre, elle arriva essoufflée sur une place, dans laquelle se tenait un homme... C'était lui, elle en était sûre, c'était Eshu, il était revenu! Sentant des larmes de joie perler à ses cils, sans réellement savoir pourquoi, Yumeko s'arrêta de courir lorsqu'elle sut qu'elle était suffisamment proche. Elle avait peur qu'il s'en aille une deuxième fois, peur que le destin les sépare pour de bon. Elle se mit donc à hurler de toutes les forces que son pauvre corps frêle d'étudiante anorexique. "MABOROSHII ESHU!!"Elle fut presque aussi surprise que l'homme qui se tenait devant elle lorsque sa voix retentit dans la rue mal éclairée qui séparait sa maison de la boutique de Urahara. Sursautant elle comprit qu'elle avait fait erreur, que cet homme n'était pas Eshu, ce n'était pas l'objet de ses fantasmes, revenu pour la voir... non, c'était un autre homme, un homme à la chevelure noire et longue, qui s'apprêtait à retourner dans le monde qu'elle voulait à tout prix rejoindre... Ce devait être un homme de la même race que Eshu, son énergie semblait similaire... Elle se rendit compte après réflexion que son capteur de Hollow l'avait avertie là aussi... Ces hommes étaient-ils donc des Hollows? L'homme qu'elle avait désiré était il similaire à ces monstres dégoutants contre lesquels elle s'était battue tant de fois? Sentant la rage monter dans sa gorge elle se retint de se jeter au sol pour frapper à poings fermés comme une gamine trop gâtée, et préféra crier encore une fois. "ATTENDEZ!!Attendez...je vous en prie...Emmenez moi avec vous..."Se rendant compte un peu trop tard de l'effet que donnaient ces mots, elle rougit, heureuse qu'il fasse assez noir pour que cela ne se voie pas, et attendit avec espoir la réponse de l'être qui lui tournait le dos mais qui s'était arrêté, apparemment surpris par son intrusion... " Take me away..." | |
| | | Dante Tercero Espada | Vasto Lorde
Nombre de messages : 141 Age : 35 Humeur : Excellente Date d'inscription : 07/12/2008
| Sujet: Re: Portail sur rue! Jeu 12 Fév - 16:17 | |
| Dante s’immobilisa...Il allait entrer dans le bouche sombre du Garganta quand un aura, légèrement plus fine que les autres l’interpella. C’était ténu, mais les ondes qui en émanait ne mentais pas. Un humaine, dont l’énergie spirituel contenue se propageait avec régularité, presque imperceptiblement, en onde circulaire sur plusieurs centaine de mètres. Ses yeux rétrécir tandis qu’il faisait un effort pour la localiser. Normalement il n’aura pas mis plus de trente seconde pour ce faire, mais la il était fatigué, et l’énorme quantité d’énergie avec laquelle il était entré en contact avait troublé et submergé ses sens plus fortement qu’il ne l’avait cru. C’était comme asperger la truffe d’un chien avec du parfum, ses sens olfactifs puissants en seraient profondément troublé. C’était exactement ce qui venait de lui arriver.
Cela dis, il n’en restait pas moins plus performant que la normal et finalement il accrocha mentalement la source de cette émanation discrète d’énergie. Elle venait droit vers lui et n’était plus qu’à une dizaine de mètres, il su presque aussi tôt qu’elle l’avait repéré. Et ne bougea pas, curieux de voir qu’elle serait la réaction de cet étrange spécimen humain en le voyant. Savait-il ce qu’il représentait, ce qu’il était…Et de ce faite quel était son véritable pouvoir. Probablement pas…Il la senti ce figer à quelques pas de lui, il senti son trouble, sa joie étonnante enfin, qui le troubla à son tour. Il ne bougeait pas, il restait immobile devant les ténèbres du passage vers le Hueco Mundo, vers son monde. Lorsque les certitudes de cette fille miroitèrent à travers son faible Reiatsu (probablement masqué en grande partie il en était presque sûr maintenant), il ne pu s’empêcher de sourire. Un sourire à la fois curieux et intrigué qui laissait en lui monter une certain satisfaction. Un sourire qui s’effaça aussi tôt.
« Maboroshii Eshu ! »
Ses yeux scintillèrent, son Reiatsu, expression de sa surprise empreinte de colère, vacilla un instant, comme une flamme malmené par une bourrasque insolente lors d’une journée en apparence sans vent. Comment pouvait-elle connaître Eshu ? Cette fillette était étrange à bien des égard, mais finalement il se pouvait qu’elle soit aussi particulièrement dangereuse. Comment connaissait-elle donc le Primera, le maître du Hueco Mundo ! Deux choses justifiait sa colère en cette instant, quel que soit les informations qu’elle possédait, elle pouvait leur nuire et elle aurait du être tué sur le champ lorsqu’elle avait croisé le chemin du Primera. Ensuite si le Primera n’avait pas jugé bon de la tué, c’était que soit, il était paranoïaque et leur maître avait décidé qu’elle ne représentait aucun danger, soit, il leurs cachait quelques chose…D’important et Dante, n’aimait pas ça. Pas plus qu’il n’aimait qu’on le confonde avec quelqu’un d’autre et encore moins le Primera. Il n’avait d’après lui pas grand chose en commun et si il était son maître. Ça ne voulait en aucun cas dire qu’il l’appréciait. On ne pouvait pas dire non plus qu’il lui reprochait quoi que ce soit cela dis. Mais Dante n’aimait guère être pris pour quelqu’un d’autre.
Il allait se retourner quand il su qu’elle avait compris son erreur, il sentait maintenant son dégoût, sa haine, sa rage soudaine et dangereuse qui faisait imperceptiblement monter en puissance son énergie et accélérait le rythme des ondes émise par son corps. Il sourit, honnêtement c’était plus simple comme ça. Pourtant, alors qu’il s’attendait à une attaque, Dante fût surpris de constater que la jeune fille resta immobile, ravalant sa morgue et son orgueil et s’apprêtant peut-être même à lui parler de nouveau. Tous ça n’avait duré que quelques instant, mais comme toujours les pensées et les milliers d’interprétations possibles avaient fusées dans son esprit.
« Attendez !!!Attendez…Je vous en prie…Emmenez-moi avec vous… »
Son souffle se suspendît un instant, ses yeux s’écarquillèrent, le vent comme complice de cette scène cessa d’agiter lentement sa longue cape rouge élimé. Une scène le frappa en plein cœur, comme une flèche parfaitement ajuster qui transpercerait son hiero. Ellena…
Emmène-moi Dante, partons, partons loin d’ici.
Il était encore humain, c'était il y a si longtemps, mais son visage était resté profondément encré dans sa mémoire, un traumatisme dont il ne s’était jamais vraiment remis, morte elle aussi. Morte par sa faute…Sa faute, son péché, son fardeau, pour expier il avait voulu devenir fort, devenir puissant autant qu’intelligent et laver dans les flammes ce monde putréfié qui avait détruit une vie si précieuse. Mais il n’était pas assez fort et elle était morte. il y a si longtemps. Sa bouche se tordît sous la colère qui l’envahit soudain, ses yeux s’enflammèrent instantanément, la folie franchissant les frontières de son esprit, alimentant la haine qui s’emparait maintenant de son âme sans aucune retenue. Nul n’avait le droit d’évoquer ce souvenir, personne ! Avec une rapidité sidérante que personne ne lui connaissait, il disparut et réapparu juste devant la fillette qui n’avait pas bougé. Elle n’avait probablement pas eu le temps, ses yeux était aussi aveugle que sa bouche n’était muette et son Reiatsu, explosa autour de lui. Ses iris rouges luisaient dangereusement, illuminé par la puissance qui était le sienne décuplé par la colère. À peine face à elle, sans prendre le temps d’étudier son expression, ou même une quelconque réaction, qu’il ne voyait de toute façon pas dans sa fureur. Sa main, portant un gant doré dont les doigts éfilés semblaient aussi tranchant qu’un lame se leva. Et s’abattit droit vers le cœur de l’humaine. Puis soudainement s’immobilisa, sa cape était à peine retombé suite au Sonido qu’il avait effectué, sa colère reflua aussi vite qu’elle s’était déchainée. Ses yeux se voilèrent ne laissant miroité qu’une faible lueur rouge sang dans la nuit de plus en plus profonde. Il abaissa sa main et d’un seul coup plongea ses yeux dans ceux de la fille.
Il lut de la détresse, de la tristesse, des émotions qui remontaient à un chagrin profond, qui avait déchiré son cœur il y a longtemps. Si jeune… Une larme perla sur sa joue, s’était moins rare qu’on ne le croyait chez lui, chaque souvenir d’Ellena était une source de tristesse immense. Il l’efface dédaigneusement de son visage, les yeux toujours plongé dans ceux de la fillette. Il lisait dans ces yeux les même sentiments que ceux qui habitaient les siens depuis si longtemps. Sa main gauche, celle qui ne portait pas de gants et laissait sa peau blanche à nu, briller sous les étoiles voulu un instant monter caresser les joues de cette fille étrange qui venait de déchainer en lui un si grande colère, de laisser déferler en lui une telle tristesse. Mais elle s’arrêta et s’abaissa lentement. Dans le même temps, son Reiatsu se déploya, lentement il les entoura.
Puis un file de soie rouge, d’où émanait une douce chaleur, presque apaisante, si elle n’avait pas été l’émanation d’un brasier contenu, dangereux et destructeur, vint s’accrocher à son esprit, son énergie. Élevant un pont entre eux, par lequel il pourrait lui parler. Pour elle se devait Être étrange, désagréable peut-être, surprenant surement. Des pensées pure pouvait émaner de son esprit vers le sien, s’assemblant pour former des mots, des phrases, à défaut de pouvoir les prononcer. Elle allait les sentir, dans son esprit même, la sensation de chaleurs diffusé par le lien et relative à sa nature flamboyante se diffusait lentement. Ce devait être désagréable, il était difficile d’accepter facilement qu’on puisse ouvrir une brèche dans votre esprit, pour établir un pont avec un autre, sans que vous ayiez de véritable contrôle dessus. Pourtant, il ne savait pas vraiment exploiter autrement cette atout, il n’accédait à l’esprit que par le Reiatsu. Sans s’accrocher directement à l’âme d’autrui. Mais tous de même, il lui arrivait de se demander comment il réagirait lui-même à leur place.
Ses yeux était toujours ancré dans les siens, il admirait leurs couleur pourpre, un peu comme les siens, bien qu’ils soient plus proche de sa chevelure. Ses longs cheveux noires hérissé gondolaient paresseusement sous la légère brise, quelques mèches voilant un peu plus son visage déjà à moitié masqué par le colle de sa longue cape rouge qui sou l’effet de cette même brise semblaient entouré l’humaine. Elle ne pouvait voire sa bouche, qui dessinait maintenant, sans vraiment savoir pourquoi (il n’était pas lunatique pour rien) un sourire enchanteur. Enfaite il appréciait cette instant. Sans le vouloir, il lui ouvrait son propre esprit et lui laissait dangereusement la possibilité d’en explorer certain frontière. Ellena, sa mort humaine, la souffrance…La souffrance de sa métamorphose. Il ferma immédiatement son esprit, ne laissant que le passage nécessaire à une communication, conscient que l’idée même de cette souffrance qu’il pourrait lui passer, serait un traumatisme profonde et dangereux, pour elle et risquerait de la rendre fou lui…comme à chaque fois qu’il y repensait. Il se rembruni, reprenant d’un coup l’expression froide, détaché et passive qui était la sienne.
« Pourquoi t’emmènerais-je ? Qui est-tu pour revendiquer un droit de passage dans notre monde ? Tu n’es pas des nôtres, tu n’as rien à faire à Las Noches. Tu nous méprise, je le sais, t’as haine est aussi forte que celle des Shinigamis à notre égard. Alors dis moi ce qui pourrais bien me décider à t’emmener ? Pourquoi prendrais-je la responsabilité de ramener à Las Noches face à notre Primera, Eshu-sama, une humaine qui nous méprise de tous son être et de toute son âme ! »
Les pensées avaient déferlé en elle, prenant la forme ou le sens des mots qu’il aurait employé s’il avait pu parler. Sa voix avait résonner dans son esprit et dans chaque fibre de son corps, dure, froide. Et ses yeux reprenaient ce ton glacial en écho désormais.
Il fit mine de se retourner mais s’immobilisa, conscient que sa réponse pourrait être plus intéressante qu’en apparence.
I would…But I can’t
Dernière édition par Dante le Dim 17 Mai - 12:45, édité 3 fois | |
| | | Asano Yumeko Fraccion #3
Nombre de messages : 235 Age : 34 Humeur : Changeante Date d'inscription : 07/11/2008
| Sujet: Re: Portail sur rue! Jeu 12 Fév - 23:56 | |
| *Hopefull* Yumeko était déprimée, il ne lui restait qu'une minuscule lueur d'espoir pour apaiser l'orage qui menaçait d'envahir son cœur. Après son court moment de gène, elle n'eut pas même le temps de bouger, que l'homme qu'elle avait malencontreusement confondu avec Eshu fut à moins de 20 centimètres d'elle. Il sembla d'abord sous l'emprise d'une fureur sans bornes, ses yeux rougeoyant dangereusement dans le peu de lumières qui éclairaient à présent la rue crépusculaire...puis tout à coup sa haine et sa colère semblèrent le déserter, et ne lui laisser qu'une tristesse infinie. Yume fut même terriblement surprise de voir une larme couler sur sa joue pâle. Il entreprit de lever doucement son bras, avant de se résigner et de le laisser retomber mollement contre son flanc... Et après cela, Yumeko ressentit la chose la plus étrange qu'elle eut jamais ressentie: elle eut l'impression horrifiante de se faire violer de l'intérieur... Elle sut que quelqu'un, ou quelque chose qui n'aurait pas du y être s'était infiltré dans son esprit. Choquée, elle tenta de comprendre ce qui se passait mais il lui semblait que ses pensées n'étaient plus entièrement les siennes. Puis, alors que l'homme fixait ses yeux, elle le vit reformer son masque d'indifférence, et tout à coup, elle entendit à l'intérieur même de sa tête une voix grave lui parler. « Pourquoi t’emmènerais-je ? Qui est-tu pour revendiquer un droit de passage dans notre monde ? Tu n’es pas des nôtres, tu n’as rien à faire à Las Noches. Tu nous méprise, je le sais, t’as haine est aussi forte que celle des Shinigamis à notre égard. Alors dis moi ce qui pourrais bien me décider à t’emmener ? Pourquoi prendrais-je la responsabilité de ramener à Las Noches face à notre Primera, Eshu-sama, une humaine qui nous méprise de tous son être et de toute son âme ! »Les rouages de l'esprit de Yumeko se remirent en marche rapidement. Elle pensa qu'elle avait toujours la possibilité de combattre, elle avait un pouvoir qu'elle maîtrisait de mieux en mieux après tout, et lui n'était même pas au courant de cela, même si elle se doutait qu'il le découvrirait bien vite, peut-être même l'avait-il déjà deviné... Puis elle tenta de trouver de bons arguments pour le convaincre de l'emmener. "Je ne méprise pas Eshu... Au contraire je l'admire... Il a eu le pouvoir de me tuer, mais il ne l'a pas fait... Je voudrais le retrouver, afin qu'il m'aide à retrouver celui qui m'a élevée..."*Himi...à force de chercher à partir j'en avais presque oublié la raison...*"Et... je voulais aussi trouver un moyen de devenir plus forte, j'ai des pouvoirs et je sais que Eshu...et ceux comme lui, comme vous... vous êtes très forts...Alors je pensais....S'il vous plaît..."Elle plongea à nouveau ses yeux dans ceux de l'inconnu, pleins d'espoir, pleins de tristesse, le cœur battant d'impatience... Please please, forgive me... | |
| | | Maboroshii Eshu Primero Espada | Zanmato | Dirigeant du Hueco Mundo
Nombre de messages : 376 Age : 33 Humeur : ... Viens donc constater ... Date d'inscription : 07/11/2008
| Sujet: Re: Portail sur rue! Sam 14 Fév - 23:02 | |
| [HRP : Excusez mon intrusion mais je reviens et je tombe sur ça ! Je suis fan ! J'adore, c'est excellemment bien écrit et c'est super intéressant, j'adore tout simplement. Dante, il reste quelques petites fautes toujours mais bon c'est comme tout le monde ... Enfin à part miss Yumeko a l'orthographe parfait. Une association vraiment excellente, je suis d'accord avec la nomination de Dante comme Rpgiste du moment. Ton tour viendra Yumeko si tu continue comme ça mais comme ton niveau était déjà très bon à la base ... Enfin bref continuez j'ai vraiment pris trop de plaisir à lire ça et surtout je veux savoir la suite, Dante cèdera t'il à la demande de Yumeko ou pas ?? Arghh dépêchez-vous s'il vous plait xDD /HRP] | |
| | | Dante Tercero Espada | Vasto Lorde
Nombre de messages : 141 Age : 35 Humeur : Excellente Date d'inscription : 07/12/2008
| Sujet: Re: Portail sur rue! Dim 15 Fév - 3:48 | |
| HRP: Alors j'espère que la suite te plaira. Bonne lecture (et à toi aussi Yume...Il est quand même pour toi ce post après tout).
Il sourit, ce n’était pas rare non, mais c’était toujours étonnant. Elle ne pouvait pas le voir ce sourire, caché comme il était par le colle rouge de sa cape. Ainsi disait-elle elle ne nous méprisait pas…Oui, elle ne méprisait pas Eshu, mais elle ne connaissait rien au Hollow, au Arrancar et à la jungle immuable dans laquelle ils avaient vécus toute leur longue et sanglante vie. Pour l’instant, pour quelques obscures raisons, elle distinguait leur maître de ses laquets. Laquets dont ils faisaient partie pour sa plus grande joie, mais aussi avec un profond dégouts devant cette soumission perverse qu’exigeait sa condition. Oui elle le haïssait, oui elle le méprisait, il le sentait, le voyait rien qu’à la teinte hostile que prenait son Reiatsu. Et c’était bien normal, n’étaient-ils pas eux, Hollow, les démons qui avaient hantés tant et plus des générations d’humains. Son sourire s’effaça alors même qu’une lueur dangereuse et carnassière illuminait ses yeux. La question n’était pas là de toute façon. Quelques soit ses sentiments à l’égard des Hollows, le plus important restait cette volonté ridicule de vouloir le suivre dans le monde des Arrancars, à Las Noches, ou plus que certainement sa vie prendrait fin. À moins qu’elle ne lui cache ses véritables raisons et qu’un lien mystérieux, que suggérait ne fut-ce que la connaissance du nom même de leur Primera, lui garantisse la vie sauve.
Ces ridicules débats intérieurs aiguisèrent de plus en plus sa curiosité, comment pouvait-il donc en être autrement. Et que faire d’elle, céder à ses exigences serait prendre…Un très gros risque…Prendre même un énorme risque. Mais d’un autre côté, cela constituait peut-être la seul chance qu’il possédait de connaître le fin mot de cette étrange histoire. Une grimace déforma son visage. Non ! Las Noches n’était pas un refuge c’était la blanche forteresse des Arrancars, nul autre que celui qui était invité par Eshu-sama ne pouvait y entrer. Et lui-même ne voulait pas d’humain à l’intérieur, ils étaient la gangrène de ce monde, ce pauvre monde dont ils étaient incapable de prendre soin. Il pouvait aussi la tuer, mais si Eshu la connaissait…Et l’avait laissé en vie…C’est qu’il en avait peut-être un usage particulier ou était relié à elle d’une façon ou d’une autre et…Il signerait son arrêt de mort. Pourvu même qu’il parvienne à la tuer, elle possédait un pouvoir et semblait savoir le maîtriser suffisamment pour pouvoir le cacher en partie. Ne sachant pas de quoi il retournait il était probablement dangereux de la sous-estimer.
« Sais-tu seulement qui nous sommes petite…Nous hantons tes cauchemars depuis ta naissance. Et maintenant tu m’annonce, que tu veux te jeter à bras ouvert dans notre tanière. Soit tu es folles, soit tu es stupide, tout ça te dépasse. Rentre chez toi avant que ta tête ne roule à terre à cause d’un accès de colère dont je suis si coutumier. La prochaine fois que je te vois. Je te tue…Sans autre forme de procès et sans place à aucune palabre. Si tu veux rejoindre Las Noches, tu devras le mériter, comme tout Hollows et tout être autorisé à y poser le pied sans y être invité. »
C’était vrai, ils hantaient ses cauchemars depuis sa naissance, il faisait partie des pire créature que leur abject humanité était capable de concevoir. Et…Quelques chose en elle lui soufflait que plus que n’importe qui elle le savait, plus que n’importe quel enfants elle avait souffert de leur mythe et vu leur ombres sous lit, derrière le soir au milieu des ruelles. Plus que quiconque peut-être, elle avait imaginé leurs yeux rouges. Elle n’était pas des leurs, deviendraient surement un jour leur ennemi, la ramené avec lui était une utopie, une lubie, une idée aussi ridicule que dangereuse. Et pourtant il hésitait encore, oui il ne parvenait pas à se retourner et simplement s’en allez. Comme l’aurait fais nombre de ses congénère ou plus simplement la tuer. Ce qui apparaît d’une logique certes froide et cruelle mais implacable dans le monde d’un Hollow ou d’un Arrancar.
Quelques chose en elle, peut-être ces supplique déchirante ou cette infinie tristesse. Peut-être encore cette audace ou sa façon de se tenir face à lui, sans peur d’aucune sorte et de plonger ses yeux droit dans les siens, sans lui évoquer un certain dégouts ou provoquer une rage incontrôlé face á ce qui lui apparaissait souvent comme un défi. Il ne savait pas vraiment, pour la première fois depuis longtemps il était perdu, perdu face à ce qui ne devait pas être, face à une situation qui jamais n’aurait du exister. Puis soudain son corps lui rappela les efforts qu’il avait fourni, la fatigue, surmontable oui, mais bien réel, le sorti de ses pensées, l’exhortant comme un enfant capricieux à prendre une décision et à retourner la d’ou il venait et ou il pourrait goûter ce repos bien mérité. Puis la solution lui apparut clairement, comme un raie de lumière dans les ténèbres les plus opaques. Il ne prendrait aucun risque si ce n’est d’incommodé de son retard son Primera, mais qui s’en remettrait et comprendrait peut-être. Ce n’était pas dans ses habitudes, mais c’était le seul moyen de satisfaire cette curiosité maladive tout en ne risquant pas de le compromettre. Ou du moins satisfaire sa curiosité en partie en reportant le poids de la décision vers celui à qui elle appartenait réellement et toujours…Reprenant sur un ton plus chaleureux, mais sans réel émotion, manifestant néanmoins son brusque changement de cap il dit :
« Je ne peux pas t’emmener, je ne suis pas mon propre maître comment pourrais-je seulement décider de violer une règles sous laquelle je vis. Cette décision ne m’appartient pas. Mais…Montre moi ou je pourrais te retrouver, si jamais Eshu-sama veut de toi c’est la que je viendrai te chercher. »
Les paroles avait été froide, glacée même au début sans aucune émotion, elle avait résonner dans son esprit si durement qu’on aurait dis qu’il avait voulu la détruire rien qu’à travers les mots que formait ses pensées, cristalliser son esprit pour mieux le brisé, le broyer. Mais peu à peu elle s’était faites hésitante, discrète, puis ce fût comme un chuchotement que le vent vous soufflerait au détour d’un grand chêne au milieu d’une forêt un soir d’automne. Irréel, inconsistant, chaleureux et presque imperceptible à la fois. Ses pensées était confuse, ses paroles l’étaient donc aussi. Pour lui, c’était un compromis, mais il sonnait comme un défaite. Il était incapable de décider de lui-même, Eshu était puissant, non pas par sa force mais parce qu’il lui avait retiré en l’acceptant tous pouvoir d’initiative. Tous pouvoir d’indépendance, ce qui maintenant qu’il le réalisait, le heurtait profondément. Il savait que sans ce don qu’il avait développer, lui qui était une des dernières trouvaille d’Aizen serait probablement mort. Eshu l’avait autorisé à vivre, mais avait fais de lui…Un pantin, en acceptant son autorité, il avait lui même aliéné sa liberté. Pourtant…Peut-être étais-ce parce que sans le savoir cette fille elle aussi l’était, qu’il ne pouvait la détruire, voyant en elle, à la fois le reflet de lui-même et de cette domination d’Eshu. Et le reflet d’Ellena qui elle aussi s’était enchainer à lui et en était morte…C’était si loin…
Il reprît ses esprits, cette réflexion n’avait été qu’un fraction de seconde, le temps pour ses yeux de se voiler puis de laisser briller à nouveau leur lueur habituel sous les étoiles. Il lança sa cape autour de la fille, passant son bras droit autour d’une taille fine et mince, tandis que le tissu rouge et épais flottant majestueusement malgré les nombreux trous et les non mois nombreuse déchirure recouvrait les épaules de la jeune fille. Il avait un instant détaché son regard du sien, contempler les étoiles, puis aussitôt l’avait fixé droit dans les yeux.
« Nous allons voler, je ne sais pas si tu peux voler mais je vais surement plus vite que toi et je n’ai pas de temps à perdre. Montre moi ou je pourrais te retrouver lorsque nous serons dans le ciel puis nous nous rendrons sur place. Et la je te donnerais ma parole ainsi qu’un gagede cette dernière que je reviendrai t’informer de la décision d’Eshu quel qu’elle soit… »
Il la sentait tout contre elle, un larme encore baigna ses paupières, mais fût vite refoulé, elle n’était pas Ellena et ce n’était pas l’une de leur étreinte. Il n’était plus humain…Et il ne referait jamais plus le monde comme un enfants de seize ans en sa compagnie. Il attendit poliment l’une ou l’autre objection avant de se lancer, espérant que tout ceci prendrait bientôt fin. Ça commençait à devenir sérieusement fatiguant…Et gênant.
Dernière édition par Dante le Dim 17 Mai - 12:46, édité 1 fois | |
| | | Asano Yumeko Fraccion #3
Nombre de messages : 235 Age : 34 Humeur : Changeante Date d'inscription : 07/11/2008
| Sujet: Re: Portail sur rue! Lun 16 Fév - 18:40 | |
| *Confident* Le coeur de Yumeko rata un battement... Après lui avoir causé une profonde déception sur un ton glacial qu'elle pensait définitif, l'homme qui l'observait avait changé d'avis! A vrai, dire, Yume avait toujours eu une sacrée adresse pour deviner les aléas psychologiques des gens... Et même si cet homme, ou quoiqu'il soit, n'était pas un morceau facile, il y avait quelque chose qu'elle commençait à capter. Tout d'abord: il hésitait... et c'était en son avantage...Elle ne savait pour quelle raison il hésitait, au lieu de l'achever sur place et de repartir sans en dire le moindre mot à son Maître... Elle doutait en effet d'avoir une réelle importance aux yeux de Eshu, mais comment cet homme pouvait-il le savoir?C'était sûrement pour cea qu'il ne l'avait pas tuée: il craignait certainement que le lien qu'il y avait véritablement entre elle et Maboroshii Eshu ne soit plus fort que ce qu'il n'était en réalité. C'était dans son intérêt... L'homme l'avait à présent pris dans ses bras, il souhaitait qu'elle lui montre sa maison, ce qu'elle-même ne souhatait pas, si ces hommes étaient si dangereux qu'il le semblaient, mieux valait qu'il ne sachent pas où la trouver et elle s'en voulait déjà suffisament d'avoir invité Eshu chez elle la dernière fois. Enlacée dans la tiédeur des bras de cet être au charisme surréaliste elle reprit le court de ses pensées. Il y avait autre chose... Peut-être tout simplement un désir de savoir...non, ce n'était pas tout à fait ça... Les yeux de l'homme séduisant et mystérieux qui lui faisait face s'étaient voilés à plusieurs reprise depuis le début de leur conversation. Trois fois très exactement. La première fois lorsqu'elle lui avait demandé de l'emmener avec lui, la deuxième fois après avoir observé longuement les traits désespérés de la jeune fille, et la troisième fois venait juste de se passer, lorsqu'il l'avait prise dans ses bras. Elle pensait tenir le morceau... Quelque chose en elle faisait surgir certains sentiments très forts chez cet homme à la classe irréelle...Quelque chose en elle réveillait des fantômes... assez puissant pour faire monter les larmes d'un soi-disan monstre... Or, un monstre ne pleurait pas... Ce qui confirmait que ces êtres étaient définitivement très différents des Hollows. Et si il pleurait ainsi, ce ne pouvait être que la trace d'un... "...souvenir...." laissa-t-elle échapper tout haut, s'extirpant difficilement de l'étreinte de l'homme qui semblait se battre, étrangement perdu, contre des mirages douloureux...Et cela ne faisait que confirmait la conclusion qu'elle venait de tirer. "Je vous rappelle quelqu'un n'est-ce pas? Ne tentez pas de mentir, je le sais, je le sens....moi aussi je peux sentir votre aura et l'analyser, je ne suis pas une humaine aussi banale que les autres... Et c'est pour cela que je veux vous accompagner. Vous avez peur de la réaction d'Eshu?Mais ne faites-vous donc jamais quelque chose pour vous-même?! Vous hésitiez clairement tout à l'heure et seule la crainte de l'homme aux cheveux argentés vous empêche de m'emmener,pas vrai? Moi non plus je n'ai pas de temps à perdre...J'ai attendu trop longtemps... Affirmez-vous! Faites donc ce dont vous avez envie! De toutes façon, je n'ai aucune chance de gagner contre Eshu, il est bien trop puissant pour moi...J'habite à deux pas d'ici mais je ne veux pas, je ne veux pas attendre...De toutes façons, si Eshu réagit mal à ma venue, il me tuera tout simplement...et vous ne vous en sortirez pas mal... Je veux tenter...Je ne vous trahirai pas de toutes façon, je n'ai strictement plus rien à perdre en ce monde, et seul l'espoir de rejoindre le vôtre me retenait à cette vie déplorable jusqu'à aujourd'hui...Emmenez-moi, ou bien je tenterai de me battre conre vous...Vous ne voudriez pas être à ce point retardé non?"Elle avait dit tout cela d'une traite, très rapidement, en fixant les yeux rouges du faux Hollow qui lui faisait face. Elle avait fait bien attention à sembler sûre d'elle, prête à tout pour partir. Plus de désespoir, plus de haine, plus de peur. Elle avait mis ces sentiments de côté pour laisser place à une détermination sans borne, telle qu'elle s'était presque convaincue elle-même, et avait tenter de trouver des arguments auquel l'homme ne pourrait pas répondre. Il serait forcé d'accepter, ne serait-ce que par fierté, puisqu'elle avait tenté quelques accusation concernant sa soumission à Eshu... et était presque sûre d'avoir bien misé vue l'expression qu'il affichait à présent. *Bingo!* se dit-elle, s'interdisant pourtant de montrer toute trace de satisfaction. Droite comme un I, menton relevé, avec un regard insolent qui aurait pu être suicidaire si celui qui lui faisait face n'avait pas eu peur de son maître, elle patienta, à peu près certaine de sa victoire sur cette joute orale, jeu auquel elle avait toujours été très dure à vaincre. | |
| | | Dante Tercero Espada | Vasto Lorde
Nombre de messages : 141 Age : 35 Humeur : Excellente Date d'inscription : 07/12/2008
| Sujet: Re: Portail sur rue! Dim 22 Fév - 18:45 | |
| HRP: Désolé pour le délai mais j'ai eu pas mal de boulot cette semaine. J'espère que ce post est aussi bon que les précédents. Je ne sais pas...N'hésite pas à me dire ce que tu en penses.
Elle s'était détaché doucement et le contact physique rompu entre lui et elle l'avait presque fait sursauté mais...
La colère irradiait tous ses membres et son Reiatsu rouge sang tournoyaient dangereusement autour de lui. Ses yeux était illuminé d’une fureur sans borne ! Comment osait-elle…Ce n’était les insinuations absurdes tant elles étaient évidente, de sa soumission à Eshu qui provoquait en lui une telle tempête. Non, ce n’était pas non plus la prétention sans borne emprunte d’une détermination dérisoire qu’il pouvait balayer d’un revers de main par un simple non. Ni ce stupide autant que pathétique défi qu’elle lui lançait si il refusait. C’était ce mot, ce mot qui n’aurait jamais du être prononcer, ce mot qui lui appartenait parce que c’était envers lui qu’il avait été prononcé ! Souvenir…Il avait tressailli rien qu’au murmure presque inaudible qui l’avait libérer des lèvres de la fillette. Souvenir…Des images d’une vie qu’il croyait à jamais derrière lui défilaient, des images d’une autre vie encore, douleur, chagrin, souffrance et d’autre sentiment qu’il ne comprenait pas réellement. Des images de morts, des larmes, du sang, du feu ! Lorsque la fille eu finie, ce n’était pas de l’incrédulité, ou une sincère hésitation ni une quelconque expression de stupéfaction face au cran dont elle faisait preuve à cette instant.C’était bien de la folie, une folie meurtrière, dangereuse, animale, qui était resté encré au plus profond de lui depuis des siècles, des années, contre laquelle il avait lutté chaque jours et que cette petite venait de déchainer avec un mot, un seul mot. L’atmosphère autour d’eux était déjà lourde, épaisse, comme si une chaleur accablante les entourait d’un seul coup.
Et c’était bien cela, la température environnante grimpait en flèche, son Reiatsu devenait de plus en plus imposant, il laissait allez son énergie qui voletait partout autour d’eux, irradiant l’aire, le saturant de sa couleur pourpre, dessinant un décor irréaliste. Ou il se tenait toujours l’un en face de l’autre. Il l’avait vu dans ses yeux et l’avait compris malgré la folie meurtrière qui venait de prendre possession de son corps. Elle avait cru un instant toucher au but, elle avait mis tout ses espoirs dans cette ultime tirade. Le lien qui la reliait à elle, qui lui permettait de communiquer, était devenu brûlant et des images, des épisodes, éparses et désordonnées de sa vie, depuis sa naissance humaine jusqu’à maintenant s’était échappé de son esprit vers le sien. Elle ne pouvait pas comprendre réellement la signification de chacune d’entre elle, c’était trop inhabituel, trop brusque, trop rapide, trop éphémère, pour qu’elle puisse les saisirs et les assimiler. Mais elle devait parfaitement saisir l’horreur sans nom que chacune de ces pensées enfuie au plus profond de lui-même transportait.
La chaleur devenait insupportable autour d’eux, tous avait explosé en un instant et à présent Dante qui perdait complètement pied avec sa propre raison, braquait ses yeux flamboyant, ses long cheveux noir voletant autour de son visage à la peau pâle en mèche pointue ou en un amas désordonné, sur le jeune fille qui ne devait pas vraiment comprendre ce qui se passait. Une envie primal de tuer et de répandre le sang irradiant tout son corps. Puis d’un seul coup, il écarquilla les yeux, pris une légère inspiration, fût parcouru d’un léger spasme, et le Reiatsu disparu, l’aire redevint frais et ses cheveux retombèrent sur ses épaules. Un sourire s’étala sur son visage, il n’avait pas envie de la tuer, pas maintenant en tout cas, mais elle avait bien failli signer son arrêt de mort. Sans le vouloir elle avait réveiller en lui un de ses plus vieux démons. C’était une bonne leçon, elle avait tenté d’utiliser ses souvenirs pour réveiller en lui un peu de compassion voire d’affection envers elle, tentant de jeter un pont entre elle et Ellena…S’il avait pu rigoler, il l’aurait fais, la jeune fille ne pouvait pas vraiment comprendre le sentiment d’hilarité à travers un lien fais exclusivement de pensée. C’était quelques chose de spontané et donc de très difficiles à exprimer à travers ce type de communication. Il la regarda à nouveau. Mais cette fois, c’était d’un aire sévère, empreint d’un avertissement muet, qu’il n’avait pas besoin de formuler. Et dans le même temps il se mis à parler.
« Tu n’es pas une humaine normale, c’est certain, tu n’as pas besoin de me le dire, le simple fait que tu puisses me voire le prouve et je décèle en toi un certain potentiel. Mais ne dis pas d’absurdité, ne t’avance pas sur un terrain que tu ne connais pas. Tu ne comprend rien au Reiatsu, tu es parfaitement incapable de lire à travers les énergie, en tous cas pas au niveau qui est le mien ou celui d’un Espada. Probablement même pas à celui d’un Hollow. Tu as peut-être un don pour sentir les émotions et les pensées des gens. Mais je ne suis en rien comparable à ce que tu as pu croiser avant. D’autre part, n’essaye pas de réveiller en moi un quelconque sentiment, enfoui dans mon passé. Le passé d’un Arrancar ne doit jamais, je dis bien jamais être réveillé par un autre que lui-même. Sans quoi, tu pourrais bien y perdre la vie. Notre vie est une vie de torture, de chagrin, de tristesse. Depuis que nous sommes Hollow il en va ainsi. Autrefois nous étions des humains…Autrefois, mais nous en avons perdu bien des aspects. Que j’ai eu la chance de retrouver en partie, mais en partie seulement. Pour le reste ce n’est que souvenir et poussière. Je suis un Hollow, avec tous ce que cela comporte, même si je ne suis plus l’animale, le cauchemar qui a hanté tes rêves autrefois, ce monstre que tu hais j’en reste un. »
Il savait qu’il avait touché juste, c’était facile, à la simple évocation du mot Hollow, son énergie fonçait légèrement. Cependant sa maîtrise d’elle-même était impressionnante. Il n’avait encore jamais croisé une humaine aussi fascinante. Mais elle ne comprenait pas tous et voulait allez beaucoup trop vite. Elle ne comprenait donc pas que son attachement au Primera dépassait tout ce qu’elle pouvait imaginé. Bien sûr il y avait de la crainte, mais il y avait surtout un code naturel, celui que tous Hollow, Arrancar ou Espada respectait. La loi du plus fort, de la jungle, qui établissait une hiérarchie stricte. Et c’était Eshu qui était au dessus de tous. C’est lui qui prenait les décisions les plus importante et…Qui décidait qui avait le droit ou non de pénétrer dans son monde. La capacité d’initiative il l’avait, mais la il n’était plus question d’affirmation ou d’initiative, simplement de respect des règles, que le Primera n’aimait généralement pas voire enfreinte. Même pour quelques choses qui pouvait avoir une certaine importance.
« Bien sûr j’ai hésité, reprit-il, j’hésite encore, tu es une jeune humaine très intéressante et je ne doute pas que si Eshu t’a laissé en vie c’est qu’il avait une bonne raison de le faire. Mais je ne suis pas le maître de Las Noches. C’est lui et il n’apprécie guère ce genre « d’initiative » de la pare de ses subordonnés. Hors, s’il décidait de te tuer sur le champ en te voyant, ne crois surtout pas que ça en resterait la, il me punirait. En soi ça ne me fais pas peur, pas plus que je ne crains la punition. J’ai connu la véritable souffrance. Elle imprègne encore mon corps et mes souvenirs, mais je ne veux pas perdre la confiance de mon maître aussi stupidement. Car si cela arrivait, il m’écarterait plus que probablement de ses projets direct et je sombrerais à nouveau dans l’ennui…Et ça, je ne peux pas, l’ennui est le pire adversaire que je possède, il attise la folie et obscurcit mes pensés. Alors non je ne craint pas le réaction d’Eshu, oui il m’arrive de faire bien des choses par moi-même, en cette instant n’es-tu pas encore en vie ? Et crois moi, je pourrais te tuer, sans qu’il n’en sache rien. Et même s’il le savait il ne me blâmerait pas. Je crois qu’au fond…Tous ceci te dépasse, tu n’as même pas idée de ce qu’est le Hueco Mundo, de ce qu’est un Hollow réellement. Pourtant j’hésite encore… »
Sa main gauche caressa sa joue, ses yeux se plissèrent, son instinct lui disait, lui soufflait, lui murmurait, que quelques choses allait arriver à travers elle. C’était vrai, elle ne représentait pour l’heure rien de bien inquiétant pour Eshu. Si elle avait ne fût-ce que l’idée de l’attaquer elle serait réduite en poussière dans l’instant. Ses pensées se turent, il observa encore les étoiles, admira la danse envoutante que leurs lumières d’argent entamait encore et encore sur ses cheveux rouges. Qui donnait un mélange de couleur étrange sous les astres nocturnes. Sa main gauche retomba et son esprit sembla étrangement apaisé, cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas senti sous ses doigts, la peau d’un être de chaire. Elle se tenait toujours là et lui il n’arrivait pas à partir, enchainé au sol de cette maudite planète, si belle et qu’il haïssait tant pourtant. Il soupira, il se serait bien passé de cette rencontre inopiné. Puis il ne pût s’empêcher de sourire, en vérité il avait déjà pris sa décision depuis le début, cette entretien ne l’ennuyait pas, pas du tous même et il l’avait fais duré, il avait pris une tournure intéressante, elle avait réussi à vaincre sa colère rien qu’avec ses grand yeux pourpre. Encore une fois il aurait rigolé s’il avait pu. Mais qu’importe, il se retourna vers la jeune fille près cette fois à mettre à leur discussion.
« Je ne peux pas t’emmener, je crois que je l’aurais fais si j’avais pu, parce que je respecte ton courage et ta détermination. Tu as dis que tu étais prête à te battre contre moi, mais sache bien je te tuerai avant même que tu n’es pu usé de la moindre parcelle de ton pouvoir. Mais je respecte les êtres doté d’une volonté comme la tienne. Mais c’est impossible, si je t’emmène avec moi tu mourras, aucun être vivant ne peut passer par le Garganta, les Shinigamis on réussi à remédier au problème, leur portail permet de séparer le corps de l’âme sans détruire le corps et en laissant la possibilité de le récupérer après. Mais le Garganta n’est pas une portail à proprement parlé. C’est une faille…Et ton corps sera perdu à jamais si tu tentes de le traverser, à jamais. Hors, ton âme à besoin de ton corps, tu n’es pas morte. Si tu ne reviens pas après vingt quatre heures vers ton corps, ton âmes s’étiolera et volera en éclat. Il n’y a qu’un moyen pour toi d’accéder au monde des Hollow, trouver ce qui pourrait séparer ton âme de ton corps avant d’entrer dans le passage et garder ton corps ici pendant que tu es au Hueco Mundo. La je pourrais t’accompagner dans notre monde…Trouve ce moyen et après je viendrai te chercher. C’est une parole que je te donne ! »
Il était sincèrement peiné et au fond il espérait que la petite trouve vite un moyen d’y arriver ou mieux encore en ait un avec elle. Mais c’est tous ce qu’il pouvait faire pour l’instant. Et puis, cette quête valait-elle vraiment la peine, elle avait toute les chances de mourir dans l’instant une fois face à Eshu. Enfaite, ce lien l’intriguait, ce même lien qui l’avait fait reculé, on ne réveillait pas le passer d’un Espada sans que celui-ci vous y invite…Mais il était curieux de savoir ou elle l’avait rencontré. Ce qui les liait et plus encore comment Eshu réagirait. Il savait qu’elle ferait peut-être les frais de sa curiosité, comme lui d’ailleurs, mais il n’en avait pas vraiment peur. Et plus il l’observait, plus il était convaincu que le hasard n’était surement pas responsable d’une telle rencontre. Quelques chose devait se jouer avec elle…
Il ne pouvait s’empêcher de se mettre à sa place, elle échouait la maintenant si près du but. Mais il était déterminé à ne pas la laisser tomber. Il ne s’expliquait pas vraiment pourquoi, un instant auparavant, il avait failli l’égorger et maintenant, sa présence distillait en lui, un calme étrange qu’il ne comprenait pas vraiment. Comme le sourire timide qui naissait sur ses lèvres. Ses cheveux s’agitèrent un instant sous l’effet d’une légère brise, reflétant d’une lueur bleutée la lumière des étoiles qu’il aimait temps et balayant la peau blanche de son visage. Ses yeux brillait étrangement, comme si une inexplicable connivence existait entre eux et la lune. Un bref mouvement de tête dégagea une mèche de cheveux, sa cape bougea légèrement et tandis qu’il releva la tête vers la voûte céleste, ses lèvres roses pâle brillèrent enfin pour la première fois depuis longtemps, caresser par la douce lumière de ses sœurs les étoiles. Il attendait une réponse, un signe de l’humaine, mais il n’était pas pressé. Et elle devait avoir compris, qu’elle ne risquait plus rien maintenant, même si elle avait essuyé un refus.
Dernière édition par Dante le Dim 17 Mai - 12:46, édité 1 fois | |
| | | Asano Yumeko Fraccion #3
Nombre de messages : 235 Age : 34 Humeur : Changeante Date d'inscription : 07/11/2008
| Sujet: Re: Portail sur rue! Mar 3 Mar - 4:15 | |
| *Smily* Ce qui se passa rendit Yumeko complètement troublée... Un déversement de colère de la part de celui qui lui faisait face et qui se disait Hollow fit se dresser ses cheveux sur sa tête. Tétanisée, elle attendit, faute de pouvoir faire autrement... Puis tout à coup tout cessa, et l'homme Sourit. Il sourit! Sa curieuse attitude était-elle due à quelque chose qu'elle avait dit? Fait? Elle ne le saurait sans doute jamais... Alors elle écouta ses tirades....Il parla mentalement, d'elle, de lui, du passé qu'il ne voulait pas voir revenir, il tenta de la convaincre qu'il était un Holow, le même que ces monstres hideux qui la terrorisaient... Yume refusa de réellement le croire sur ce point là. Puis il tenta de lui expliquer quelque chose qu'elle n'arriva pas à comprendre... et qu'elle n'avait jamais saisi. Le sens de la hiérarchie. Puis il lui assura qu'elle ne savait pas ce qu'était le Hueco Mundo. Sur ce point là, il avait raison.... Ce qu'il ne savait pas c'est qu'elle s'en fichait. Elle pouvait bien souffrir, mourir, devenir folle, devenir mauvaise, devenir un monstre, se faire bouffer ou empaler sur des pics, c'était toujours mieux que la longue attente ininterrompue qu'elle vivait depuis des mois. Enfin il lui avoua qu'il avait hésité mais que même s'il voulait l'emmener il ne pourrait pas pour de simples raisons "scientifiques", elle mourrait avant d'avoir atteint son monde. Il lui conseilla alors de trouver un objet qui lui permettrait de séparer son corps de son âme... *Urahara doit surement savoir...* nota-t-elle intérieurement, heureuse pour une fois de travailler dans sa boutique morose. ...et lui dit qu'il reviendrait la chercher si elle trouvait. Non il ne le lui "dit" pas simplement: il le lui promit. Il semblait triste lorsqu'il finit de parler... Elle ressentit un élan d'amitié pour cet être qui se disait monstre et qui ressemblait à tout sauf à un monstre. Ses yeux s'étaient remplis de larmes sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte, et son bijoux étincelait curieusement d'une lueur violette, triste couleur dans ce décor à présent presque noir. "Je trouverai" promit-elle. "Je trouverai et vous viendrez me chercher...Vous me l'avez promit, vous ne pouvez pas revenir sur cette parole.... Je trouverai...Alors... à la prochaine... n'est-ce pas..."Les larmes qui avaient envahi ses yeux menaçaient de tomber et les sanglots de briser sa voix. Elle leva son visage pâle vers le ciel pour éviter que cela n'arrive, observant la lune blonde et fine, qui ressemblait à un Sourire, et décida que c'était un signe d'espoir. Puis elle se souvint qu'elle avait oublié de lui poser une question dont la réponse pourrait pourtant lui être utile. "Attendez, comment vous appelez-vous?" s'enquit-elle en ramenant son regard vers les yeux rougeâtres de cet ange pâle aux longs cheveux noirs. "Pour être sûre de... enfin pour... pour vous... enfin vous comprenez" bredouilla-t-elle, le rouge montant aux joues, et elle félicita le noir de la nuit qui permettait de cacher sa honte. Elle attendit alors, sachant que ce serait les derniers mots qu'ils dirait dans son esprit, et qu'il allait bientôt s'éloigner d'elle pour une courte éternité. Cet éloignement lui fit, curieusement, plus de mal qu'il n'aurait dût en faire. | |
| | | Dante Tercero Espada | Vasto Lorde
Nombre de messages : 141 Age : 35 Humeur : Excellente Date d'inscription : 07/12/2008
| Sujet: Re: Portail sur rue! Lun 9 Mar - 1:58 | |
| Son nom...Au fond signifiait-il encore quelques choses aujourd’hui? Il était le dernier rivet qui attachait encore les souvenirs de son si lointain passé humain à l’Espada qu’il était aujourd’hui. Elle était troublé, presque autant que lui, il le sentait, rien que les myriades de teintes par lesquels était passé son aura le montrait. Elle voulait, venir avec lui, c’était impossible, mais elle l’avait lié à elle à travers une promesse que Dante avait lui-même formulé. Et ce qui troublait plus que tous Dante, c’est que pour la première fois depuis bien longtemps, il se sentait satisfait. La satisfaction était un sentiment qu’il ne goûtait que trop peu. Et elle était pour lui comme le plus délicieux des chocolats. Oui, il reviendrai vers elle, il reviendrai la chercher quand elle aurait découvert comment traversé la Garganta sans en mourir. Mais en attendant, comme pour apaiser l’ennui et l’attente qui semblait chaque jour un peu plus ronger sa, pourtant farouche, volonté. Elle voulait son nom, pour pouvoir lui donner une place dans ce monde nouveau qu’elle construisait autour de lui, pour peut-être simplement se rassurer et écarter la crainte d’avoir vécu un rêve éveillé. Son nom pour sceller et graver dans leurs mémoire cette incroyable rencontre. Oui…Son nom aussi il allait le lui donner, même si à ses yeux, il ne signifiait pas grande chose. Dans un murmure, un souffle léger, une pensée traversa une dernière fois le lien qui les unissait encore et qu’il romprait bientôt.
« Dante di Allessandro »
Sa voix résonna comme un coup de gong au milieu des montagnes, encore et encore, imprégnant les esprits de ce qui enterrait désormais une parole, une promesse et une rencontre aussi étonnante qu’improbable mais pourtant bien réel. Il n’avait pas sourcillé, pas tremblé pas hésité, comme l’humaine l’avait fais un instant auparavant, encore semblait-il bouleversé par le flot d’information qu’elle avait reçue et un sentiment qu’il pensait osciller entre la joie, la surprise et la déception de ne pas obtenir ce qu’elle désirait depuis semble-t-il de long mois, immédiatement. Il était troublé, mais pas assez pour se déconcentrer ou se laisser surprendre. Elle avait sur lui une emprise d’une nature qu’il ne saisissait pas et qui lui échappait encore. Mais c’était trop minime pour qu’il se laisse encore emporter par ses émotions ou submergé par ses craintes.
Il restait cependant encore un problème, comment allait-elle pouvoir l’appeler une fois les moyens adéquat pour son passage au Hueco Mundo en sa possession. Comment allait-elle pouvoir le contacter du monde des vivants. Il ne pu s’empêcher de sourire, il se posait intérieurement ces questions mais il savait déjà comment il allait y répondre. C’était un moyen aussi étrange qu’inhabituel, que l’on imaginait difficilement, dans son chef qui plus est, mais qu’il savait infaillible bien qu’il ne puisse l’expliquer tant ça dépassait l’entendement. Peu de gens y aurait cru et moins encore aurait placé leur confiance en quelques chose d’aussi dérisoire. Mais il savait qu’elle ne refuserait pas, elle avait accepté la parole d’un Espada et sa promesses, dès lors elle avait déjà placé en lui la confiance nécessaire pour y croire. Et les humains faisait qui plus est parfois preuve d’une étonnante ouverture d’esprit. Sa main droite plongea sous sa cape dans la poche gauche de son pantalon. Elle y fouilla un instant avant de réapparaître sous les yeux de la jeune fille serrant avec force un minuscule objet argenté. Ses longs doigt blanc se déplièrent doucement, comme si, Dante montrait une attention toute particulière, un peu exagérée, à ce qu’il tenait dans sa paume.
La, niché dans le creux de sa main, un toute petite boite à musique, ciselée et visiblement d’un autre âge, brillait sous la lumière bienveillante des étoiles qui semblaient soudain se réjouir de l’apparition de ce petit objet. Une boite à musique oui, inexplicablement, son être tout entier réagissait avec force à l’appel de la musique qu’elle émettait. Il savait qu’une barrière entre les mondes n’arrêterait pas cet instinct étrange qu’il possédait. Il se sentait appelé par elle, à tel point qu’il était capable de la retrouver n’importe où lorsqu’elle jouait, comme hypnotisé, obnubilé. Il regarda la jeune humaine droit dans les yeux, tout en tendant doucement le bras vers elle.
« Cette boite, est la dernière chose qu’il me reste de mon passé humain..avec mes souvenirs. Lorsque le moment sera venu, fait retentir sous la voute étoilé la musique qu’elle contient et je viendrai. Mais je tiens à ce que tu saches…Si tu brises ou perd cette boite, je te tuerai sans sommation. Et crois moi si une tel catastrophe arrivait, mon être tout entier le ressentirait. Fais bien attention, c’est un cadeau à moitié empoisonné… »
http://www.deezer.com/track/1097366
La boite s’ouvrit toute seul, comme pour ponctuer cette dangereuse mise en garde de sa douce mélodie. Dès la première note, les yeux de Dante se voilèrent, une fois encore et perdirent de leurs éclats. Les notes, fragiles et cristallines de mystérieux instrument retentirent à ses oreilles lui susurrant des rêves et des caresses qu’il croyait toujours avoir oublié, avant…Avant que sa plus vieille amie ne lui évoque à nouveau les douloureux souvenirs d’une vie passé qu’il tentait pourtant de fuir depuis une éternité, faute de pouvoir en tourner les trop nombreuses pages tachées de sang. Il soupira lorsque l’air redevint silencieux et ferma précautionneusement son précieux trésor. C’était un geste important et il savait qu’elle en avait conscience. D’une part, cela voulait dire qu’il serait obligé de revenir vers elle pour récupérer sa boite, d’autre part c’était le signe d’une confiance insoupçonné qu’il plaçait en elle. Chose qu’il ne comprenait pas vraiment en vérité, lui qui n’avait jamais su vraiment faire confiance à personne. Et qui avait plus l’habitude de dévoré l’âmes de ce genre d’humain à pouvoir par simple gourmandise, plutôt que de pactiser avec eux. Mais pourtant, il était la, à lui tendre cette boite à laquelle, toujours sans savoir vraiment pourquoi, il tenait tant.
« Ouvre la et laisse ses quelques notes envahir l’air, flotter à travers les vents qui balaye ta terre, faire rougir les étoiles et lentement monter jusqu’à mes oreilles. Alors mon être vibrera avec chacune d’entre elle et elles m’attireront vers toi, comme si elle traçait un chemin à travers le néant. Mais ne l’ouvre que si tu as trouvé ce que tu cherches…Je vais partir maintenant, mon maître m’attend surement, garde intact cette volonté qui est la tienne. »
Sa main sembla un instant vouloir, venir dans un élan d’affection, qu’il ne saisissait pas non plus à vrai dire. ébouriffé ses cheveux couleur rubis. Avant qu’un frisson le rappelle à l’ordre et qu’un instinct muet, mais implacable le fasse reculer d’un pas. Sa main retomba, et son visage se ferma, balayant la plus petite possibilité, le moindre embryon d’émotion. Il était déjà allez bien loin dans les frontière de l’humanité, même pour un Hollow, sa nature le ramenait doucement dans son monde. Et son instinct de tueur qu’elle avait réussi à briser, revenait dangereusement à la charge. Les Arrancars sont capable de se contenir contrairement au Hollow. Mais il arrivait que même les plus puissant cède à la sauvagerie bestial qui couvait en eux. Le plus souvent c’était volontaire, mais lui, il y a bien longtemps, avait acceuilli dans son esprit brisé par la souffrance les premières germe de la folie. Qui allié à sa nature Holownique le rendait particulièrement vulnérable à ses pulsions, auquel il cédait parfois brutalement. Il était temps de partir…
Il entendait au-delà du néant le Hueco Mundo qui criait son nom à plein poumons, rappelant l’un de ses fils prodige à la maison, tremblant en ses fondements à l’idée de le voir s’éloigner dans le monde humain et s’y enfoncer sans possibilité de retour. Et puis il sentait que désormais Eshu l’attendait et il n’était pas bon faire attendre le Primera. Il pivota dès l’or sur ses appuis, laissant sa longue cape rouge volée autour de lui, dans un mouvement parfaitement synchronisé avec ses long cheveux noir, entouré de son aura de pouvoir pourpre qu’il ne cachait plus désormais. Un instant la blancheur immaculé de l’uniforme d’Espada qu’il portait en dessous se délecta de la lumière des astres de la nuit. Ajoutant une vague lueur blanchâtre et irréel dans cette atmosphère de sang qui semblait le suivre. Mentalement, il commanda au Garganta, sa bouche hideuse et noirâtre s’ouvrit face à lui, il retournait vers son monde, un monde de désespoir, un monde vide, dont il ne se lassait pas. Dommage il n’y a pas d’étoile au Hueco Mundo, se dit-il. Un pas puis l’autre l’amenèrent dans la gueule de l’obscure tunnel qui le ramènerait chez lui, ses ténèbres engloutissant le rouge, le blanc, le noir au reflet bleuté de ses cheveux et la pâleur de sa peau presque blanche. Ses iris rouge aussi auraient été englouti au yeux de la jeune fille s’il s’était retourné à cet instant. Si bien qu’elle n’aurait pu le voir. Le néant venait de le recouvrir, au yeux de tous mais lui posait encore une dernière fois sans que la petite le sache, les yeux sur un monde qu’il avait autrefois habité et que cette enfant semblait vouloir si curieusement quitté. Savait-elle qu’elle ne sentirait peut-être plus le vent sur ses joues en venant au Hueco Mundo…Il était fort probable qu’elle en sous-estime la valeur.
Enfin le Garganta se ferma, enfin le lien qui les liait se rompit et il se surprit à espérer que cette séparation ne serait pas éternel. Il ne comprenait ce qui se passait exactement dans sa tête, aimer n’était pas vraiment dans la nature du Hollow, même en terme d’amitié. Il avait toujours trouvé ridicule la relation qu’entretenait Kini et Eshu. Non pas parce que de tel sentiment le dégoutait, simplement parce qu’il n’en voyait pas l’utilité. C’était à ses yeux une pure perte de temps et d’énergie. Il n’avait de surcroit pas le pouvoir de se reproduire et encore moins entre male. C’est peut-être ça plus que toute autre chose qui aujourd’hui…Le troublait. Parce qu’il ne comprenait mais saisissait désormais, un peu qui sait, du sens que cela pouvait prendre. Son esprit avait-été brisé, ses souvenirs n’était que le souffle fatigué d’un savoir perdu, il lui fallait réapprendre ce qu’était l’humanité, lui qui si longtemps n’avait vécu que pour le pouvoir et dans la violence, pour oublier, pour effacer ce qui était indélébile. Tout apprendre à nouveau, redécouvrir cette par d’humanité qu’il avait retrouvé, malgré la folie qui couvait en permanence au fond de ses yeux. Peut-être cette humaine lui avait-elle sans même le savoir, donner le bâton sur lequel s’appuyer pour avancer sur le long chemin de l’apprentissage. Ce bâton qui lui avait si souvent manqué.
Goodbye Blue sky
HRP: Voilà c'est mon dernier post, tu peux peut-Être encore en faire un rapide pour cloturer définitivement. J'ai adoré RP avec toi! Merci! Et à bientôt pour de nouvelle aventure? J'espère que tu auras apprécié ce dernier post en toous cas.
Dernière édition par Dante le Dim 17 Mai - 12:44, édité 1 fois | |
| | | Asano Yumeko Fraccion #3
Nombre de messages : 235 Age : 34 Humeur : Changeante Date d'inscription : 07/11/2008
| Sujet: Re: Portail sur rue! Dim 15 Mar - 10:33 | |
| [HRP: Ton post est parfait pour clôturer, en rajouter un risquerait de gâcher la superbe atmosphère que tu as réussi à donner... Moi aussi j'ai adoré rp avec toi... Et j'espère que ce n'était pas la dernière fois ^__^] | |
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