Seijaku Shuyin [validée]

¤Cette fiche est-elle utilisée sur un autre forum, si oui lequel ? Non elle n’est pas utilisée ailleurs.
¤Nom : Seijaku छद्ममुख (celui-ci étant le nom que les moines lui donnèrent et qui se lit Chadmamukha : masque)
¤Prénom : Shuyin
¤Âge : 300 ans
¤Genre : Vizard

¤Description Physique : Shuyin est un homme de constitution normale : 1m78 pour 72 kg. Il a un corps sportif entretenu mais rien de bien extraordinaire. Son visage fin et jeune est souvent accompagné d’un sourire satisfait et d’un regard paisible dont les yeux bleu clair renforcent le côté calme. Ses cheveux mi-longs bleu-gris sont coiffés de manière à bien adhérer à son crane, créant des mèches devant l’un de ses yeux ainsi qu’un petit toupet à la nuque. A noter qu’il porte une boucle d’oreille à son oreille droite, présent que lui a offert Danjo.
Au niveau vestimentaire, Shuyin porte un ensemble d’habits classiques : une chemise grise foncé légèrement ample enfuie dans un pantalon blanc un peu évasé. Ce dernier étant munit d’une ceinture simple et de lanières descendantes et rattachées à l’arrière. A noté qu’un japa mâla (chapelet) se trouve à sa taille, un souvenir du temple des moines. Au dessus de la chemise se trouve un court gilet blanc et gris (partie d’en haut) ainsi qu’une sorte de cravate de tissu qu’il laisse souvent ouverte. Pour finir, des bottes blanches ayant le même système de lanières que son pantalon le chaussent.

¤Description Morale : Shuyin est une personne calme mais pas pour autant muette. Il offre son respect à quelconque personne croisant son chemin, allant même à se plaire parmi la faune et la flore en étant émerveillé. Souriant simplement lorsqu’il le faut, il passe pour un gars gentil et ne dégage aucune animosité ni agressivité en temps normal (et même dans la plupart de ses combats).
Très intéressé par le Hokkekyō (Google vous aime, vous savez), il est convaincu qu’aucune situation ne mérite l’agressivité…mais aussi qu’il faut contrer la violence par une force de même intensité mais contraire. Cela explique pourquoi il ne participe aux affrontements qu’en gardant son zanpakuto dans son fourreau…ne le dégainant que lors la situation devient vraiment nécessaire au prix d’un sacrifice sur sa foi… D’autant qu’un tel acte, selon lui, ne peut se faire qu’en prenant conscience de toutes les conséquences créées par un tel acte, aussi Seijaku n’use de son Hollow intérieur que vraiment en cas de danger…

¤Histoire :
Comme beaucoup, Shuyin fut un simple shinigami effectuant son devoir comme il fallait. Il n’était pas capitaine, ni encore moins lieutenant, car on ne voyait en lui qu’un faible shinigami ne pouvant pas se battre (vu la nature de son zanpakuto sous sa forme scellée). Néanmoins, cela ne voulait pas dire qu’il était véritablement faible : préférant cacher ses capacités du grand public par envie de rester dans une certaine sérénité. Pour lui, le devoir n’avait pas de titre : et peu importe la place qu’il occupe il faisait ce qu’il pouvait pour protéger la Soul Society. Cela dura depuis son admission au Gotei 13, ainsi que son entrée à la 7ème division.
Vivant sa vie de manière tranquille, le hasard avait fait que Shuyin fasse la rencontre de Danjo, shinigami qui, en ce temps là, occupait le poste de capitaine de la douzième division. Etant l’une des seules personnes considérer Shuyin comme n’étant pas une larve sur pattes, il arrivait fort souvent que les deux shinigamis passent la quasi entièreté de leur temps libre ensemble…au point où l’on pouvait avancer l’hypothèse d’une liaison amoureuse. Seulement, l’univers des deux personnes était diffèrent et les responsabilités les séparaient souvent.
Alors que Shuyin effectuait une simple mission de surveillance au sein d’un secteur à risques éventuels, une invasion de ryokas le contraignit à rentrer dans un combat contre son consentement. Peu à peu, les shinigamis déjà présents tombèrent sous la force des deux ryokas dont la puissance était telle qu’elle interpela le Gotei 13. Déjà au front, Shuyin résistait difficilement à l’attaque malgré son shikai, devant user de ses plus profondes ressources sans pour autant éveiller son Bankai qu’il ne maitrisait qu’à peine à ce temps là. Le combat durant encore quelques temps avant que Shuyin ne soit à bouts de forces. Mais alors qu’il pensait sa dernière heure arriver, un reiatsu familier et une silhouette apparue devant lui et tenu front aux deux ryokas. Bien qu’ayant l’esprit embrumé par les blessures qui menaçaient sa vie, Shuyin vit que l’affrontement n’était pas achevé pour autant et que même Danjo semblait avoir des problèmes. Vint alors l’impensable, le moment où sa vie prit un autre sens…un sacrifice. Ayant compris que sa force n’était pas assez grande pour couvrir les ryoka en peu de temps, Danjo usa de sa botte secret et brûla tout son reiatsu dans une offensive qui avait pour but d’emporter les deux ryoka et lui-même dans la tombe. Effectuant cela devant les yeux impuissants de Shuyin, le capitaine de la douzième division n’eut juste le temps que de lui adresser un visage sympathique et compatissant, y ajoutant : « Le devoir d'un shinigami va au delà de sa volonté d'agir ». C’est ainsi que Danjo et les ryokas disparurent dans une colonne de flammes écarlates, laissant Seikaju Shuyin à genoux et pleurant de tout son âme cette personne qu’il aimait tant…
Cet événement atteignit gravement le shinigami, surtout lors des « funérailles » des disparus où certains proches des défunts lui attribuèrent leur disparition. Affaiblit autant moralement que physiquement, Shuyin n’effectuait son devoir de shinigami que par automatisme et y avait perdu sa joie de vivre humblement. Peu à peu, ses pensées se troublèrent et vint le jour il fut transféré dans la treizième division. A la suite d’une mission dans le monde des humains en vue de capturer un Hollow, Shuyin et ses collègues furent attaqués par un groupe d’Hollow de puissance moyenne. Bien que le combat ne fût pas aussi grand que celui des ryokas, Shuyin fut quand même atteint grièvement et tomba au combat. Ses collègues victorieux ne virent cependant pas à sa rescousse, la majorité étant des proches des défunts shinigamis de l’ancienne attaque. C’est ainsi qu’ils abandonnèrent le corps à priori sans vie du possesseur de Kannon, prétextant ensuite que ce dernier avait été réduit en poussières…
Ce que les shinigamis traitres ne savaient pas, c’est que la défaite de Shuyin était en fait de son initiative : celui-ci ne pouvant supporter l’idée de continuer à vivre au Seireitei s’était fait passé pour mort auprès d’une équipe dont il n’ignorait pas l’animosité qu’elle lui portait. Se relevant tant bien que mal de cette ruse, il se mit à errer dans ce monde qu’il ne connaissait que par les différents rapports qu’il avait prit soin de lire avant son départ, sachant plus ou moins à quoi s’attendre. Ce nouveau départ, bien que très difficile au départ, semblait lui servir à la fois de punition et d’échappatoire, l’amenant à des situations risqués où il devait à la fois prendre soin de ne pas se faire retrouver par la Soul Society ainsi que de ne pas mourir face aux nombreuses agressions d’Hollows. Le temps passa et bientôt Shuyin prenait l’apparence d’un shinigami exilé en haillons, tenant fermement Kannon qui semblait devenir peu à peu son seul espoir d’humanité. Car, avec les blessures, la déception, les agressions répétitives et autres, le caractère de Shuyin commençait à changer et son âme se consommait peu à peu, mangée par une soudaine soif de vengeance et d’obscures envies inédites. Car, même si au départ il se sentait responsable de tout ceci, quelque chose en lui le poussait à voir le contraire…comme ayant subit une injustice ou encore une trahison sans fondement visant les plus « faibles ». Car « faible », il commençait à croire qu’il l’était, et au fur à mesure que durait son voyage cette pensée s’incrustait fermement dans son cerveau…
Au bout de quelques années d’errances arrivèrent les premiers signes de ce qui plus tard prendrait la forme d’un parasite intérieur : son Hollow… Devenu affreusement sauvage, Shuyin avait développé une forme de bestialité inconnue chez lui, attaquant aussi bien les Hollow que les animaux voir même d’autres âmes errantes. Des crocs et des griffes étaient déjà présentes sur son corps qui s’était étrangement éclaircit, ses yeux même s’étaient teinté d’un jaune maudit et le blanc était devenu noir. Telle une créature infernale, Shuyin s’était même mit à se déplacer à quatre pattes parfois, laissant Kannon à sa ceinture et l’utilisant de moi en moi. En effet, plus l’ancien shinigami mutait en une bête hybride, plus le zanpakuto renonçait à lui accorder son pouvoir, ne reconnaissant plus en lui l’allié qu’il était. Celui-ci d’ailleurs se rapprochait bien plus de ces fameux ennemis qu’ils avaient prit l’habitude de combattre : les Hollows. Et oui, renonçant à chaque étape à sa part shinigami, Shuyin se changeait progressivement en Hollow, adoptant certaines habitudes allant même à développer un début de faciès effrayant qui se recouvrait graduellement d’un masque. A sa poitrine siégeait déjà un trou, tandis que deux excroissances semblables à des bois de cervidés poussaient au bas de son dos. Devenu une créature à mi-chemin de l’Hollow complet, l’état de Shuyin devint bien plus grave lorsqu’il se mit à attaquer les humains…et les premiers d’entre-eux furent des moines isolés dans des montagnes aux neiges éternelles.
Avide d’âme, le nouveau Shuyin prit d’assaut un temple afin d’y éradiquer sa population. Dans l’assaut il mit fin à la vie de quelques moines, jouissant d’une puissance terrible propre à sa nouvelle nature. Celle-ci le pénétrait si bien qu’il parvint même à réaliser le fameux Cero, détruisant grandement ce temple qui se voulait à l’abri du reste du monde. Toutefois, étant conformé à une profonde étude de l’âme et des méditations quotidiennes qui eurent l’effet d’élargir leur perception du monde physique comme métaphysique, quelques moines prirent conscience du danger qui les accablait. Car si les bonzes défunts n’avaient pu voir ni sentir la présence de Shuyin, d’autres avaient prit les devant et se mirent à « combattre » leur adversaire à l’aide de mantras et sutras exorciseurs puissants. Face à cette contre-attaque à la fois inattendue et efficace, Shuyin fut capturé et soumis à un chant de prières constant qui l’amenèrent à reprendre légèrement ses esprits. Pendant ce court couvre-feu, les moines amenèrent Shuyin à reprendre contrôle de lui-même car ils avaient compris la situation et savait qu’il s’agissait de la meilleur solution. Dès lors, de longues séances de purifications furent faites sur le shinigami hollownisé, forçant son dialogue avec lui-même bien que l’exercice lui procurait d’énormes souffrances.
Au péril de leur vie, les moines remarquèrent quelques améliorations dans l’état de leur captif. Ce dernier, toujours placé dans une sorte de cage de talismans et verrous sacrés, se débattait de moins en moins et n’hurlait plus d’innombrables blasphèmes envers leur croyance à l’approche des exorcistes. D’ailleurs, même son apparence commençait à revenir à la normale, son corps se rapprochant bien plus de celui d’un humain bien que le masque restait toujours collé sur son visage. L’aura de terreur qu’il dégageait s’atténuait de plus en plus, au point de ne plus être aussi répandue et disparaître après la troisième semaine. Durant tout ce temps, l’ancien officier du Gotei 13 avait entretenu une lutte intérieure avec son Hollow, parvenant à le dompter et finalement en faire sa nouvelle force. Lorsque l’exploit fut fat, son masque se défragmenta sous les yeux réjouis des moines, avant que Shuyin e tombe au sol et n’entame un long sommeil réparateur.
Plusieurs mois s’écoulèrent avant son réveil où il s’étonnant de bon accueil que lui fit les moines A son réveil, ceux-ci lui expliquèrent les détails de son arrivée et lui firent comprendre qu’ils n’en voulaient qu’à l’ennemi au trou et au masque et non à Shuyin lui-même. Passant ensuite plusieurs mois au sein de l’édifice, il fut nourri et instruit par la culture des moines qui lui permit de mieux contrôler son for intérieur, adoptant même leur préceptes jusqu’à en devenir un lui-même. Mais plus les mois s’écoulaient, et plus un sentiment de manque se faisait grand…et vint le jour où le chef des moines l’appela pour une entrevue en privée. Durant celle-ci, il lui présenta un objet qui eut l’effet de lui rappeler douloureusement plusieurs souvenirs : Kannon. Ayant compris que Shuyin ne pouvait éternellement rester au sein de leur murs, le moine lui expliqua aussi que si il voulait se laver de ses pêchers, il avait intérêt à reprendre et regagner la confiance du zanpakuto. Ce dernier, aux yeux du religieux, symbolisait une sorte de synthèse de leur philosophie et du coup devenait la meilleure aide que les moines pouvaient apporter à cet homme perdu. Reprenant ce fidèle compagnon dont il se sentait honteux d’avoir abandonné, Shuyin dû passer épreuve sur épreuve pour regagner la confiance de celui-ci et pouvoir le dégainer. Ainsi, sa maitrise lui revint, ainsi que ses multiples connaissances dans les domaines de combats qui impressionnèrent les bonzes. Cet à cette époque qu’il perfectionna d’avantage son Bankai, reflétant son nouveau désir influencé par la nouvelle doctrine qu’il suivait. Mais voilà, Shuyin avait fait son temps et bientôt il se devait de quitter ces hommes qui lui avait permit de sortir de cette ombre dans laquelle il n’avait que trop duré. Les remerciant respectueusement, il quitta le monastère en ayant aux oreilles les dernières paroles du chef des moines : « Le devoir d'un moine va au delà de sa volonté d'agir ».

C’est avec un sourire que Shuyin se remémore sa période monastique, sachant que pendant celle-ci la Soul Society avait été en guerre contre l’Espada d’Aizen. Bien qu’il aurait pu prendre part à celle-ci afin de défendre son ancien monde, le shinigami devenu Vizard savait aussi que le passé était le passé et que sa nouvelle maison n’était d‘autre que le monde des humains. Habillé de vêtements moins sombres (voulant surtout contraster avec l’uniforme des shinigamis) l’homme et son zanpakuto s’établirent dans une petite ville paisible sans faire grand bruits et en profitant de cette nouvelle identité acquise. Il arrive encore qu’il repense à sa vie d’autrefois, aux moines à qui il rendait quelques fois visite ainsi qu’à son regretté Kibouji Danjo…

¤Grade Souhaité : Pas de préférences, tentez de m'en trouver un

¤Description du Masque : Le masque reflète vraiment l’opposé de Shuyin, contrastant tel que ce dernier n’en vient à s’en servir que dans de rares cas. D’ailleurs, il est jugé par ce dernier comme étant l’une des choses l’empêchant d’atteindre le Nirvana…mais aussi la chose essentielle à touts êtres vivants afin de ne pas oublier sa nature incomplète et imparfaite. Cruel, vicieux et sournois, son Hollow intérieur aime profites des infimes doutes dans le cœur de Shuyin pour s’en servir comme arme et moyen de pression. Il se matérialise dans l’esprit de ce dernier en étant sa copie parfaite mais ayant des vêtements noir à la place de blanc ainsi qu’un troisième œil au front.
Au niveau de l’apparence, le masque de Shuyin est terrifiant : son apparence démoniaque est renforcée par les trois yeux dont le troisième se situe au niveau du front. Une bouche garnie de nombreuses dents offre un sourire macabre au masque dont les bords sont en pointe.

Masque

Spoiler:

¤Nom du Zanpakuto : 観音 Kannon (Le seigneur qui observe)

Kannon : forme scellée à gauche et shikai (Shô Kannon) à droite

Spoiler:

¤Descriptions Forme Scellée : Sous sa forme scellée, Kannon prend l’apparence d’un ninjato (sabre droit) dont le tsuba (garde) est rond et plat, décoré par une sorte de vortex. Des cordes torsadées ceinturent le fourreau, s’achevant par deux clochettes qui, contrairement à ce que l’on peut croire, ne trahisse pas la présence de Shuyin lors de ses déplacements. Ce dernier étant capable de se mouvoir avec une telle vélocité qu’il arrive à ne pas faire teinter ses clochettes.
Sous cette forme, Kannon est d’avantage utilisé comme arme de blocage, protection et parfois pour assommer… Mais Il est impossible pour quelqu’un d’autre que Shuyin de le dégainer lors du Shikai.
A noté que sous cette forme, Kannon n’est pas dégainable.

¤Description Shikai : Sakidame, Shô Kannon (Eclos, Shô Kannon) Shô Kannon voulant dire « Kannon à la fleur de lotus »
Lors de la libération de son zanpakuto, Shuyin effleure le fourreau de celui-ci qui se volatilise en quelques pétales volantes qui se dissipent ensuite dans l’air. Par la suite, l’ancien tsuba se métamorphose : le bout semble s’ouvrir comme une fleur et le motif en vortex se change en un kamon (logo) représentant un lotus. La lame de Kannon (devenu Shô Kannon) est tout aussi visible : droite et dont le bout est oblique.
Dès lors, le pouvoir de Shô Kannon entre en jeu : tant que Shuyin tient le zanpakuto en main, aucune offensive dont le reiatsu est inférieur au sien ne peut l’atteindre. Ainsi, de faibles adversaires voient leurs attaques inefficaces, tandis que les plus forts voient les leurs être atténuées. Bien sûr, une offensive fortement supérieure à Shuyin le touchera et le blessera.

¤Description Bankai : Nehan nyuushitte, Nyoirin Kannon (Atteins l’Eveil, Nyoirin Kannon) Nyoirin Kannon voulant dire « Kannon à la roue de joyau qui satisfait tous les désirs »
En prononçant le mot « Bankai », Shuyin dégage alors une bourrasque de vent et pétales de lotus avant que son corps ne s’entoure d’un reiatsu rosâtre et qu’une voix chantant le « Om », du sutra du même nom, ne s’élève de nulle part. Par la suite, deux grandes rosaces apparaissent à ses côté et une au dessus de lui, comportant chacune trois sphères avec un kanji symbolisant trois domaines de combats suivant : Kidô, Hohô et Hakuda. Dès lors, les rosaces se mettent à tourner sur elle-même avant de s’arrêter lorsque trois kanji identiques convergent vers le centre (et donc Shuyin). Celui-ci sera alors doté d’une haute maitrise du domaine de combat en question durant la durée que peut lui permettre son Bankai.
A remarquer que même si ce Bankai est assez puissant, Shuyin s’est juré de n’y avoir recourt qu’en dernier moment et cela qu’après avoir prit conscience de la situation…son respect pour les principes bouddhistes étant en jeu.

Shuyin et l’esprit de Kannon

¤Test RP:

Lentement, projetant ses rayons ardents à travers les cimes de nombreuses montagnes éternellement enneigées, le Soleil se levait pour annoncer un nouveau jour. Dès son arrivée, les pénombres des reliefs du paysage disparaissaient, révélant un décor blanc et éclatant. Peu d’hommes avaient pu fouler les sols sacrés de ces lieux, mais beaucoup avaient coutume d’appeler ce lieu : « les Monts Gobi », à savoir le territoire où s’étaient recueillis les moines de même nom. Comptant deux bonnes centaines d’individus, la communauté monastique de Gobi s’était établit sur les flancs de l’une des plus grandes montagnes de la chaine montagneuse. Y ayant battit un grand monastère dont l’allure était semblable à une citadelle, ils étaient arrivé à atteindre une vie autarcique en produisant et élevant eux-mêmes leurs ressources. La discipline y était de rigueur et chaque moines se devait de connaître son utilité pour le bien de tous, apprenant une sorte de règlement dès le plus jeune âge et le répétant au moins cinquante fois chaque matin et soirée. Ainsi était le quotidien de chaque bonze, des journées entières dédiées au travail de soi, de son âme et de l’entourage. Cependant, et depuis quelques mois déjà, l’arrivé d’un élément extérieur avait perturbé ce fameux quotidiens. Eux qui s’étaient juré de ne jamais s’ouvrir au monde extérieur avaient recueilli un étranger venu de nulle part…d’autant plus que ce dernier n’était pas n’importe quel étranger car il s’agissait d’un shinigami. Néanmoins, il fallait préciser qu’il n’appartenait plus la Soul Society ni même à l’humanité ; car lors de son arrivée ce fut sous la forme d’un Hollow qu’il pénétra dans le monastère et tua quelques hommes. Mais l’histoire était déjà loin derrière et le pardon lui avait été accordé, lui permettant de se rattacher à cette humanité dont il n’était plus vraiment membre. Mais les moines avaient leurs préceptes et nulle personne ne pouvait rester chez eux éternellement. Ne voulant pas relâcher cet homme qui s’était présenté à eux sous une forme dangereuse et dont le cœur était encore teinté de cette bête, les bonzes le soumirent à plusieurs entrainements et épreuves.
Cela faisait déjà plusieurs jours que l’un d’eux se passait, et bientôt Shuyin commençait à régresser dans son progrès…

- Ta respiration est saccadée, Chadmamukha (Fit un des bonzes en prenant une posture de combat, s’adressant à un Shuyin abaissé, une main à l’estomac) Ne la laisse pas te contrôler, mais contrôle là…
- Facile…à dire… Comment faire après avoir reçu trois coups dans l’estomac… ?

Shuyin n’eut juste le temps que de remarquer le départ du moine qu’il reçu un nouveau coup à l’estomac, avant qu’une savate bien placée ne lui fasse faire un bond en arrière. Chutant au sol, il ne mit que quelques secondes pour se relever, mais pas assez pour éviter de recevoir un coup du haut du pied à la joue gauche, et chuter au sol dans une grimace de douleur.
Reposant ses pieds au sol, le bonze reprit sa pause de combat en fixant sévèrement son adversaire qui haletait encore sous les regards de plusieurs autres moines, ainsi que de leur chef assit un peu plus loin. Cette fois-ci, il lui laissa le temps de se relever et reprendre légèrement son souffle, changeant de jambe et coordonnant des mouvements lents tout en effectuant deux pas de côté.

- L’aigle ne replie pas ses ailes lorsqu’il vole, Chadmamukha… Tout comme lui, puise dans tes ressources et défends-toi. Le monde extérieur lui ne te laissera pas de répit…

Fronçant les sourcils, le dit Chadmamukha prit lui aussi une pose de combat similaire à son tortionnaire d’entraineur, avant d’inspirer et expirer calmement. Ses yeux se posèrent sur plusieurs parties du corps de celui qu’il avait en face, analysant chaque endroit en sonder ce qu’il avait eu pour coutume de nommer reiatsu et que les moines nommaient énergie. Puis soudain, plusieurs images lui revint en tête, allant même à lui faire faire un très mince sourire qui ne dura qu’une seconde mais n’échappa pas au regard du moine. Ce dernier n’attendit d’ailleurs pas plus longtemps pour charger Shuyin qui restait au même endroit, avant de soudainement disparaitre du champ de vision du moine.

- Tu es lent… (Fit Shuyin en apparaissant derrière le moine, se préparant à lui asséner un coup de talon lors d’un bond) Je t’ai !

Soudain, la jambe de Chadmamukha rencontra l’avant-bras du bonze qui attrapa le mollet de son agresseur avant de se hisser vers lui. S’étant rapidement approché de son visage, le religieux plaça trois coups rapides dans l’estomac de son adversaire, finissant son enchainement par un coup de pied assez acrobatique qui toucha Shuyin au visage. Comme auparavant, l’ancien shinigami tomba au sol avec un faciès de douleur, tandis que le bonze posa délicatement les pieds à terre et reprit son éternelle pose de combat.

- « Shumpo » c’est ça ? Tu comptais me semer de vitesse en utilisant le répertoire de techniques apprises dans ton ancien monde…. (Le bonze laissa son élève se relever et reprendre une posture offensive) Mais sache qu’aussi rapide que peut être le loup, il laisse toujours ses empreintes au sol. Bien que nous ne puissions pas te suivre des yeux lors de tes Shumpo, nous nous sommes entrainé à traquer cette énergie que tu dégages. Et c’est grâce à elle que nous parvenons à ne pas être dépasser par ta nature de shinigami…
- Je ne suis plus un shinigami…
- Tu dois pourtant réapprendre à te battre comme eux, si pas mieux. Allez Chadmamukha, sois plus sérieux dans tes efforts !

A peine cela dit, le moine chargea à nouveau l’homme aux yeux bleus qui prépara une contre-attaque. Mais à son plus grand étonnement, le bonze n’attaqua pas directement et effectua un pas de côté avant d’entamer un début de coup de pied retourné. Heureusement, Shuyin parvint à bloquer le coup, avant de rejeter le pied de son adversaire et d’esquiver les deux coups de poings suivants. Il n’eut pas de mal non plus à voir un deuxième coup de pied, l’esquivant par une acrobatie qui le mena derrière le bonze. Ce dernier usa de ses réflexes de moine-guerrier pour se retourner et éviter une série de coups de la part de Shuyin, avant d’attraper le point de celui-ci et le tirer vers lui afin de déstabiliser son adversaire.
L’effet voulu obtenu, il lui asséna un violent coup de tête qui projeta un mince filet de sang du nez de Shuyin qui recula de quelques pas. Mais le bonze ne comptait plus le laisser reprendre cette fois-ci et s’empressa de continuer l’offensive par une série de coups placé de manière réfléchie afin de garder sa cible debout. Reculant d’un pas à chaque coup, Shuyin se retrouva noyé dans une pluie de coups de poing, de coude, de pied et de paumes dont la violence égalait la rapidité d’exécution. Malgré la douleur grandissante, il parvenait à entendre la voix du bonze qui continuait encore à le malmener :

- Tu me déçois Chadmamukha…cela faisait plusieurs jours que tu reprenais tes moyens et voilà que depuis peu tu régresses lamentablement. Qu’en est-il de ton désir de redevenir quelqu’un ? De mériter cette arme magique que tu trimballais ? De contrôler cette chose qui t’habite ?

L’assaut frénétique s’acheva par un violent mawashigeri qui fit virevolter Shuyin, avant de le faire tomber au sol en grimaçant atrocement. Malgré la vue de son visage tordu par la douleur, le moine n’eut aucune compassion en relevant son adversaire par le col. Il lui jeta un regard sévère, non pas plein d’animosité mais de déception et mépris. Le souvenir des frères disparus lors de l’arrivée de Shuyin n’était pas loin, forçant le bonze à asséner un puissant coup de poing en plein dans le ventre du blessé qui crachat une nouvelle gerbe d’hémoglobine. Plus loin, assistant au duel sans dire mot, le chef du monastère plissait les yeux tout en observant le corps de Shuyin. Cela n’échappa pas à l’un de ses subordonnés qui, après s’être excusé, demanda au religieux :

- Vous semblez préoccupé…qu’y a-t-il ?
- Tu devrais d’avantage te concentrer sur Chadmamukha, je pense que vous allez bientôt intervenir…

Du côté de l’affrontement, le Vizard fut lâché par son offenseur qui en profita pour lui donner un autre de ses puissants coups de poings. Celui-ci, entièrement encaissé par Shuyin, le fit reculer de plusieurs pas avant de le faire tituber. Il était clair qu’il était à bout de souffle et que son corps avait subit bien trop de dommages pour continuer à se battre. Le religieux adversaire le savait, mais cela ne lui donnait pas plus de compassion ; se préparant à un assaut qu’il imagina décisif :

- Pardonne-moi Chadmamukha, mais les directives furent claires : soit tu parviens à passer ces épreuves, soit tu succombes à celles-ci. Je pense que le deuxième point sera la terminaison que prendra toute cette histoire. Prépares-toi à rejoindre ton ami !

Tel l’éclair, le moine fonça vers Shuyin qui semblait toujours résister tant bien que mal à son état. Suivant la progression du moine attaquant des yeux, le chef des lieux écarquilla hâtivement son regard avant de se lever de son siège au moment où le moine assaillant porta son coup de poing forcé.

- Mon ami… ?

Serrant les dents, le moine avait les yeux grands ouverts face à un Shuyin dont la voix était devenue instantanément macabre. Son poing n’avait pu rencontrer sa cible, retenu par la main ferme et serrée d’un Shuyin qui semblait baigné dans une aura d’agressivité nouvelle.
Comme l’avait pressenti le chef, l’Hollow intérieur de Chadmamukha s’était mis en avant, voulant lui aussi participer à cet affrontement qu’il jugeait des plus ennuyants. Graduellement, un masque commençait à se former sur la partie droite du visage de l’ancien shinigami, sous le regard du bonze qui posa son attention sur les nombreuses dents que ce dernier avait.

- Je n’ai pas d’ami… !

D’un coup, Shuyin écrasa la main du moine, lui brisant les phalanges dans un craquement sourd et un cri de douleur. Par après, il tira vers lui le bras du moine avant de le fracturer d’avantage en lui donnant un puissant coup de genou au niveau du coude. Cela fait, il relâcha sa prise, fit un pas en arrière avant de rendre le coup de tête de tout à l’heure mais avec plus de bestialité.

- Tu fais moins le fier à présent…hein !
- Vite ! (S’écria le chef à l’attention des bonzes qui chargèrent aussitôt le Vizard) Répétez le rituel !
- Vous pouvez vous le mettre là où je pense !!

Usant à nouveau du Shumpo, Chadmamukha arriva auprès des premiers bonzes qu’il mit hors d’état de nuire avec un enchainement de coups des plus violents et sanglants. La soif de combattre était telle qu’il n’hésita pas à aller tête baissée face à un deuxième groupe resté un peu à l’écart, les rejoignant en osant d’abord son pied contre le visage d’un moine qu’il piétina.

- Hiiiiiiiiiiiiiihahaha !!! Vous avez peur ! Je le sens !! (Fit-il en éjectant deux moines qui avaient tenté de le mettre à terre) Venez, avant que je ne vienne à vous !!

Après un rapide coup d’œil des environs, l’ancien shinigami posa son regard sombre sur le chef des bonzes qu’il chargea à l’aide d’un début de Shumpo. Heureusement, le visé put éviter un puissant coup de poing en effectuant un bond sur le côté. Il se prépara aussitôt à la riposte en prenant lui aussi une position de combat, pendant que quelques moines effectuaient des gestes incantatoires.

- Héhé… Tu n’es pas si rouillé que ça, je vois ! HahAHahaha ! Viens donc me diver…

Soudain, le corps de Shuyin s’immobilisa avant que ce dernier n’amène ses mains à la tête. Il serra les dents, commença à hurler à tout va avant de tomber à genoux tout en tenant sa tête fermement. Face à cela, les bonzes continuèrent leur rituel et bientôt le sol autours du demi-Hollow se teinta de plusieurs symboles.

- Imbécile ! Qu’est-ce que tu fous ? (Un reiatsu sombre s’échappa du corps du Vizard) Tu veux vraiment qu’on reste faibles !

Celui-ci se mit à cogner sa tête au sol, de plus en plus vite tout en arrachant un double cri de douleur à chaque choc. Plus il se cognait, plus son masque se fissurait et voilà qu’il arriva qu’un bout entier disparaissent sous un cri des plus épouvantable.

- Je ne suis pas faible et tu n’as pas mon partenaire ! Espèce de fléau, va-t-en !! Personne ne t’a demandé !!

Shuyin pulvérisa son masque dans un ultime choc, tachait le lieu d’impacte de traces sanguines. Ainsi débarrassé de cette part de ténèbres qu’il possédait à vie, il leva son regard vers le chef qui lui tourna le dos, avant de chuter en arrière les bras tendus. Dans sa chute, ses yeux se posèrent sur quelques bonzes blessés ainsi que son entraineur qui n’avait cessé d’hurler. Peu à peu, ses paupières dévirent plus lourdes et ce fut dans un torrent de voix qu’il s’échappa de la réalité dans un début de léthargie qu’il affectionnait tant depuis plusieurs mois.

- Danjo…je suis devenu un monstre….


¤Un commentaire ? Veuillez excuser la longueur du Test Rp :S ….Sinon, oui je suis un accro de la symbolique et je l’assume ! Sinon veuillez aussi excusez cet avatar minable, le temps que j'en fasse un.
¤Comment avez-vous connu le forum ? Par le biais de Shishio-kun
¤Êtes-vous prêt à faire de la Pub pour le forum ? Sur mon propre forum, oui (en espérant que seuls les bons Rpgistes viendront)
¤Pour finir, avez-vous lu le règlement ? [OK] (En espérant que c’est ça, j’ai pris le tout pour être sûr)

J'ai déjà lu ta fiche auparavant.

Donc pour moi tout est correct Shu, peu de fautes, histoire bien construit et recherché. J'en conviens je ne suis peut être pas le plus objectif, mais je pense que mes parents vont appuyer ce que j'ai dit. Je connais ton niveau je ne m'en fais donc pas.

Tu as ma voie il ne manque plus que celui de mon père et de ma mère. Cher neveu bienvenu sur BR

P.S: le code était bon. Je l'ai validé.

Bienvenue ! J'adore ton personnage ! Que ce soit de la morale au physique en passant par le masque, le zanpakuto ou le pouvoir, il est excellent. Tu as ma voie, ce qui fait que ... Tu es validé ! Et oui car Asano vient de prendre l'avion donc elle aura du mal à venir et ce serai idiot de te faire attendre plus longtemps. Je te mets ta couleur et ton grade de suite, n'hésite pas à prendre contact avec le chef des Vizards, Yurui.

Pour la Pub, vas-y =)